maroc demain

 

 

L’Union Socialiste des Forces Populaires :

 

 

        Ce Parti qui se réclame de la gauche socialiste et qui est affilié à l’Internationale Socialiste, est sorti du sein de l’UNFP suite à un désaccord idéologique fondamental entre les dirigeants de ce dernier.

        1975  constitue sa date de naissance Lors des élections législatives du 27 septembre 2002, le parti obtient cinquante sièges au parlement. Il est majoritaire et constitue  avec le Parti Istiqlal la coalition gouvernementale.

        Lors des élections législatives du 7 septembre 2007, le parti n’obtient que trente huit sièges au parlement, arrivant ainsi à la cinquième position ; ce qui ébranle très profondément le parti provoquant ce que certain ont comparé à un tsunami au point que le Premier Secrétaire a été poussé à présenter sa démission.

Sigle :                     

 

                                     

 

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Site Officiel du Parti :    http://www.usfp.ma/

 

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Organisation du Parti :

 

1. Le Congrès National :
         C’est la plus haute instance du Parti, se réunit tous les deux ans.

2. Le Conseil National :
        le C.N est la plus haute instance entre deux congrès, Il est élu par le congrès, il est constitué de :

- 251 membres élus directement par le congrès, dont 20% de femmes et 10% de jeunes de moins de trente ans.
- les Secrétaires régionaux
- les secrétaires provinciaux
- les coordinateurs des secteurs du parti
- les membres du groupe socialiste au parlement
- les membres du parti au gouvernement
- les Présidents USFP de Régions
- les membres du Secrétariat National du parti.

 

        3. Le Bureau Politique:

           Il est élu par le conseil national il est composé de 25 membres, c'est l'instance exécutive du parti entre deux congrès.

        4. Le Secrétariat National de la femme Ittihadia.

        5. Le Secrétariat National de la Jeunesse Ittihadia

        6. Les Secrétariats Régionaux

        7. Les Secrétariats Provinciaux

        8. Les Sections

 

Historique du Parti :

    Les Dates clés :

 

        Sur le site officiel du Parti on distingue Quatre grandes périodes dans l’évolution du Parti, à savoir :

A) Phase de la lutte pour l’indépendance et construction du paysage politique =

 -1944 (11 janvier) : Manifeste de l’indépendance et création du Parti de l’Istiqlal. (Abderrahim Bouabid et Mehdi Ben Barka signataires du Manifeste).  Le Sultan Mohammed Ben Youssef s’allie au Mouvement national dans la perspective de la libération du Maroc et de l’instauration d’un régime monarchique constitutionnel démocratique.

 - 1955 : Le Mouvement national avec à sa tête une délégation menée par A. Bouabid et M. Ben Barka négocie les accords d’indépendance du Maroc et le retour du Sultan. Choix assumé de l’option monarchique constitutionnelle et démocratique.

       - 1959 : Scission au sein de l’Istiqlal et création de l’UNFP.

- Gouvernement dirigé par Abdellah IBRAHIM, président du Conseil, membre du Secrétariat National de l’UNFP et Abderrahim BOUABID, vice-président du Conseil et ministre de l’Economie et des Finances.

- 1960 : Démission du gouvernement Abdallah Ibrahim.

- Elections  municipales et communales : succès de l’UNFP dans les villes notamment celle       de la côte Atlantique.

 B) Phase de la répression politique :

 - 1962 : 2^ème congrès de l’UNFP.

          Boycott du référendum constitutionnel.

- 1963 : Les dirigeants de l’UNFP (dont Aberrahim Bouabid et Mehdi Ben Barka) sont élus         lors des premières élections législatives au Maroc.

- 1963 : Arrestation et procès des dirigeants de l’UNFP (dont Abderrahman Youssoufi)

- 1965 : Enlèvement à Paris et disparition de Mehdi Ben Barka,  leader  de l’UNFP.

