Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

universal_foot

Forza Barça

Henry, les raisons d'un départ Posté le Mercredi 27 Juin 2007 à 12h37

Régulièrement évoqué, le transfert de Thierry Henry d'Arsenal à Barcelone est cette fois scellé dans le marbre. Quelles raisons ont poussé l'ancien Monégasque à quitter le club londonien auquel il avait souvent répété sa fidélité ? Le départ de David Dein, ancien vice-président des Gunners, "a déclenché tout le processus", explique le Français dans un entretien accordé à L'Equipe. Dès lors, Henry redoutait, à l'instar d'Arsène Wenger qui n'a pas prolongé son contrat à Arsenal, que les ambitions du club de son coeur ne soient revus à la baisse...

Après avoir été adversaire, Henry et Puyol vont jouer sous le même maillot, celui du Barça.Après avoir été adversaire, Henry et Puyol vont jouer sous le même maillot, celui du Barça.

Le départ de Dein
C'est la clé principale à l'ouverture d'un transfert de Thierry Henry. Et l'intéressé ne s'en cache pas. "C'est vrai, je n'ai jamais pensé que ce serait possible (de partir d'Arsenal), explique l'international dans un entretien accordé à L'Equipe. Mais j'ai également répété que le départ de M. Dein (l'ancien vice-président d'Arsenal), qui faisait la relation entre le Board (le conseil d'administration) et les joueurs, avait déstabilisé le club et le coach. C'est ce qui a déclenché tout le processus, tout mon raisonnement." Alors qu'il avait résisté l'été dernier aux sirènes catalanes, Henry n'avait cette fois plus de raison de continuer de faire acte d'allégeance à Arsenal.

Plus qu'un simple supérieur hiérarchique, David Dein était en effet comme un père pour Henry, par ailleurs très proche de Darren Dein, le fils de David, qui s'occupe de ses intérêts et qu'il avait choisi comme témoin de mariage. Un père qui a été viré de la famille Gunners pour avoir soutenu Stan Kroeke, le milliardaire américain propriétaire des Denver Nuggets et actionnaire minoritaire du club, dans sa volonté de prendre le contrôle total d'Arsenal. Le départ de l'ancien président du G14 a donc précipité celui de Thierry Henry. Et c'est tout le château de cartes qui risque de s'effondrer...

Les doutes de Wenger
Après Patrick Vieira, David Dein et Thierry Henry, Arsène Wenger pourrait en effet être la prochaine figure de la dernière décennie d'Arsenal à faire ses valises. En refusant de prolonger son contrat avec les Gunners avec lesquels il n'est donc plus lié que jusque la fin du prochain exercice, l'ancien entraîneur de l'AS Monaco a fini de convaincre son attaquant vedette de s'exiler. Les huit années d'idylle entre Thierry Henry et Arsenal ont tenu en effet en grande partie à la présence de Wenger qui l'avait lancé à Monaco avant d'en faire le buteur qu'il est aujourd'hui en le replaçant dans l'axe lorsqu'il a débarqué de la Juventus de Turin en 1999.

"Ce sont deux personnes que j'avais exigées à mes côtés lorsque j'ai resigné mon contrat l'été dernier. (...) On ne peut jamais dire qu'une seule personne est plus grande qu'un club. Mais si deux personnes sont vraiment proches de l'être, c'est bien Arsène et M. Dein", répète d'ailleurs à l'envi le néo-Catalan. Pas persuadé que son mentor poursuivra l'aventure avec Arsenal au-delà de la saison prochaine, lassé de constater que l'érection de l'Emirates Stadium continue de restreindre l'enveloppe dédiée au recrutement, Thierry Henry a compris, comme beaucoup, qu'une page est en train de se tourner dans le club londonien. Et qu'elle n'est pas propice à assouvir la soif de titres du buteur français...

L'attrait du Barça
"J'ai toujours dit que si je m'en allais, je n'irais qu'à Barcelone." Henry se veut clair dans sa déclaration d'amour pour le club catalan, même s'il affirmait encore l'été dernier qu'il ne jouerait jamais en Espagne... "J'ai choisi ce club pour le football qu'il pratique, son histoire, son stade. Pour Frank Rijkaard avec lequel j'ai grandi en tant que joueur et pour lequel j'ai le plus grand respect. Comme pour les joueurs qui évoluent sous le maillot de Barcelone", précise Henry, redoutable communicant. Un peu, peut-être, aussi pour le salaire que lui propose le club phare de Barcelone, des émoluments estimés, avec les primes, à 10 millions par saison, soit 40% de plus que ce qu'il touchait à Londres.

L'argent n'est pas tout et la perspective de jouer dans l'un des plus grands clubs du monde a certainement pesé lourd dans la balance. D'autant que l'attaquant de l'équipe de France pourrait être aligné au côté de Samuel Eto'o, Ronaldihno et Lionel Messi pour former certainement le quatuor offensif le plus spectaculaire du Vieux Continent. Enfin, Henry, qui a avoué avoir couru, jeune, après "les autographes de Romario et de Stoïchkov", aura le privilège de porter le numéro 14, celui de Johan Cruyff, l'une des légendes du Barça. Beaucoup de raisons de se satisfaire de cette arrivée en Catalogne. Reste au futur ex-Londonien à s'adpater à la pression médiatique espagnole qu'on dit plus dure encore que celle des tabloïds anglais..

0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires