http://ecomusee-brenne.eklablog.fr/
La commune est située à l'extrême sud-ouest du département de l'Indre, dans la région naturelle du Boischaut Nord, au sein du parc naturel régional de la Brenne.
Elle se situe à 51 km de Châtellerault, 58 km de Châteauroux, 63 km de Poitiers, 66 km de Loches, 77 km de La Châtre, 89 km d'Issoudun, 112 km de Limoges, 114 km de Romorantin-Lanthenay, 117 km de Vierzon, 120 km de Tours, 131 km de Bourges, 135 km de Saint-Amand-Montrond, 140 km de Montluçon, 329 km de Paris.
Les communes limitrophes sont Saint-Aigny, Pouligny-Saint-Pierre, Douadic, Rosnay, Ruffec, Bélâbre, Mauvières et ConcremiersLes hameaux et lieu-dit sont Les Ages, Varennes, Avant, La Brassardière, Les Chézeaux, Muant, Madrolles, La Molière, Nervaux, Vilnet et Beauregard
À la frontière du Berry, du Poitou et de la Touraine, Le Blanc doit probablement son existence à la présence d'un gué permettant de traverser la Creuse. Quant à son étymologie, jusqu'ici obscure, elle n'a manifestement, à l'origine, aucun rapport avec la couleur. Tour à tour, la ville fut dénommée Oblincum, Oblenc, Oublanc, Doublanc, Du Blanc et enfin, Le Blanc.
Le cours de la Creuse, partageant la ville jusqu'à la fin de l'ancien régime, a influencé toute son histoire. Plus récente, la ville Basse, au nord, s'est formée autour de l'église St-Génitour, le long de la voie romaine. Elle dépendait intégralement de la province du Berry. La ville Haute, quant à elle, au sud, était partagée entre les provinces du Berry et du Poitou, se manifestant par la présence de deux places fortes opposées : le château (des) Naillac, berrichon, et le château du Donjon, poitevin, aujourd'hui disparu. Longtemps donc, l'administration de cette cité fut particulièrement complexe et les dissensions vives.
Au Moyen Âge, un pont reliait les deux villes, mais fut emporté par une crue en 1530. Pendant trois cents ans, le passage de la Creuse se fit par le bac. Le pont ne fut reconstruit qu'au début du XIXe siècle, entraînant de grands travaux d'urbanisme qui donnèrent au Blanc son aspect actuel.
De 1940 à 1942, Le Blanc est ville de garnison du 27e régiment d’infanterie, régiment de Bourgogne et du 6e bataillon du génie de l’armée d’armistice.
Au 44 route de Pouligny existait une maison close fréquentée par les soldats de la caserne Chanzy .
Hôtel de Ville : Le couvent des Augustins fondé au XIVe siècle, vendu comme bien national en 1792 est alors partagé entre différentes administrations et la mairie. Édifié contre l'ancienne chapelle, l'Hôtel de Ville, dans un style néo-classique avec sa façade rythmée par des pilastres plats, est entré en fonction en 1825
Maison de la Marquise : Acquise par Claude Dupin, arrière-grand-père de George Sand, qui acheta le marquisat du Blanc en 1739, cette maison, une des plus anciennes de la place, est dite "de la Marquise" en souvenir de Madame Dupin qui fut Dame du Blanc.
Quai Aubépin : Il fut créé à la fin du XVIIIe siècle, refait lors de la construction du pont à l'emplacement des murailles d'enceintes de la Ville Haute et bordé d'hôtels particuliers dont la maison d'Élisabeth Bichier des Ages, fondatrice de l'ordre des filles de la Croix. On peut y voir d'imposantes toitures ornées d'épis de faîtage en céramique.
Église Saint Cyran : Comprise dans l'enceinte de la "basse-cour" du château Naillac, église paroissiale, désaffectée en 1793, elle abrita jusqu'en 1270 le corps de Saint Cyran. Le contrefort situé à l'est du chevet est évidé pour accueillir une lanterne des morts. Remaniée au XVIIe siècle, grange au XIVe, l'église restaurée en 1985 abrite désormais des expositions temporaires.
Château Naillac : Il domine la Creuse de ses deux donjons depuis plus de 800 ans. Cette forteresse, plusieurs fois remaniée, a conservé une salle seigneuriale ornée d'une cheminée romane entourée de deux baies à colonnettes et la charpente intérieure d'un hourd du XVe siècle. Prison puis école pendant plus d'un siècle, il devient en 1986 le siège de l'Ecomusée de la Brenne et abrite l'exposition permanente "Des hommes, un pays, une histoire" mise en scène de façon ludique et attractive. Objets témoins, maquettes et reconstitutions offrent aux visiteurs les clefs du passé et du présent pour partir à la découverte de la Brenne.
Grande rue : Longtemps axe principale de la Ville Haute, la Grande rue était très animée. En témoignent les échoppes dont certaines se trouvent situées en contrebas de la rue actuelle, rehaussée au cours des temps. Les maisons les plus anciennes datent du XVe siècle.
