FRANE

VALSE D'ESPIONS A LONDON-BRIDGE IIème CHAPITRE page 2

X, marchait d'un pas rapide car il avait hâte de rencontrer son interlocuteur tant la curiosité l'animait pour cette nouvelle affaire qu'on lui confiait. Il se sentait néemmoins,épié depuis au moins une demi-heure regardant de temps à autre derrière lui se doutant que sa venue ne risquait pas d'être anonyme. Un jeune homme à l'allure "Grunge", jean's troué avec un vieux cuir sur un tee-short crasseux faisant mine de s'arrêter par moment, avait l'air de s'interresser à lui mais, il remarqua un autre homme habillé lui, de manière plus sobre avec un tantinet sérieux. Pas de doute se dit-il, la cible c'était lui. Il lui fallait trouver un subterfuge pour ne pas les amener au contact de son interlocuteur afin de pas compromettre l'opération qui devait démarrer dès qu'il aurait pris connaissance des informations lui étant destinées. Le long du quai, il y avait un restaurant japonais et trois pubs dont un était superbement décoré . L'envie d'un verre se fit sentir aussi, il prit la peine d'y entrer pour voir si ces mystérieux accompagnateurs lui emboiterait le pas. Le "Grunge" s'arrêta devant la devanture lisant la liste des boissons jetant un regard dans le coin vers l'X puis s'en alla. Ce fut au tour du "sobre" d'arriver celui là, entra sans hésitation prenant même la peine de s'assoir presqu'en face d'X. Un duel débuta au niveau des regards croisés sûr , qu'il était russe pensa t-il vu l'allure. Un enfant d'une dizaine d'années, tapa sur son épaule gauche et lui tendit une enveloppe. Après une rapide observation de la salle X ne remarquant  rien de particulier ouvrit  ce mystérieux courrier dans lequel un message l'invitait à remettre le rendez vous dans la nuit sans préciser d'heures. Son scotch wisky coca, il le dégusta très lentement histoire d'énerver son voisin de table le "sobre" rêvant que celui-ci finalement abandonne et s'en aille car cet après-midi il ne lui donnerait pas le change. Apparemment, beaucoup de monde sillonnerait les quais aujourd'hui se disait-il.

FIN DE L'EPISODE