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En Route

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Maroc - Togo : Déclarations d'aprés-matc Publié le Dimanche 21 Juin 2009 à 12:27:01
 

Date de publication : 21/06/2009

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Lemerre marocVoici les déclarations recueillies au terme de la rencontre Maroc-Togo (0-0), disputée samedi au complexe sportif Prince Moulay Abdellah à Rabat, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010 de football (groupe A):.

- Roger Lemerre, entraîneur de la sélection marocaine : "C'est un score qu'on peut regretter. Les joueurs se sont préparés depuis le 28 mai et ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour réaliser les meilleurs résultats.

Nous avons subi les aléas du football: Au Cameroun, le même groupe a eu une très bonne prestation avec une solidarité exemplaire.

La présence d'Adebayor ne devait pas changer grande chose à l'issue de la rencontre, puisque avec ce même joueur en lice les Togolais ont perdu devant le Gabon (3-0) ".

- Jean Thissen, entraîneur de la sélection togolaise : "Nous sommes venus chercher le point du nul qui est important pour nous. Mais je suis sûr que si je disposais aujourd'hui d'un attaquant comme Adebayor, la donne aurait été changée et on aurait pu exploiter les espaces laissés par l'équipe marocaine qui était obligée d'attaquer.

L'équipe marocaine a fait ce qu'il fallait mais elle a butté sur une équipe togolaise très volontaire, très bien organisée tactiquement et qui a respecté strictement les consignes. Les Marocains n'ont pas eu non plus de chance.

C'est un résultat très encourageant qui nous maintient en course pour la Coupe du monde".

Afficher le commentaire. Dernier par boutique entièrement consacrée aux peluches le 06-09-2013 à 10h50 - Permalien - Partager
Coupe du monde 2010 : La tâche se complique Publié le Dimanche 21 Juin 2009 à 12:26:03
 

Date de publication : 21/06/2009

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Les Lions hypothèquent sérieusement leurs chances après un nul très décevant concédé ce Samedi face à la sélection Togolaise au Complèxe Sportif Moulay Abdellah. Roger Lemaire a choisi de reconduire les acteurs de la rencontre de Yaoundé face aux Lions Indomptables du Cameroune avec Nadir Lamyaghri dans le but, El Kaddouri, Zemmama, Basser, Erbate, Ahmadi, Kharja, Hadji, El Hamdaoui, El Mouttaki et Chafni. Dans un match à sens unique, les Lions ont pris d’assaut le but Togolais dès les premières minutes, passe en profondeur d’El Ahmadi vers Hadji qui se retrouve face à face avec le gardien Togolais Akanava Dodji mais son tir a été arrêté par ce dernier.

Les Lions continuent leur quête d’une précieuse victoire qui leur permettrait de se relancer dans cette compétition, mais la désorganisation de leur jeu et la mauvaise inspiration des joueurs les ont empêché de concrétiser leur rêve de victoire.

A la 31e minute, une belle passe en profondeur de Basser place Hadji dans une très bonne situation sur la droite du but Togolais, il tente un grand pond sur Abdoulgafar Mamah, qui dévie le ballon de la main dans la surface de réparation. L’arbitre de la rencontre Monsieur Wellington Kaoma siffle alors un penalty pour les Lions, penalty qui sonne comme une délivrance pour une équipe Marocaine incapable de marquer. Mounir EL Hamdaoui s’occupe de tirer, il tire très fort mais au dessus la barre et le score reste inchangé. Le match continue sur le même rythme jusqu’à la pause.

Au début de la deuxième période, l’équipe Togolaise aura une belle occasion pour ouvrir le score dès la première minute, après une belle passe du Moustapha Salifou dans le dos des défenseurs à Mohamed Kader qui drible Basser puis tire, son ballon est passé à quelques centimètres du poteau gauche de Lamyaghri.

A l’heure de jeu, Lemaire injecte du sang neuf dans l’effectif avec l’entrée de Nabil Baha à la 63e à la place d’El Hamdaoui et Rafik Abdessamad à la place de Chafni à la 70e. Le niveau de la prestation des Lions s’est un petit peu amélioré après ces deux changements avec des incursions toniques de Baha et surtout grâce à la précision du pied de Zemmama, ce dernier a manqué de réussite quand son tir a buté sur le poteau droit de Dodji, mais tous ces effort n’arriveront pas à changer le score qui restera vierge jusqu’au sifflet final de monsieur Kaoma.

Avec seulement deux points en trois rencontres dont deux à domicile le Maroc se retrouve à la troisième place provisoire du groupe A derrière le Gabon et le Togo et se retrouve obligé de ramener les trois points de la victoire des pelouses d’Accra le 5 septembre et Libreville le 10 octobre s’il veut être encore présent dans la compétition lors du tant attendu Maroc – Cameroune du 14 novembre 2009.

Les protégés de Roger Lemaire peuvent avoir beaucoup de regret ce soir car ils ont joué face à une sélection Togolaise à leur portée et devant un public Rbati acquis. Le coach national a encore beaucoup de pain sur la planche car non seulement le rêve du mondial africain s’éloigne un peu plus après chaque match, mais aussi la qualification des Lions à la CAN 2010 est sérieusement compromise.

