Us'trip

Il fait toujours aussi beau et chaud sur la Californie, nous en profitons pour une petite ballade matinale autour de la plage de Santa Barbara. On retrouvait un pti côté de Côte d'Azur, les palmiers, les belles voitures, la grande plage centrale, les maisons blanches ou colorées et surtout l'ambiance en générale. Un coin bien plaisant même si le gris était prédominant. On retrouve également, ces petites bébètes que nous avions vu le premier jour, un truc qui ressemble à des gros écureuils. Il y en avait de partout sur un parking, on pouvait les voir de très près, il y en même un que ça dérangeait et qu'il nous attaquait.

Ensuite direction, Summerland, une petite plage plus sauvage où l'on retrouve toutes ces petites bébètes qui après vérification s'appellent spermophiles de Californie. Sur la plage, beaucoup d'algues et sur l'eau, à proximité du bord aussi, pas très beau. Mais en regardant plus au fond, à l'horizon, c'est encore pire on distingue des plates-formes pétrolières par demi douzaine. Finalement les deux seuls choses qui attirreront notre attention sur cette plage ce sont les maisons qui la borde et ces petites pointes grises qui percent l'eau au niveau des algues. Des petits ailerons arrondis, un, deux... cinq; c'est bien des dauphins que l'on voit. On voit même un otarie et un pélican noir.

De retour sur la route pour Santa Monica, à chercher désespérement une route qui longe la mer, mais on devra se resigner à prendre l'autouroute, car les "riches" ont construit leurs belles maisons sur la plage et donc à part des culs de sac, il n'y a pas de routes et pour simplifier le panneau ''voie sans issue" n'existe pas ici.
Nous apercevons une blonde siliconnée sur la plage avec un maillot de bain rouge, nous arrivons sur Malibu. Les maisons sont encore plus belles ou du moins plus chères, c'est innondés de belles voitures, on est bien sur la Californie que nous connaissons à travers les séries. Les cabanes de sauveteurs nous rappellent Alerte à Malibu, mais grâce au beau temps, impossible de savoir si ils ont leur beau maillot de bain rouge. On sent aussi qu'on arrive dans le luxe car même l'accès à la plage est payant de 5$ à Malibu à 8$ à Santa Monica. Et pas possible de prendre à l'envers le parking, il y a des trucs pour vous crever les pneus si vous ne passez pas dans le bon sens.

Arrivé à Santa Monica, le soleil brille et nous revoyons ce bon vieux ciel bleu, un petit moment de plaisir avant de se lancer à la recherche de notre hôtel. On s'y prend tôt et pour cause dans ce labyrinthe géant qui s'appelle Los Angeles, 100 km de large par 100 km de long, il n'y a que des panneaux de rues, pas de panneau de direction, de noms de quartiers, par exemple un panneau vous indiquant la direction à prendre pour allez sur Hollywood ou Beverly Hills. Enfin quand vous êtes sur la bonne rue, une chance sur deux d'être dans le bon sens. Pas de chance, après 20 miles dans un sens c'était l'autre qu'il fallait prendre. L.A est un bon exercice de Self Control.