- 1970 : L’UNFP et le parti de l’Istiqlal appellent à voter “non” au référendum constitutionnel et créent “La Koutla”

- 1972 : Rupture de la Commission administrative de l’UNFP avec la bureaucratie syndicaliste et choix assumé de l’action politique et démocratique.

L’UNFP demande l’élection au suffrage universel d’une assemblée nationale constituante.

- 1973 : Après l’envoi de colis piégés à Mohamed Elyazghi et Omar Benjelloun, de nombreux militants de l’UNFP seront également traduits devant le Tribunal militaire de Kénitra pour atteinte à la sécurité de l’Etat.

- 1975 : (“Choix démocratique”). Congrès Extraordinaire qui désigne Aberrahim Bouabid, premier secrétaire du Parti.

- 1975 : (18 décembre) : Assassinat à Casablanca de Omar Benjelloun, un des principaux fondateurs du Parti, de ses organes de presse et animateur de l’action pour démocratiser la Centrale Syndicale (UMT).

-3 jours après l’assassinat de O. Benjelloun, le 21 décembre 1975 : Création de la Jeunesse Ittihadia.

- 1981 : Le 20 juin : Hausses vertigineuses des prix des denrées de première nécessité. Grève générale réprimée durement à Casablanca. Les responsables des deux organisations (USFP et CDT) sont arrêtés et leurs locaux assiégés.  La presse de l’USFP (« Al Moharrir »  et « Libération ») est interdite.

- 1981 : le 5 septembre : le Bureau politique de l’USFP rejette publiquement par un communiqué l’acceptation par le Maroc de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (résolution qui avait été adoptée à Naïrobi  par le Sommet de l’OUA) : Arrestation du Bureau politique de l’USFP, avec à sa tête Abderrahim BOUABID, Mohamed Elyazghi et Mohamed Lahbabi.

 C) Phase préparatoire et consolidation du dialogue :

 - 1984 : Mémorandum présenté à Feu SM Hassan II par l’USFP contre le plan d’ajustement structurel imposé par le FMI.

-1984 : Tenue à Casablanca du 4^ème congrès national de l’USFP.

- 1989 : Tenue du 5 ^ème congrès . Demande de révision constitutionnelle.

 D) Phase d’ouverture :

 - 1991 : Manifeste démocratique présenté conjointement avec le parti de l’Istiqlal à Feu le Roi Hassan II, prônant un rééquilibrage institutionnel.

- 1992 : Décès de Abderrahim Bouabid . Abderrahman Youssoufi devient premier secrétaire de l’USFP, et Mohamed Elyazghi, premier secrétaire adjoint.

-1993 : Création du bloc démocratique “la Koutla” (USFP, Istiqlal, PPS, OADP).

- 1998 : Gouvernement de l’Alternance dirigé par Abderrahman Youssoufi.

- 2001 : 6^ème congrès de l’USFP.

- 2003 : Démission de Abderrahman YOUSSOUFI

- 2005 : 7^ème congrès de l’USFP et élection de Mohamed ELYAZGHI Premier Secrétaire.

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Quelques personnalités du Parti :

 

1-      Mehdi Ben Barka

2-      Abderrahim Bouabid

3-     Abderrahmane youssoufi

4-  Mohammed El Yazghi

5-  Omar Benjelloun

6- Fathallah Oualalou

7-  Habib Malki

 

Actualités :

  

• Après la démission de Yazghi , le sort du poste de  Premier Secrétaire du Parti va certainement se jouer entre les trois principaux candidats suivants:

-         L’ex n°- 2 du Parti : Abdelouahed Radi

-         L’ex- Ministre de l’éducation national : Habib Malki

-         L’ex-Ministre des finances : Fathallah  Oualaâlou

 

            Les chances des autres candidats, comme Monsieur Lachgar, restent minimes

 

     Déclarations des candidats :

 

Fathallah Oualalou brigue le poste de 1er secrétaire de l’USFP          (source : http://www.usfp.ma/article.php?t=1&id=1137)