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Coupe du monde 2010 : La tâche se complique Publié le Dimanche 21 Juin 2009 à 12:25:49
 

Date de publication : 21/06/2009

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Les Lions hypothèquent sérieusement leurs chances après un nul très décevant concédé ce Samedi face à la sélection Togolaise au Complèxe Sportif Moulay Abdellah. Roger Lemaire a choisi de reconduire les acteurs de la rencontre de Yaoundé face aux Lions Indomptables du Cameroune avec Nadir Lamyaghri dans le but, El Kaddouri, Zemmama, Basser, Erbate, Ahmadi, Kharja, Hadji, El Hamdaoui, El Mouttaki et Chafni. Dans un match à sens unique, les Lions ont pris d’assaut le but Togolais dès les premières minutes, passe en profondeur d’El Ahmadi vers Hadji qui se retrouve face à face avec le gardien Togolais Akanava Dodji mais son tir a été arrêté par ce dernier.

Les Lions continuent leur quête d’une précieuse victoire qui leur permettrait de se relancer dans cette compétition, mais la désorganisation de leur jeu et la mauvaise inspiration des joueurs les ont empêché de concrétiser leur rêve de victoire.

A la 31e minute, une belle passe en profondeur de Basser place Hadji dans une très bonne situation sur la droite du but Togolais, il tente un grand pond sur Abdoulgafar Mamah, qui dévie le ballon de la main dans la surface de réparation. L’arbitre de la rencontre Monsieur Wellington Kaoma siffle alors un penalty pour les Lions, penalty qui sonne comme une délivrance pour une équipe Marocaine incapable de marquer. Mounir EL Hamdaoui s’occupe de tirer, il tire très fort mais au dessus la barre et le score reste inchangé. Le match continue sur le même rythme jusqu’à la pause.

Au début de la deuxième période, l’équipe Togolaise aura une belle occasion pour ouvrir le score dès la première minute, après une belle passe du Moustapha Salifou dans le dos des défenseurs à Mohamed Kader qui drible Basser puis tire, son ballon est passé à quelques centimètres du poteau gauche de Lamyaghri.

A l’heure de jeu, Lemaire injecte du sang neuf dans l’effectif avec l’entrée de Nabil Baha à la 63e à la place d’El Hamdaoui et Rafik Abdessamad à la place de Chafni à la 70e. Le niveau de la prestation des Lions s’est un petit peu amélioré après ces deux changements avec des incursions toniques de Baha et surtout grâce à la précision du pied de Zemmama, ce dernier a manqué de réussite quand son tir a buté sur le poteau droit de Dodji, mais tous ces effort n’arriveront pas à changer le score qui restera vierge jusqu’au sifflet final de monsieur Kaoma.

Avec seulement deux points en trois rencontres dont deux à domicile le Maroc se retrouve à la troisième place provisoire du groupe A derrière le Gabon et le Togo et se retrouve obligé de ramener les trois points de la victoire des pelouses d’Accra le 5 septembre et Libreville le 10 octobre s’il veut être encore présent dans la compétition lors du tant attendu Maroc – Cameroune du 14 novembre 2009.

Les protégés de Roger Lemaire peuvent avoir beaucoup de regret ce soir car ils ont joué face à une sélection Togolaise à leur portée et devant un public Rbati acquis. Le coach national a encore beaucoup de pain sur la planche car non seulement le rêve du mondial africain s’éloigne un peu plus après chaque match, mais aussi la qualification des Lions à la CAN 2010 est sérieusement compromise.

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LES MIRACLES DE PADRE PIO Publié le Dimanche 17 Mai 2009 à 13:18:51

Miracles

                

Il est difficile de définir ce qu’est un «miracle».  Les miracles peuvent être considérés comme une manifestation surnaturelle; ou encore, comme un phénomène par lequel les lois de la nature subissent l’action d’une force supérieure, c’est-à-dire de la volonté de Dieu.  Il demeure que de nombreux miracles se sont produits au cours de la vie de Padre Pio de Pietrelcina.  Conscient que les miracles étaient de source divine, chaque fois où une personne venait le trouver pour le remercier d’une faveur spéciale, par exemple d’un miracle, il lui recommandait d’en remercier le Seigneur, seul capable d’opérer des miracles.

 

