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le congo que je connais

un amour de pays

dimanche 16 aout 2009 Posté le Vendredi 19 Mars 2010 à 10h07

 

Dimanche 16 août 2009

 J’ai rendu visite a un ami qui est rentré a l’hôpital après une crise de palu…j’y allais avec beaucoup d’appréhension…Je me disais j’y trouverai la misère sous sa forme la plus dégelasse, des couloirs d’hôpital sales, des hommes longeant les couloirs comme dans un asile du 19 éme siècle. Je me disais que j’allais sentir la mort à chaque couloir, et avoir a faire à un personnel de santé impoli, mal élevé, incompétent…bref des conditions dans lesquelles je n’ai aucune envie de me retrouver, ou même de mourir. Je pensais déjà aux conditions pitoyables dans lesquelles je le trouverai, j’étais déjà peinée.

Et ben quelle ne fut pas ma surprise ! Mon agréable surprise, toutes mes inquiétudes se sont envolées…d’abord les abords du bâtiment étaient propres a souhait un beau jardin, le gazon bien tendu, l’air frais. Je longeais les allées et je ressentais une quiétude, une ambiance reposante. Je me dirigeais vers les urgences, là ou il était censé être, le bâtiment était calme. A l’accueil, je fus reçus pas trois personnes en blouses blanches, sans doute l’accueil des urgences, qui m’indiquèrent la salle avec courtoisie, je rigolais même avec l’une d’entre elle qui me dis que si je me perdais que je repasse la voir, et qu’elle était su que je ne me retrouverai pas la salle…Dans ces couloirs un peu confus je l’avoue je rencontrais un autre personnel qui m’indiqua la salle dont j’étais à la recherche…pas de cri, pas d’agitation, pas d’odeurs d’éthers, pas d’odeurs d’antibiotique, pas d’odeurs, ces odeurs qui nous marquent quand nous allons à l’hôpital et qui ne nous donne plus jamais l’envie d’y mettre pieds, même si c’est indispensable…je dirai une odeur de mort. NON l’hôpital était sans odeur.

Quand je rentrais dans la salle qu’elle ne fut pas ma surprise de le voir correctement installé, il était dans une salle commune, par la suite il m’en donnera l’explication…mais son lit était moderne, il ne datait pas de matusalem, comme je l’avais vu ailleurs, des vieux lits des années soixante, tout écaillé, sans matelas, croyez moi l’hôpital m’a traumatisé…mais il était sur un beau lit d’hôpital, bon sa femme avait quand même apporter les draps, mais le lit était confortable, et alors une idée complètement idiote mais venue, c’est dans un lit comme ça que j’aimerai me retrouvais si je venais à l’hôpital…c’est un peu tordu je vous l’accorde, mais j’étais contente de voir dans quelles conditions il était tout simplement.

Il me racontait que les infirmières étaient chargées de mettre la serpierre tous les 3 heures. Quand un malade salissait, elle avaient l’obligation de mettre la propreté. Il n’y avait que l’air conditionné qui ne marchait pas. Mais j’ai longtemps discuté avec lui, oubliant le lieu où je me trouvais. Quand je sortais de là, j’étais joyeuse de l’avoir vu dans des bonnes conditions. Je marchais vers la sortie en aspirant une grande bouffée d’air dans cette cours paisible.

 

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