Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Sev et Léo en Australie

Les choses sérieuses commencent Publié le Mardi 7 Octobre 2008 à 17:19:21

22-08-08

 

   Et voilà, une nouvelle journée commence. Nous nous levons, nous occupons des derniers détails pour quitter l'hôtel partons à la recherche de notre auberge de jeunesse. Nous arpentons les rues de Perth et trouvons un « backpacker » comme ils disent. Nous louons notre chambre pour une semaine et nous nous mettons en quête de notre future banque. Notre choix sur porte sur la « Commonwealth Bank ». Trop facile d'ouvrir un compte chez eux, le passeport et hop. Il est presque midi, nous retournons à l'hôtel chercher les bagages à la consigne pour les ramener à l'auberge. Léo est informé qu'il avait oublié ses chaussures dans la chambre, heureusement que nous avions laissé les bagages là-bas ! L'après-midi s'annonce chargé mais nous ne prenons pas le bus avant 14h15, alors ce sera une petite sieste pour nous deux. Finalement ce sera le bus de 14h45 car impossible de se sortir du lit plus tôt. Nous partons donc à la station de bus et attendons. Un problème survient : la station contient un nombreux assez édifiant de voies et nous n'arrivons pas à mettre la main sur la bonne. Nous ratons notre bus. Ca commence bien ! Nous décidons d'y aller à pied mais nous arrivons là-bas avec cinquante minutes de retard. Dommage cela avait l'air sympa comme appart ! Nous nous dirigeons alors vers l'arrêt de bus le plus proche pour partir en direction de notre deuxième rendez-vous. Nous traversons une bonne partie de la ville et finissons par trouver ce qui nous semble être la bonne adresse. Cette fois-ci nous sommes dix minutes en avance. Après avoir attendu plus de trois quarts d'heure nous décidons de nous en aller. A croire que les visites n'étaient pas faites pour nous aujourd'hui. Avant de rentrer nous repassons par l' «Alliance française ». Nous arrivons à l'auberge vers vingt heures et décidons d'un commun accord de nous coucher. Pas d'internet ce soir, trop de sommeil en retard.

 

Deux petites vues de la ville, une du centre-ville et une du Swan Bell Tower (un clocher qui contient au sein de son architecture une collection de cloches anciennes).

 

ImageImage

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Première journée à Perth Publié le Mardi 7 Octobre 2008 à 17:17:44

21-08-08

  

   Neuf heures et demie du mat, le réveil sonne. Euh c'est sûr on doit vraiment se lever là ? Après un quart d'heure, nous sommes enfin prêts. Nous descendons bien décidés à prendre un bon petit dej. Et là surprise, le petit dej n'est pas compris dans le prix. Nous devons remonter à la chambre pour le vérifier. Pris d'une flemme subite, d'une terrible envie de dormir et d'une légère vexation, nous ne ressortons de la chambre que vers dix heures dix. Le petit dej n'est plus servi, ce n'est pas grave nous n'avons plus faim non plus.

 

   Nous entamons l'exploration de la ville. Nous nous rendons à l'Alliance Française pour avoir des infos sur la vie ici à Perth. Après une bonne heure et demie de marche, nous y arrivons enfin. Tout le monde dans cette association a l'air d'être vraiment sympathique. Nous accaparons l'accès internet de l'association toute l'après-midi à la recherche d'appartements à visiter et d'auberges de jeunesse où passer nos prochains jours. Nous repartons de là vers 17h30. Il commence à faire nuit et le petit vent, qui souffle depuis le début de la journée, nous refroidit rapidement. Le retour en centre ville se fera en bus cette fois-ci. A notre retour, nous explorons un peu mieux le quartier près de l'hôtel et nous réalisons que les magasins ferment tous vers 17H. Il n'est que 19h et il va pourtant falloir que nous mangions. Repas local au MC Do.

 

   Retour à l'hôtel. Petit moment à regarder la télé et à écrire puis dodo. Il va falloir être en forme pour demain, le programme est un petit peu chargé. Banque et auberges de jeunesse le matin, visites de deux apparts l'aprem.

Ecrire un commentaire - Permalien - Partager
Carnet de route Publié le Mardi 7 Octobre 2008 à 17:16:01

19-08-08 C'est le grand départ!