Padre Pio obtint l’un de ses premiers miracles en 1908.  Alors qu’il se trouvait au couvent de Montefusco, il eut l’idée de cueillir des châtaignes pour sa tante Daria, à Pietrelcina, qu’il aimait beaucoup.  Il plaça les châtaignes dans un petit sac.  Sa tante Daria reçut les châtaignes et les mangea, conservant en souvenir le petit sac.  Longtemps après, un soir, tante Daria approcha d’un tiroir une lampe à huile, pour y chercher quelque chose, oubliant que son mari gardait dans ce tiroir des cartouches d’armes à feu.  Une étincelle s’échappant de la lampe mit feu au tiroir et l’explosion atteint tante Daria au visage. Hurlant de douleur, tante Daria prit, dans la commode, le petit sac dans lequel abbé Pio lui avait envoyé les châtaignes et elle l’appliqua sur son visage.  Immédiatement, la douleur cessa et son visage ne montra, par la suite, aucune trace de brûlure.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pain étant rationné, un nombre croissant de gens se présentaient au couvent de Notre-Dame-de-Grâces pour demander la charité.  Un jour où les moines se rendaient au réfectoire, il ne restait qu’un demi-kilo de pain dans le panier.  La communauté récita son bénédicité et prit place au réfectoire pour manger la soupe.  Padre Pio, qui s’était arrêté à l’église, revint avec une grande quantité de baguettes de pain frais.  Son supérieur lui demanda où il avait trouvé tout ce pain.  Padre Pio répondit:  «Une pèlerine, à la porte, me l’a donné.»  Personne ne dit rien; tous avaient compris que seul Padre Pio pouvait rencontrer ce genre de «pèlerin».

Un matin, le sacristain avait oublié de faire consacrer les saintes espèces pour la communion.  Il n’en restait que quelques-unes dans le ciboire.  Après avoir terminé les confessions, Padre Pio commença de donner la communion aux fidèles, très nombreux. Non seulement ne manqua-t-il jamais de saintes espèces, mais après qu’il eut terminé, il en restait encore.

Un jour, l’une des filles spirituelles de Padre Pio s’était assise au bord de la rue pour lire une lettre de lui.  Or, le vent souffla et la lettre échappa des mains de la jeune fille.  Par bonheur, la lettre s’arrêta contre une pierre et la jeune femme put la récupérer.  Le lendemain, Padre Pio lui dit:  «La prochaine fois, prenez garde au vent.  Si je n’avais posé le pied sur ma lettre pour l’arrêter, elle aurait sûrement fini dans la vallée.»

L’une des filles spirituelles de Padre Pio, Madame Cléonice, a raconté:  «Pendant la dernière guerre, mon petit-fils fut fait prisonnier.  Sans nouvelles de lui pendant un an, nous le croyions tous mort.  Ses parents souffraient énormément.  Un jour, sa mère s’agenouilla aux pieds de Padre Pio, au confessionnal, et lui demanda:  «Dites-moi si mon fils est vivant.  Je ne m’en irai pas avant que vous me le disiez …»  Ému, Padre Pio leva vers elle un FOTO15.jpg (4797 byte)visage baigné de larmes et lui dit:  «Relève-toi et va en paix.»  Quelques jours après, ne pouvant plus supporter les pleurs des parents, je décidai de demander un miracle à Padre Pio; le cœur rempli d’espoir, je lui dis:  «Padre, je veux écrire à mon petit-fils Giovannino; je ne puis inscrire que son nom, car je ne connais pas l’adresse où il se trouve.  Vous et votre ange gardien peuvent nous indiquer où il est.  Padre Pio ne répondit pas.  Je rédigeai la lettre et, le soir, avant d’aller au lit, la posai sur ma table de chevet.  Le lendemain matin, à ma grande surprise, la lettre n’y était plus.  Émue, je m’empressai d’aller remercier Padre Pio, qui me dit:  «Remercie la Vierge».  Au bout d’une quinzaine de jours, toute la famille pleurait de joie, remerciant Dieu et Padre Pio, car mon petit-fils, que nous croyions mort, avait répondu à ma lettre.

Madame Luisa avait un fils qui était Officier de la Marine royale britannique.  Luisa priait tous les jours pour la conversion et pour le salut de son fils.  Un jour, elle rencontra, à San Giovanni Rotondo, un inconnu Anglais.  Il avait avec lui quelques journaux.  Luisa demanda à voir les journaux.  Or, ces derniers racontaient que le navire à bord duquel se trouvait son fils avait fait naufrage.  Consternée, elle courut trouver Padre Pio, qui lui demanda:  «Qui vous a dit que votre fils était mort?»  Puis, Padre Pio lui fournit le nom et l’adresse de l’hôtel où séjournait, en attente d’embarquement, le jeune officier, qui avait échappé au naufrage, dans l’océan Atlantique, du navire en question.  Luisa écrivit immédiatement une lettre à son fils et reçut une réponse de lui quelques jours plus tard.

