Le 50e anniversaire du début de la "bataille d’Alger" passe inaperçu en Algérie. Aucune manifestation particulière, pas une ligne dans la presse. Il faut dire que le 7 janvier 1957, date d’entrée dans la ville de milliers de parachutistes français menés par le général Massu, n’est pas la date symbole de la "bataille d’Alger" pour les Algériens.
Ici, on estime que ce choix du 7 janvier est purement "français" et qu’il correspond seulement à une vision française de l’histoire. S’il fallait vraiment une date pour marquer la "bataille d’Alger", ce serait plutôt, souligne Abbas Brahim, directeur du patrimoine historique et culturel au ministère des Moudjahidins (anciens combattants), la grève des huit jours, lancée par le FLN le 28 janvier 1957, l’assassinat de Larbi Ben M’Hidi le 3 mars 1957, ou encore, le 8 octobre suivant, la mort au champ d’honneur d’Ali Ammar, dit "Ali la pointe", de la jeune Hassiba Ben Bouali, de Mahmoud Boumahdi et de Yacef Omar, dit "petit Omar" (12 ans).
Ces quatre héros emblématiques de la "bataille d’Alger" ont été immortalisés par le film éponyme de Gillo Pontecorvo. A la Casbah, rien ne mentionne la maison où ils sont tombés. Mais il suffit de prononcer le nom d’"Ali la pointe" pour qu’aussitôt on vous explique comment vous rendre au 5 rue des Abderrames.
Peinte à la chaux, la maison est plongée dans le silence. On y entre un peu comme on pénètre dans une mosquée. Plastiquée par les parachutistes français, la demeure s’est effondrée, le 8 octobre 1957, entraînant dans sa chute l’écroulement de la maison voisine. Bilan : 17 morts dont 8 enfants. Reconstruit à l’identique, l’édifice est devenu le lieu témoin par excellence de la "bataille d’Alger".
Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture extérieure et intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation. La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu'offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s'appuyant les unes contre les autres depuis des siècles.
Noyau originel qui valut à la cité mauresque d'El-Djazaïr le surnom d'Alger-la-Blanche, la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu'on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s'écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.
Les premières études pour sauvegarder la vieille ville datent des années 1970, plusieurs plans d’aménagement, d’urbanisme, de rénovation et de mise en valeur ont été mis en place depuis.
Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture extérieure et intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation. La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu'offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s'appuyant les unes contre les autres depuis des siècles.
Noyau originel qui valut à la cité mauresque d'El-Djazaïr le surnom d'Alger-la-Blanche, la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu'on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s'écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.
Les premières études pour sauvegarder la vieille ville datent des années 1970, plusieurs plans d’aménagement, d’urbanisme, de rénovation et de mise en valeur ont été mis en place depuis.
La Casbah est classée, depuis décembre 1992, patrimoine mondial par l’UNESCO.