Après Abdelouahed Radi, qui a annoncé officiellement sur les colonnes de notre confrère Alittihad Alichtiraki sa candidature pour le poste de 1er secrétaire de l’USFP, c’est autour de Fathallah Oualalou de passer aux aveux. A la différence près que l’annonce de la candidature de M. Oualalou s’est faite chez lui, en présence de plusieurs représentants de la presse nationale. Entouré de quelques-uns de ses proches collaborateurs, F. Oualalou a fait sa déclaration. « Pourquoi je me porte candidat à la direction de l’USFP ?», a-t-il dit d’entrée de jeu. Une interrogation à laquelle il répond tout le long d’une déclaration, longue de quatre pages. « Aspirer à cette responsabilité, constitue pour moi un engagement déontologique qui m’impose d’élaborer un contrat clair où je suis tenu de clarifier ce que je souhaite pour l’USFP, et à travers lui, pour tout le Maroc » a-t-il ajouté. Et de là fusent les convictions: F.Oualalou se porte candidat pour œuvrer aux côtés des militants et des militantes avec lesquels il partage les mêmes convictions et la même volonté, celle de doter l’action partisane d’un contenu très proche de la vie des citoyens. La feuille de route du membre du Bureau politique vise également à redonner confiance aux citoyens dans l’action politique, et ce à travers la réhabilitation du champ politique qui doit récupérer toutes les valeurs et les grands principes qui étaient les siens. L’engagement, c’est un terme qui est revenu maintes fois dans la feuille de route de F.Oualaâlou. Il s’engage en effet à faire de l’USFP un parti moderne et organisé, mais en même temps, forcément attaché à ses racines populaires et fidèle à son identité socialiste. Il s’engage également à adopter des méthodes modernes et transparentes dans le processus de prise de décision, mais aussi à faire fonctionner avec efficacité et régularité les instances du parti, en optant, encore une fois, pour la transparence dans la gestion organisationnelle et financière du parti. L’adoption d’une organisation régionale en tant que base du renouvellement de l’action partisane, la priorité aux secteurs des femmes, des jeunes, des ouvriers, artisans et autres employés des secteurs productifs de services, une politique de communication basée sur le dialogue direct avec les citoyens et la défense des valeurs de la l’honnêteté, de la compétence, le mérite et le libre choix des militants, ce sont autant de principes et de priorités que F. Oualalou s’engage à mettre en œuvre. Un Fathallah Oualalou qui s’engage également à édifier une grande force politique de gauche capable de se distinguer sur la scène politique, et exprime son attachement à un projet politique qui vise à ancrer les bases d’une démocratie réelle à même de donner lieu à des institutions crédibles, sur le plan local, régional et national. Le contrat qu’il propose aux militants précise également les projets économique, social, et culturel, tels qu’il les conçoit au sein de la direction de l’USFP. Le timing choisi par M. Oualalou pour annoncer sa candidature ne revêt pour lui aucune particularité. Une fois les contours des propositions adoptées par la commission des élections se sont précisés, dont l’adoption du principe de la liste. « Le temps était  venu  pour moi de passer de l’étape de la disponibilité à celle de la candidature », a-t-il dit. Evoquant justement cette question de liste, il précise que c’est une nouvelle expérience, où l’USFP reste précurseur, qui ne manquera pas de doter l’action politique de plus de transparence et de crédibilité. C’est un moyen également de lier entre l’instrument et le projet en lui-même. « Il faut que les usfpéistes puissent choisir avec toute liberté qui va pouvoir gérer le parti durant les prochaines années » a-t-il dit. F. Oualalou fera-t-il campagne ? Pas du tout, « je ne suis pas un homme de campagne et les usfpéistes me connaissent parfaitement », précisant que « nous ne nous permettrons pas de porter atteinte mutuellement, que tous les candidats auront leur valeur ajoutée et que le système choisi va permettre à tout le monde d’être représenté ». Pour le reste, il a refusé de donner plus de précisions sur les éventuels membres de sa liste, mais un seul principe est requis : l’éthique. « La politique et l’éthique ne sont pas contradictoires » a-t-il conclu.