L’on connaissait, à San Giovanni Rotondo, une femme très bonne.  Si bonne que Padre Pio disait que l’on pourrait la citer en exemple à certains confesseurs.  En d’autres mots, c’était une sainte femme.  Vers la fin du Carême, cette femme, du nom de Paolina, tomba gravement malade.  Les médecins n’entretenaient aucun espoir de la sauver.  Son époux, accompagné de leurs cinq fils, se rendit au couvent.  Ils supplièrent Padre Pio; les deux plus jeunes enfants s’agrippaient en pleurant au froc de Padre Pio.  Bouleversé, Padre Pio s’efforça de les consoler et leur promit de prier pour leur mère.  Au début de la Semaine Sainte, Padre Pio s’exprima différemment.  En effet, à ceux qui imploraient son intercession pour la guérison de Paolina, le Padre répondit avec assurance:  «Elle ressuscitera le jour de Pâques».  Le Vendredi Saint, Paolina perdit connaissance et, tôt le samedi, tomba dans le coma.  Au bout de quelques heures, elle ne bougea plus.  Elle semblait morte.  Quelques proches de Paolina, suivant la tradition, la revêtirent de sa robe nuptiale; d’autres, désespérés, coururent vers le couvent, où Padre Pio leur répéta:  «Elle ressuscitera ...».  Padre Pio s’en fut célébrer la sainte messe.  Au moment où Padre Pio commença à chanter le Gloria et pendant que les cloches volaient, annonçant la résurrection de Christ, la voix de Padre Pio se brisa d’un hoquet et ses yeux se remplirent de larmes.  Au même moment, Paolina ressuscita.  Sans aucune aide, elle se redressa sur son lit, puis s’agenouilla et récita trois fois, à haute voix, le Credo.  Puis elle se releva et sourit.  Était-elle guérie?  Était-elle ressuscitée?  Padre Pio avait dit:  «Elle ressuscitera»; il n’avait pas dit:  «elle guérira».  Lorsqu’on demanda à Paolina ce qui lui était arrivé pendant que tous la croyaient morte, elle se contenta de répondre, rougissant un peu:  «Je montais, je montais, contente ...  Comme j’entrais dans une grande lumière, je suis revenue en arrière, je suis revenue ...».

Une mère a raconté:  «Ma fille aînée, qui a vu le jour en 1953, fut sauvée en 1955 grâce à Padre Pio.  En effet, le matin du 6 janvier 1955, alors que mon mari et moi étions à la messe, la fillette, restée à la maison avec ses grands-parents et l’un de ses oncles, tomba dans une cuve d’eau bouillante.  Elle subit des brûlures au troisième degré à l’abdomen ainsi qu’à la partie postérieure du corps.  Je suppliai Padre Pio de nous aider à sauver la fillette.  Le médecin, qui arriva une heure et demie après que nous l’eûmes appelé, n’administra aucun médicament et nous recommanda de conduire ma fille à l’hôpital, car il redoutait le pire.  Après le départ du médecin, je commençai à invoquer Padre Pio. Vers midi, alors que je me préparais pour me rendre à l’hôpital, ma fillette m’appela de sa chambre et me dit:  «Maman, les brûlures, elles sont parties.»  Je lui demandai qui les lui avait enlevées.  Elle me répondit:  «C’est Padre Pio qui est venu.  Il a posé sur mes brûlures les blessures de sa main.»  En effet, le corps de la fillette ne montrait plus aucune trace de brûlure.

Les paysans de San Giovanni Rotondo ont plaisir à relater cet événement.  C’était au printemps et les amandiers en fleurs annonçaient une récolte abondante.  Or, voici que les arbres furent atteints de chenilles:  une multitude de chenilles qui, avançant par bandes, s’attaquèrent aux fleurs et aux feuilles, puis à l’écorce.  Au bout de deux jours, après avoir inutilement tenté d’enrayer ce fléau, les propriétaires, dont plusieurs vivaient de cette culture, en parlèrent à Padre Pio.  De la fenêtre du couvent, le moine observa les amandiers infestés de chenilles et décida de les bénir.  Après avoir revêtu ses ornements sacerdotaux, il se mit à prier.  Quand il eut terminé, il traça, avec de l’eau bénite, en direction des arbres, un grand signe de croix.  Le lendemain, les chenilles avaient disparu, mais les branches des amandiers étaient dénudées comme des bâtons.  Malgré cela, la récolte, qui avait paru compromise, fut plus abondante que jamais.  Comment des arbres sans fleurs, aux branches dénudées, avaient-ils pu porter du fruit en si grande abondance? Nul ne le sait:  les meilleurs horticulteurs n’ont pu expliquer ce phénomène.

Dans le jardin du couvent de San Giovanni Rotondo, croissaient des cyprès, des arbres fruitiers et quelques pins çà et là.  Dans ce jardin, les après-midis d’été, Padre Pio aimait goûter, en compagnie d’amis ou de visiteurs, la douce fraîcheur de l’ombre.  Un jour, Padre Pio conversait, sous les arbres, avec un groupe de gens.  Soudain, toutes sortes d’espèces d’oiseaux, merles, moineaux, chardonnerets, ainsi que grillons et cigales, perchés sur les plus hautes branches ou tapis dans les buissons, se mirent à donner un véritable concert de pépiements, de roulades, de sifflements et de trilles.  Cette symphonie improvisée parut ennuyer Padre Pio qui, levant les yeux et portant l’index à ses lèvres, dit aux oiseaux:  «Ça suffit, à présent!»  Aussitôt les oiseaux, les grillons et les cigales se turent, au grand ébahissement des visiteurs.  Comme saint François d’Assise, Padre Pio avait parlé aux oiseaux et ils lui avaient obéi!