Le Gué : C'est ici qu'à l'époque gallo-romaine un gué traversait la Creuse. Sur la rive gauche, l'ancien moulin à blé du XIXe siècle en filature de lin employant plus de 400 ouvriers, et possédant des machines à vapeur.
Église Saint-Génitour : L'église Saint-Génitour (classée Monument Historique), en ville-basse, devant laquelle passait, vers le gué, l'ancienne voie romaine de Bourges à Poitiers. À l'origine, un prieuré dédié à la Vierge, dépendance de l'abbaye de Déols au XIIe siècle. Agrandie au XIIIe siècle d'une nef, d'une chapelle au Sud du chœur à la fin du XVIe siècle, puis de deux chapelles Nord et Sud (première travée) au XVIIIe siècle, l'église Saint-Génitour conclue son édification au XIXe siècle par des bas-côtés et un ensemble mobilier destiné à enrichir cette église après les pillages qu'elle subie aux lendemains de la Révolution. La forte déviation du chœur par rapport à la nef (comme la proche abbaye de Fontgombault), trouve son origine dans les différentes campagnes d'agrandissement préservant l'ouverture des rues voisines. En 1998, des fresques sont mises à jour dans les voûtes du chœur, suite à la chute de plâtre des différentes campagnes de blanchissement de l'église au début du XIXe siècle.
Viaduc du Blanc : C'est le plus imposant monument de la ville, édifié de 1885 à 1886, ce viaduc permettait aux convois ferroviaires en provenance de Poitiers et Montmorillon de franchir la rivière à 38 mètres de hauteur, par une voie unique empruntant ses 21 arches et ses 528 mètres de longueur aujourd'hui parcourus lors d'une promenade ou d'une randonnée.
Caserne Chanzy : Imposant bâtiment militaire du XIXe siècle.
Écomusée de la Brenne : Installé dans le château féodal du XIIe siècle, l'Écomusée de la Brenne est incontournable pour qui veut appréhender et connaître ce territoire. L'écomusée nous parle des secrets de sa constitution géologique, de l'origine des étangs grâce à une carte interactive, de la vie agricole, des faux sauniers, du passé industriel avec maquette animée des forges de Bélâbre, de la Brenne actuelle et une exposition permanente "pour un voyage à travers le temps en Brenne".
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Maison des amis du Blanc : Deux maisons du XVe siècle abritent ses collections d'arts et traditions populaires, ainsi qu'un ensemble de cycles et vélocipèdes en souvenir de l'entreprise Dilecta. Les Amis du Blanc ont réalisé en 1971 l'arbre des métiers installé au carrefour de la Grande rue et de la rue de la Poterne. D'inspiration bavaroise, il rappelle la vie active d'un pays à travers les âges
Personnalités liées à la commune:
Jeanne Bichier des ages(Le Blanc, 5 juillet 1773-La Puye, 26 août 1838), fondatrice de la Congrégation des Filles de la Croix, religieuse, béatifiée en 1938, canonisée en 1949.
Pierre Barjot (1899-1960), amiral français, auteur de nombreux livres et articles sur l'aéronautique navale. Il fut commandant en chef des forces françaises au cours de l'expédition de Suez en 1956 (cité par le Dictionnaire encyclopédique Quillet, édition 1983). Une rue de la ville porte son nom.
Bernard Le Coq, acteur français né au Blanc.
Mado Robin, séjournait régulièrement au Blanc, chez l'une de ses sœurs, et y donna plusieurs concerts mémorables, notamment en 1952.
Soutine, demeura au Blanc de 1926 à 1928 au 17 boulevard Chanzy où il peint plusieurs toiles.
Soutine ''la maison blanche''
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1882 | 1884 | Henry Peyrot des Gachons | ||
1884 | 1885 | Pierre Page | ||
1885 | 1888 | Pierre Babb | ||
1888 | 1892 | Henry Peyrot des Gachons | ||
1892 | 1895 | Georges de Beauregard | ||
1895 | 1896 | Jules Rochoux | ||
1896 | 1899 | Georges de Beauregard | ||
1899 | 1900 | Justin Briault | ||
1900 | 1906 | Georges de Beauregard | ||
1906 | 1908 | Tissier | ||
1908 | 1912 | Joseph Blereau | ||
1912 | 1919 | Justin Briault | ||
1919 | 1924 | Georges Boistard | ||
1924 | 1929 | Théophile Boyer | ||
1929 | 1934 | Louis Fruchon | ||
1934 | 1941 | Pierre Babb | ||
1941 | 1944 | Désiré Chaussebourg | ||
1944 | 1959 | Ferdinand Seville | ||
1959 | 1971 | André Gasnier | ||
1971 | 1977 | Jean-Paul Mourot | ||
1977 | 1983 | René Thimel | ||
1983 | En cours | Jean-Paul Chanteguet |
Pour plus d'informations, recommandons l'excellent livre de Patrick Grosjean président des '''amis du Blanc''