 

Premier décollage, premières impressions

 

   Le stress monte petit à petit jusqu'a la salle d'embarquement. L'impression d'être dans un film américain au milieu des passagers qui attendent le départ dans les start in block. Derniers coups de fil et nous voila prêt pour l'embarquement. Seule la rampe d'accès nous sépare de l'avion. Et enfin c'est l'heure! Première fois que je prends l'avion et waouh! Je ne suis pas déçue. Pas d'hôtesse pour te prendre le carton d'embarquement et t'indiquer le sens dans lequel tu dois marcher... snif. Nous trouvons nos places, chic un hublot. Bon dommage on a bien une belle vue mais c'est sur un réacteur. Notre avion n'est pas si grand que ca en fin de compte. Voici venu le temps des instructions de sécurité: en allemand bien sur, puis en anglais. Je ne sais pas qui a dit que nous parlions le même anglais mais il ne connait pas notre pilote. Nous voyons ensuite apparaitre une hôtesse qui nous montre par des gestes pas vraiment approximatikfe comment attacher sa ceinture, se servir du masque et du gilet. Je ne sais pas si Gad s'exporte bien mais au moment de nous montrer les issues, elle était tordue de rire. Un petit coup d'œil par la fenêtre nous aide à nous rendre compte que nous nous dirigeons vers la piste.

 

   Et c'est parti pour le décollage. L'accélération d'un avion c'est quelque chose. Un grand coup de pied au derrière et l'impression qu'on va arracher la piste, les jambes qui tremblent et le ventre noué. Avide de découvrir tout ce qui se passe, je scrute la piste par le hublot alors que d'autres habitués ne daignent même pas lever la tête de leur journal. Nous décollons et nous nous élevons, la terre ferme s'éloigne à toute vitesse et le temps que je me retourne, nous passons au travers de la première couche de nuages. Un vrai rêve, une mer blanche duveteuse s'étend à perte de vue. Il ne ferait pas si froid là-haut je serais bien sortie m'amuser un peu parmi les cumulonimbus, les cirrus et les autres gentils habitants de la stratosphère. Nous devons encore monter pendant un petit moment alors nous trouvons de quoi nous occuper, des mots croisés ou de la lecture. Notre avion est au final assez petit et la séparation entre la 1ere classe et la classe éco est assez sommaire : un simple plexi au-dessus d'une rangée de fauteuils. En revanche, la différence se fait plus nette lorsqu'arrive l'heure du « petit encas ». Les cinq passagers de 1ere se voient offrir un vrai petit repas alors que nous, les cinquante passagers de la classe éco, nous devons choisir entre un mini sandwich au poulet ou un mini sandwich au fromage. Et ceci généreusement accompagné d'une barre de céréales. Vive la lutte des classes !

 

   Pas le temps de s'habituer à notre vol en haute altitude que nous amorçons notre descente vers Francfort. Le décollage est une expérience marrante, on est plaqué au siège ; en revanche l'atterrissage est nettement moins fun, le poids sur l'estomac qu'il vous fait ressentir n'a rien d'agréable à mon goût. Ce léger inconvénient mis à part, l'atterrissage a lui aussi un côté amusant : le moment où l'avion touche le sol, c'est un retour un peu brutal vers le plancher des vaches. Et l'aéroport vu des pistes…

 

   D'ailleurs cet aéroport de Francfort parlons-en. A l'atterrissage, dix minutes de bus nous attendent pour rejoindre le terminal. Nous découvrons au fur et à mesure la très grande taille de cet aéroport ainsi que la taille ridicule de notre avion par rapport aux gros porteurs de la Lufthansa. L'aéroport nous voici ! Notre impression se confirme, cet aéroport ne comporte pas moins de soixante-deux portes ! Fort heureusement, nous n'avons pas à changer de terminal. A peine arrivés, il nous faut déjà nous rendre à l'embarquement. Cette fois-ci nous ne trouvons pas une cinquantaine de personnes mais bel et bien deux cents âmes qui attendent patiemment de pouvoir s'installer confortablement pour leur vol de douze heures.