Dans le jardin du couvent de San Giovanni Rotondo, croissaient des cyprès, des arbres fruitiers et quelques pins çà et là.  Dans ce jardin, les après-midis d’été, Padre Pio aimait goûter, en compagnie d’amis ou de visiteurs, la douce fraîcheur de l’ombre.  Un jour, Padre Pio conversait, sous les arbres, avec un groupe de gens.  Soudain, toutes sortes d’espèces d’oiseaux, merles, moineaux, chardonnerets, ainsi que grillons et cigales, perchés sur les plus hautes branches ou tapis dans les buissons, se mirent à donner un véritable concert de pépiements, de roulades, de sifflements et de trilles.  Cette symphonie improvisée parut ennuyer Padre Pio qui, levant les yeux et portant l’index à ses lèvres, dit aux oiseaux:  «Ça suffit, à présent!»  Aussitôt les oiseaux, les grillons et les cigales se turent, au grand ébahissement des visiteurs.  Comme saint François d’Assise, Padre Pio avait parlé aux oiseaux et ils lui avaient obéi!

Abbé Onorato a raconté:  «J’allai à San Giovanni Rotondo, en compagnie d’un ami, à motocyclette de modèle «Guêpe 125».  J’arrivai au couvent un peu avant l’heure du déjeuner.  Au réfectoire, après avoir fait mes salutations au supérieur, j’allai embrasser la main de Padre Pio, qui me dit d’un air taquin:  «Alors, mon garçon, est-ce que la «guêpe» t’a piqué?»  Padre Pio savait donc par quel moyen je m’étais rendu au couvent.  Le lendemain matin, toujours avec la «guêpe», nous partîmes pour Saint-Michel.  À mi-chemin, en panne d’essence, il nous fallut utiliser le réservoir de réserve; nous résolûmes de faire le plein à mont San Angelo.  Mais il n’y avait pas de poste d’essence d’ouvert à cette heure.  Nous décidâmes de retourner à San Giovanni Rotondo, espérant y trouver quelqu’un qui pourrait nous dépanner.  J’avais un peu honte, pensant que cet incident me donnerait piètre figure auprès des confrères qui m’attendaient pour déjeuner.  Nous avions à peine parcouru quelques kilomètres que le moteur se mit à hésiter, puis s’arrêta. Le réservoir était vide.  Non sans déception, je fis remarquer à mon ami qu’il restait seulement une dizaine de minutes avant l’heure du déjeuner.  C’est alors que mon ami, à la fois par dépit et par solidarité, donna un solide coup à la pédale d’allumage.  La «guêpe» démarra.  Sans nous poser de questions, nous rentrâmes au couvent et, juste comme nous arrivions, le moteur de la moto s’arrêta.  Nous examinâmes à nouveau le réservoir:  comme la première fois, il était vide.  Plus que cinq minutes avant déjeuner: en cinq minutes, nous avions parcouru quinze kilomètres, ce qui équivalait à 180 kilomètres à l’heure …  sans essence!  J’entrai en couvent juste comme mes confrères descendaient pour le déjeuner. J’allai au-devant de Padre Pio, qui m’adressa un mystérieux sourire …»

Maria, mère d’un enfant qui était tombé malade peu après sa naissance, apprit que le bambin souffrait d’un mal mystérieux et probablement incurable.  Après avoir entendu les sombres pronostics des médecins, Maria décida de se rendre à San Giovanni Rotondo. Elle habitait une région située de l’autre côté des Pouilles, mais avait beaucoup entendu parler d’un moine stigmatisé qui avait obtenu des miracles, guérissait les malades et rendait espoir aux malheureux.  Pendant ce long voyage, le bambin mourut.  Après l’avoir veillé toute la nuit à bord du train, Maria l’enveloppa de vêtements et le coucha dans sa mallette.  Le lendemain, elle arriva à San Giovanni Rotondo, consternée d’avoir perdu son fils, auquel elle tenait plus que tout, mais toujours animée d’une grande foi.  Le soir, elle fit la queue pour se confesser au moine du Gargano, serrant étroitement la mallette où elle avait placé le corps de son enfant, maintenant décédé depuis plus de vingt-quatre heures.  Quand elle arriva devant Padre Pio, qui était incliné dans le confessionnal, priant, Maria s’agenouilla, pleurant à chaudes larmes, et implora son aide. Il la regarda intensément.  Maria ouvrit la mallette et il lui montra le petit corps inerte. Profondément ému, bouleversé par la douleur de cette mère, Padre Pio prit l’enfant, posa sur sa tête l’une de ses mains stigmatisées; puis, levant les yeux au ciel, il fit une prière. Peu après, l’enfant remua d’abord les jambes, puis les bras, paraissant s’éveiller d’un long sommeil.  Padre Pio dit à Maria:  «Mère, pourquoi cries-tu, ne vois-tu pas que ton fils dort?»   Mais les cris de la femme attirèrent l’attention de la foule et provoquèrent une ovation.  Tous parlèrent du miracle.  C’était en mai 1925 et les télégraphes du monde entier ont transmis la nouvelle de l’humble moine qui guérissait les estropiés et ressuscitait les morts.

