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KOUMBASSANJANE

NGUINBALE

Lutte contre les vols de bétails Posté le Jeudi 25 Mars 2010 à 17h10

Image"""""""Le Sénégal va bientôt fêter ses cinquante années d’indépendance. A cette occasion, le chef de l’Etat, sur proposition des services compétents, va gracier un certain nombre de citoyens à l’origine d’infractions à la loi pénale. Même si cet acte de générosité est de très haute portée, d’importantes mesures devraient être prises en amont si l’on veut lutter contre la délinquance galopante. Ces derniers qui vont bénéficier de cette grâce présidentielle, retourneront dans leurs terroirs respectifs et y retrouveront les mêmes personnes qui ont été leurs victimes. Les autorités judiciaires, de police et de gendarmerie seront encore une fois fustigées et invectivées par ces victimes qui ne comprennent et ne voudront jamais comprendre pourquoi ces délinquants sont remis en liberté. L’Assemblée Nationale par la voix de ses députés se remettra en scelle pour déplorer les nombreux cas de vols dans les circonscriptions.Tout cela pour dire que les cas de vol dans toutes leurs diversités ne seront éradiqués qu’avec des mesures fermes de la part des autorités du pays.

Ces décisions porteront précisément sur :-

Un maillage sécuritaire du territoire avec une mise en place de brigades de gendarmerie au niveau de chaque chef lieu de communauté rurale, de commissariats de police dans les chefs lieux de département,

            Le recrutement d’effectifs suffisants pour assurer le service dans ces unités

            La dotation de moyens automobiles et matériels à ces unités pour une bonne exécution du service journaliers ; toutes choses qui concourent à dissuader les délinquants.

            Une politique de réinsertion des libérés de prison afin d’éviter la récidive.

            La mise en place de mécanismes dont les objectifs seront de faire participer les retraités des services sus cités, dans la lutte contre la délinquance sous toutes ses formes.

            La stimulation des maisons de justice (nouvelle création) avec des moyens (matériels-humains et juridiques) plus accrus afin de réduire considérablement les sollicitations des juridictions surtout pour des affaires de quartier.

Cela permettra  à la justice, la police et la gendarmerie et les autres services assimilés d’être à l’origine ou confrontées à des procédures mal confectionnées, précipitées ou même bâclées.

Ainsi fait, le doute ne profitera plus au délinquant et les juges auront devant eux des procédures bien confectionnées et pourront juger selon leur intime conviction avec un minimum de risque de commettre des erreurs ou d’être abusés.

Lorsque ces dispositions auront été prises les cas de relaxe ou de remise en liberté ne causeront plus de troubles dans les quartiers. Ces dernières sont précisément occasionnées par :-

Causes de relaxe ou  mise en liberté provisoire-

Malgré un travail parfait en amont de ces affaires par les services compétents, les délinquants échappent à la justice avec la participation légale des avocats qui savent convaincre les tribunaux et cours en attaquant des procédures rapidement évacuées, mal confectionnées, bâclées ou avec parfois des vices de forme. Ces cas sont généralement la résultante d’un manque de formation ou de remise à niveau des agents de répression.

Il arrive aussi que la victime, pour mieux  asseoir sa version, s’aventure à berner les enquêteurs en donnant des détails trop biens agencés ou fabulés sur l’affaire ; avant de se confondre par la suite devant la juridiction de jugement ; faussant toute une procédure et parfois même provoquant des erreurs judiciaires.

 Parfois le délinquant se trouve être un militant engagé et distingué d’un quelconque parti politique pour que les responsables se mettent à l’œuvre afin de le faire libérer ; oubliant les victimes qui sont aussi des compatriotes appartenant à d’autres formations politiques ou sont de simple citoyens.

  Aussi, la justice était redoutée et voilà que maintenant les auteurs d’infractions à la loi pénale la préfèrent tellement qu’ils la pratique et ont beaucoup plus de chance de s’en sortir que de subir un emprisonnement.

. Afin de bien et mieux protéger les citoyens et leurs biens, des assisses sur la justice doivent être organisées avec des thèmes ouverts aux éleveurs surtout afin qu’ils participent à l’élaboration de mécanismes aptes à éradiquer ce fléau.

 

Un commentaire. Dernier par badji le 31-03-2010 à 18h05 - Permalien - Partager
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