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le congo que je connais

un amour de pays

joyeux noel Posté le Vendredi 19 Mars 2010 à 12h37

Vendredi 25 décembre

C’est la fête de noël, dieu du ciel ça fait un bail que je ne vous ai pas parlé ! mon pays va bien. Rien de spécial, le train-train quotidien…mais au fait aujourd’hui c’est un jour universel, le monde entier fête ce jour, bon j’éxagére les musulmans ne le fêtent pas, les chinois non plus, mais bon disons que le 25 décembre est un jour international, c’est la fête de la nativité, devenue par la même occasion la fête des enfants. Au congo on l’a vite assimilé cette fête. Nous ne sommes pas en reste que le monde se rassure. Bien sur ce n’est pas paris ou new york et ses rues illuminées, ou rivalisent les gens en matières de décorations de Noel. D’ailleurs je me moquais des parisiens il y a quelque temps, mais je crois que c’est contagieux, car je rêvais d’aller voir paris en ces jours de fête, bon c’était juste une envie, cela me passera. Non brazza ne ressemble pas a paris ou new york. Brazza ne remble même pas à abidjan ou dakar…mais brazza n’est pas en reste.

Je suis sortie hier c’était le 24, ce que je ne fais pas d’habitude. Ma maman m’interdit de sortir les jours de fêtes…et oui, je n’oublie pas la leçon a bientôt 31 ans. Donc je suis allée saluer mes grands-méres et quelques personnes de la famille. Mon dieu que les congolais sont fous. Nos rues n’avaient rien a envier aux rushs de noel de new york ou paris. Les congolais grouillaient dans la ville commes des fourmis avec des sachets à la main . Ils sortaient des differents magasins de la place, les bras chargés de paquets, de sapins. J’avais l’impression que le monde allait s’arrêter au lendemain. Je m’en amusais et en même temps j’ai ressenti de la pitié, car je me suis dit que le salaire de tout un mois allait se désintégrer ce soir là. Voyant tout ce monde se ruer ainsi, je me demandais quelle mouche les avait piqué. J’étais dans mon taxi à regarder cette population marché et évidemment la voiture avancé a la vitesse d’une tortue. Meme le macadam était encombré par les voitures elles aussi engagées dans les courses de noel…ah oui il faudrait un jour que je vous parle des taxis…mais j’aborderais un vrai sujet un autre jour pour lheure je vous parlerai simlement du prix de la course. Il faut être honnête, le prix de la course  est quand même abordable par rapport a d’autres pays. Mais sinon les taxis du congo sont aussi malhonnêtes que les taxi d’ailleurs. Alors évidemment en ces moments de fêtes, les gens ont besoin de taxi pour se déplacer, et bien sur ces derniers ne se privent pas pour majorer le prix de la course…d’ailleurs là l’état devrait se positionner fermement et établir un prix fixe, parce que la population en perd son latin… donc le taxi me dit clairement que c’est a prendre ou a laisser…bien sur que j’en avais besoin donc j’ai accepté, comme beaucoup de congolais…me voila donc faisant le tour de la ville. Les congolais avaient la fièvre des achats…et puis le drame…les éléments naturels s’en sont mélés…une pluie diluvienne s’est abattue sur ces pauvres gens qui courraient dans tous les sens, principalement l’avenue de la paix ,de poto-poto a moungali pour faire les derniers achats de noel. Je dois préciser qu’il était 20 heures quand la flotte s’est mise a tomber. Ça cétait pour le commun des mortel ou plutôt des congolais…parce que pour le petit microcosme dont j’ai parlé un plus tôt, ces parisiens rentrés, les courses se passaient au score. ah le score il faudrait tout un chapitre aussi pour ce monument de la ville de Brazzaville. j’en parlerai, mais parlons d’abord de ces parisiens, donc un peu plus tot au score, vers midi,il me manquait deux ou trois truc a acheter, je rentre donc au score et la c’est l’horreur ! chaque centimétre du magasin était plein de gens et de chariots. Je remarquais que l’essentiel des gens étaient soit blanc, soit métisse, soit des noirs singeant leur parents récents, les gaulois…je ne suis pas raciste, je suis juste amusée de ces gens. Donc en avancant rapidement a travers les rayons pour trouver ce que je voulais, je tombais sur des petits troupeaux se faisant la bise, parlant avec des grands airs de bourgeois du 14eme arrondissement. Je n’avais qu’une seule envie ! m’echapper de ce magasin devenu zoo. C’était suréaliste.

En ce 24 décembre je voyageais entre deux mondes très différents, et moi venant de l’étranger je me sentais plus en harmonie avec cette population faisant ses achats dans ces échoppes locales, plutôt qu’avec ces parisiens soucieux de maintenir leur standing, avec le foie gras et les délices du score, superette élevèe au rang de super marché.

La pluie me forca donc à rentrer chez, bien heureuse de ne pas participer a cette folie de fêtes et de courses qui avaient pris possession de mes compatriotes.

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