Un soir, un ingénieur en visite au couvent s’aperçut, au moment de repartir, qu’il pleuvait à verse.  Il dit à Padre Pio:  «Je n’ai pas de parapluie …  Pouvez-vous m’héberger jusqu’à demain?  Sinon, je serai complètement détrempé!»  Padre Pio répondit: «Malheureusement, mon fils, ce n’est pas possible.  N’aie crainte:  je t’accompagnerai.» L’ingénieur songea en lui-même qu’il pouvait se passer de cette épreuve, même adoucie par l’assistance spirituelle de Padre Pio.  Il coiffa son chapeau, releva son col et commença de parcourir les deux kilomètres qui le séparaient de chez lui.  Or, à peine avait-il quitté le couvent que la pluie se changea en bruine, de sorte que quand il rentra à la pension de famille où il logeait, la portière s’exclama:  «Sainte Mère!  Vous devez être trempé jusqu’aux os!»  Il répondit:  «Pas du tout; il ne pleut plus.»  Les paysans firent: «Comment!  Vous dites qu’il ne pleut plus?  Mais c’est le déluge:  regardez!»  Ils sortirent sur le seuil et l’homme vit qu’effectivement, la pluie s’était remise à tomber de plus belle.  Les paysans lui demandèrent comment il avait fait pour parcourir au sec les deux kilomètres.  Il répondit:  «Padre Pio m’a assuré qu’il m’accompagnerait …»  Les paysans répondirent:  «Ah, si Padre Pio vous l’a dit …»  Puis tout le monde se mit à table.  La femme, apportant la soupière, ne put s’empêcher d’ajouter:  «Assurément, la compagnie de Padre Pio vaut mieux que tous les parapluies!»

Un homme d’Ascoli Piceno a raconté:  «À la fin des années cinquante, je vins à San Giovanni Rotondo avec mon épouse pour me confesser à Padre Pio.  Le soir, après avoir reçu quelques conseils accompagnés de reproches, j’étais encore dans le couloir du couvent.  Padre Pio m’aperçut et me dit:  «Que fais-tu encore ici?»  Inquiet, je répondis: «Le topolino ne démarre pas …»  Il me demanda:  «Qu’est-ce donc que ce topolino?»  Je répondis:  «C’est une voiture …»  Padre Pio me dit alors:  «Allons un peu voir cette voiture.»  Quand nous fûmes auprès de la voiture, Padre Pio m’invita à partir tranquille. Nous voyageâmes toute la nuit.  Le matin, j’allai conduire l’auto au garage pour en faire inspecter le système d’allumage.  Après vérification, le mécanicien déclara que le système électrique était défectueux et refusa absolument de croire que ma voiture, dans cet état, avait parcouru sans incident les 400 kilomètres séparant San Giovanni Rotondo d’Ascoli Piceno.  Partagé entre la stupeur et l’émerveillement, je remerciai mentalement Padre Pio.»

Padre Pio comprenait bien des choses à demi-mot.  Une femme du pays, qui était très bonne, apprit un jour que son mari était gravement malade.  Elle courut tout de suite au couvent, mais ne savait comment s’y prendre pour rencontrer Padre Pio.  En effet, pour se confesser à lui, il fallait attendre au moins trois jours.  Pendant la messe, la dame s’agitait, se démenait, allant tantôt à gauche, tantôt à droite, pleurant et confiant la santé de son mari à Notre-Dame-de-Grâces.  Pendant que Padre Pio entendait les confessions d’autres fidèles, la dame se comporta de même façon.  Plus tard, elle parvint à s’introduire dans le couloir devenu célèbre d’où elle pouvait apercevoir Padre Pio.  La regardant à peine, Padre Pio lui jeta un œil sévère:  «Femme de peu de foi, auras-tu bientôt fini de me casser la tête et de me bourdonner dans les oreilles?  Me crois-tu sourd?  Tu me l’as déjà dit des centaines de fois, de toutes les manières imaginables:  j’ai compris, j’ai compris.  Rentre chez toi:  tout va bien.»  La dame rentra à la maison et y trouva son mari guéri.

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LE SAINT PADRE PIO Publié le Vendredi 15 Mai 2009 à 21:09:15

Padre Pio


Saint Pio de Pietrelcina
Image:Padre Pio.jpg
Frères mineurs capucins
25 mai 1887 à Pietrelcina (Italie)
Mort 23 septembre 1968 à San Giovanni Rotondo
Vénéré dans Église catholique romaine
Béatifié 2 mai 1999
Canonisé 16 juin 2002
Fête 23 septembre
Attributs Généralement en bure de frère mineur capucin avec des mitaines, en train de bénir
Saint Patron

Padre Pio est le surnom d'un capucin et prêtre italien né Francesco Forgione, le 25 mai 1887 à Pietrelcina (province de Campanie, Italie), mort le 23 septembre 1968. Il avait pris le nom de Pie (en italien Pio) quand il rejoignit l'ordre des frères mineurs capucins. Il fut connu pour être le premier prêtre et l'un des rares hommes à qui l'on attribue des stigmates. Il a été canonisé par l'Église catholique romaine en 2002 sous le nom de Saint Pio de Pietrelcina.


Biographie 

Né de Orazio Forgione, agriculteur, et de Giuseppa Da Nunzio, il est baptisé le lendemain à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges) de Pietrelcina, où il mène une jeunesse pieuse, durant laquelle il aurait eu des visions mystiques ; dès cinq ans, Jésus-Christ lui serait ainsi apparu.[1] À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles[1]. Il rejoint l'Ordre des frères mineurs capucins le 22 janvier 1903 à Morcone. En raison de sa santé fragile, il retourne dans sa famille, puis est envoyé dans divers couvents.