 

   L'embarquement commence et nous prenons place dans un gros porteur magnifique de Singapore Airlines et découvrons avec plaisir les écrans individuels et leurs télécommandes assorties. Un vaste choix s'offre à nous. Un rouleau de printemps tout chaud nous est apporté pour nous laver les mains, ainsi qu'une boisson et un paquet de cacahuètes grillées pour nous ouvrir l'appétit. On nous porte ensuite le menu. Je regrette presque de ne pas être végétarienne, ils ont été servis bien avant nous. Sinon pour le repas ce sera couleur locale : Kang gai. Ce doux nom désigne du poulet au curry à la mode de Singapour, des légumes et du riz. Et ceci est servi avec du saumon fumé et de la salade, des crackers, du fromage et une glace. Après cela on est lesté, on peut s'attaquer au film. Notre choix se porte sur « le scaphandre et le papillon », film français oblige. La nuit est déjà bien entamée, ce sera donc un gros dodo à la fin de la séance.

 

20-08-08

 

   Le lendemain, le décalage horaire fait son chemin, j'ai les yeux grands ouverts vers 9h30. Tout le monde dort encore, le silence règne. J'entreprends alors de commencer le journal sur le traitement de texte de nos chers petits écrans. La tâche est loin d'être aisée, taper sur un clavier « qwerty » grand comme une télécommande dans l'obscurité c'est vraiment la galère ! Deux heures et cinq lignes plus tard, je le transfère sur ma clef et décide de me consacrer plutôt à la musique. Le rouleau de printemps est de retour, nous allons manger. Omelette, boudin et pommes de terre en paillasson pour Léo ; vermicelles braisés, bœuf en lamelles et champignons pour moi. Le tout accompagné de tranches de fruits et d'un yaourt. Tout se passe bien jusqu'à la dernière bouchée de mes pâtes. Je tombe là sur une épice dont même Ducros n'a pas le secret et je m'arrache la bouche, la langue, le palais et tout ce qui va avec. S'ensuit le quart d'heure le plus long de ma vie à essayer d'éteindre le feu qui me ravage la bouche et me torture l'estomac. Au bout d'un yaourt et de deux verres de jus d'orange, cela se calme un peu. Le trajet est presque fini, nous atterrissons à seize heures à Singapour.

 

   Un changement de dernière minute nous permet de débarquer dans le terminal où nous embarquerons deux heures plus tard. Nous explorons donc ce terminal à la recherche de cette porte d'embarquement. Les escalators horizontaux qu'on ne voit que dans les films ? Nous en enchainons trois ! Après un rapide calcul, nous mesurons l'étendue de l'aéroport : il possède plus de quatre-vingt dix portes d'embarquement. L'enregistrement pour notre vol n'est pas ouvert alors nous flânons parmi les boutiques « duty free ». Deux cents mètres et un accès internet plus loin, je donne de brèves nouvelles à la famille par e-mail. L'heure de l'embarquement approche et la salle se remplie petit à petit. Nous allons à nouveau prendre un gros porteur. La sensation au décollage est la même que celle au départ de Francfort. L'avion de Marseille à côté c'était vraiment que dalle ! Quatre heures et demie de vol et un nouveau repas nous attendent, pour le film, nous verrons. Le repas ce sera pâtes et légumes en entrée, poulet à l'huile de sésame et gingembre, riz et haricots, fromage et glaces. Le sommeil me rattrape alors je tente une petite sieste avant d'atterrir.

 

21-08-08  Australie nous voilà!

 

   Nous voilà enfin arrivés, il est une heure du mat. Nous passons sans encombre le service d'immigration et le contrôle des bagages. Nous sortons de l'aéroport et partons à la recherche du taxi qui doit nous amener à l'hôtel. Après un long moment d'attente nous décidons de prendre un taxi. Le chauffeur d'origine yougoslave nous détaille l'architecture de la ville. A deux heures du mat c'est quand même compliqué de suivre. Nous arrivons à l'hôtel bien décidé à comprendre pourquoi personne n'est venu nous chercher. Nous apprenons alors que ce n'était pas un taxi qui devait nous prendre mais un bus. Nous montons alors à notre chambre et après un petit passage sur internet, nous nous mettons enfin au lit ; il est trois heures du mat. La journée de demain va être longue !

Afficher le commentaire. Dernier par marvellous marvier le 12-11-2008 à 14h45 - Permalien - Partager