Il est ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 et nommé à Santa Maria degli Angeli de Pietrelcina. Il est à partir du 4 septembre 1916 au couvent de San Giovanni Rotondo. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans le corps médical italien (19171918).

Dés 1911, il signale à son confesseur, l'apparition depuis un an, de signes rouges et de douleurs vives aux mains et aux pieds.[2]

Le 5 août 1918 puis le 20 septembre 1918, il manifeste des symptômes qui seront appelés transverbération (transpercement du cœur par un dard spirituel avec saignement réel) et stigmates (plaies du Christ sanguinolentes aux mains, aux pieds et au thorax), qu'il cherche à cacher avec des mitaines[3]. D'après le témoignage du Padre Pio :

« Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang. Je sentis mon coeur blessé par un dard de feu... Ce personnage disparut à ma vue et je m'aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! »[3]

Dès 1919, le Saint-Office s'occupe de son cas et fait examiner les stigmates par des médecins.

De 1924 à 1928, trois visiteurs apostoliques viendront enquêter auprès de lui. Des médecins et des psychiatres l'examinent, craignant des manifestations hystériques. Il est pourtant déclaré sain et sincère.[3]

Il est dès lors très critiqué, non du fait de son état, mais à cause des débordements des fidèles [4]; il est aussi remis en cause par sa hiérarchie qui voit dans sa popularité une menace et une dérive, et l'oblige le 23 mai 1931 à cesser toutes activités publiques, en célébrant la messe dans la chapelle intérieure du couvent puis dans sa cellule[1]. Des témoignages.[5]persistent cependant concernant des phénomènes surnaturels, notamment sur des fragrances insolites projetées à distance, en plus de l'odeur de sainteté qui l'accompagnait habituellement :

« ...il est fréquemment arrivé que des personnes... aient senti ce mystérieux parfum, à des distances énormes du couvent où se trouvait Padre Pio... »[5]

Durant toute sa vie, il aurait subi presque quotidiennement les attaques physiques et morales de « Satan » dont les « cosaques »[6], comme il les nommait, seraient venu nuitamment le frapper, faisant tant de bruit dans le monastère que certains moines, terrifiés, auraient demandé leur mutation.

Dès cette époque, le Padre Pio est considéré par la ferveur populaire comme un grand saint thaumaturge[7][8] du XXe siècle, ayant accompli une multitude de miracles de guérison instantanée en présence de nombreux témoins.[3] On lui prête également le don de bilocation (apparition simultanée en deux endroits)[3] , en plus de phénomènes particuliers telle l'hyperthermie (température très élevée du corps, au delà de 48°)[9] ou l'inédie (abstention prolongée de nourriture ou de boisson au delà de deux mois)[10] ou la connaissance de langues qui lui étaient étrangères[11]. La lévitation, bien que relayée par la rumeur, ne reçoit que le seul témoignage du Padre lui-même.[12].

Le 14 juillet 1933 le Saint-Office l'autorise à nouveau à célébrer des messes et à entendre des confessions.

Le 9 janvier 1940, il ébauche les plans pour une Casa Sollievo della Sofferenza « Maison pour soulager la souffrance ». Le dispensaire ouvre en 1954, mais l'inauguration officielle n'a lieu que le 5 mai 1956. À la même époque, le Padre Pio fonde des Groupes de prière afin de guérir et soulager les âmes.

Dès 1947, des mesures sont à nouveau prises à San Giovanni Rotondo suite à la visite du père général de l'ordre des Capucins, qui constate un certain désordre liturgique à cause de la piété excessive de certains fidèles.

À partir des années 1950 un immense scandale financier secoue le monde catholique italien. Des fonds ont été détournés pour des profits personnels et d'autres ont été placés à perte dans les magouilles du banquier Giuffré [13]: les Capucins, comme beaucoup d'autres, sont en faillite. Padre Pio n'est pas mis en cause dans cette affaire et il est ainsi relevé de ses vœux de pauvreté afin d'avoir toute liberté de gérer les fonds de ses fidèles pour la Casa Sollievo della Sofferenza. Il devait alors subir maintes brimades et persécutions de ses pairs qui tentaient de s'approprier son "trésor".

Le 30 juillet 1960 un nouveau visiteur apostolique vient examiner les troubles et constate une dévotion excessive amenant un commerce d'objets touchant Padre Pio, tels que des morceaux de tissus prétendument imbibés du sang des stigmates[7]. Suite à cette visite, le Saint-Office entreprend de limiter les apparitions publiques du Padre Pio qui a acquis une renommée en tant qu'ouvrier de miracles, œuvrant jusqu'à 19 heures par jour au sein de son église. En novembre 1961, le Supérieur de l'Ordre demande à Padre Pio de restituer les fonds des fidèles afin de renflouer les caisses - ce qu'il fit.

Ce n'est qu'à la demande expresse du pape Paul VI, qu'il est à nouveau pleinement autorisé à effectuer son office sans restriction, à partir du 30 janvier 1964.

Le 7 juillet 1968, le Padre Pio est victime d'une attaque. Le 22 septembre 1968, il célèbre la messe solennelle du cinquantenaire de ses stigmates qu'il exprime ainsi :

« Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés. »[1] .

Le soir même il reçoit l'extrême onction et s'éteint quelques heures plus tard, tôt le matin du 23 septembre 1968.

Selon Yves Chiron, « Lors des funérailles, alors que son cadavre reposait déjà dans la crypte, la foule de fervents réunis au dehors chanta des cantiques particulièrement aimés du Padre Pio. Soudain, on entendit des exclamations de joie : le Padre Pio apparaissait, souriant, le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule ! On voyait nettement sa bure, jusqu'au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de « Miraculo ! » de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux. Et ce dernier revint avec l'information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre. Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu'il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l'ordre d'ouvrir la fenêtre de la cellule du Padre et de tendre un drap blanc. Eh bien ! après un « Ah » de déception de la foule, retentirent soudain des « Oh ! Oh ! » joyeux et amusés : la « photo vivante » du Padre apparaissait à la fois sur toutes les vitres de cette façade du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces. »[14]

Vingt millions de personnes ont assisté à ses messes, et cinq millions s'y sont confessés.[15] On lui prête des guérisons miraculeuses de paralysies, tuberculoses, fractures, broncho-pneumonies, méningites, cécités et cancers, dont il attribue toujours humblement l'action à Jésus ou Marie[12] Par ailleurs, de nombreuses personnes déclarent s'être converties à la suite d'une rencontre avec lui[3].

Les investigations du Vatican 

Le Padre Pio a fait l'objet de deux investigations officielles conduites par les autorités du Saint-Siège dès le 20 mars 1983, qui conclurent à l'authenticité de certains miracles en 1990, après avoir rassemblé 73 témoignages en 104 volumes.[6]

Suite à l'avis favorable donné le 13 juin 1997 par la Congrégation pour la cause des saints, le Padre Pio est déclaré bienheureux le 2 mai 1999 et le 16 juin 2002, Jean-Paul II le canonise sous le nom de sanctus Pius de Pietrelcina tout en ouvrant une procédure de reconnaissance officielle des stigmates par l'Eglise. Sa tombe est ainsi devenue un haut lieu de pèlerinage.

Le 3 mars 2008, le Vatican a fait procéder à l'exhumation du corps de Padre Pio. Celui-ci a été déclaré en bon état de conservation générale, ses mains étant notamment incorrompues. Il est exposé sous verre à la vénération publique jusqu'en septembre 2009.

La question des stigmates 

Les « stigmates » de Padre Pio ont été examinés par des médecins à plusieurs reprises, en particulier à l'instigation de sa hiérarchie.

Les stigmates visibles.

Dès 1919, le Saint-Office mande le Dr L. Romanelli, de l'hôpital de Barletta, qui l'examine plusieurs fois en 1919 et 1920 :

«  La blessure du thorax montre clairement qu'elle n'est pas superficielle. Les mains et les pieds sont transpercés de part en part. »[3]

«  Je ne peux trouver une formulation clinique qui m'autorise à classer ces plaies. »[16]

Certains témoins disent avoir pu voir au travers des trous de ses mains qui n'auraient donc pas été superficielles[3].

En 1919, un médecin athée, le Pr Bignami, fait poser des scellés sur les bandages, pour écarter l'hypothèse de l'utilisation volontaire d'acide sur les plaies[3] En 1920 et 1925, le Dr Festa réexamine le Padre et conclut à :

« ... des phénomènes, reliés harmonieusement entre eux, qui se soustraient au contrôle des recherches objectives et de la science. »[3]

Le corps de Padre Pio ne comportait aucune trace de stigmates ou de cicatrices lors de l'examen post-mortem.[3]

En 2007, l'historien Sergio Luzzatto a défendu la thèse de la supercherie des stigmates de Padre Pio et de ses miracles. La nouveauté de son argumentation est de prendre appui sur un document jusqu'ici peu connu et présent aux archives du Vatican. Il s'agit du témoignage d'une pharmacienne qui affirme que le Padre Pio lui aurait passé commande, en 1919, et dans "le plus grand secret" de 4 grammes d'acide carbolique, prétextant qu'il en avait besoin pour désinfecter les seringues utilisées par lui et un autre frère pour vacciner, en l'absence de médecins, les membres du couvent contre la grippe espagnole. Sur cette base et celle des autres dénonciations mentionnées, l'auteur conclut à un truquage des plaies par Padre Pio[17],[18].

Cette thèse qui n'est pas nouvelle[19] a aussitôt été dénoncée par l'organe de l'Ordre des Capucins en invoquant le peu de crédibilité scientifique des allégations et la manipulation médiatique.[20]

Une procédure de reconnaissance des stigmates a été engagée lors de la canonisation de Padre Pio et n'a pas pour le moment abouti. A ce jour, seuls François d'Assise et Catherine de Sienne sont considérés par l'Église catholique romaine comme stigmatisés.

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