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Publié le Samedi 11 Avril 2009 à 13:57:19

La coalition Sopi 2009 fait main basse sur le conseil municipal et régional, le PSA crie à la Fraude

 

C’est la fin du suspense à Tambacounda,  72 heures après le scrutin du 22 Mars dernier qui a vu la coalition Sopi 2009 et le parti Socialiste Authentique s’autoproclamer chacun vainqueur des joutes électorales. Les commissions régionales et départementales de recensement des votes ont publié les résultats qui donnent la coalition Sopi 2009 vainqueur des deux institutions en raflant la majorité des sièges. Seulement le Parti Socialiste Authentique qui est arrivé en deuxième position est loin d’accepter ce verdict. Souty Touré et ses partisans estiment qu’il y a un hold-up électoral qui leur a arraché la victoire.

C’est avec une majorité écrasante que la coalition Sopi 2009 a remporté les élections municipales et régionales à Tambacounda. Les résultats des élections pour le Conseil régional sont tombés les premiers, mardi après-midi, donnant la coalition Sopi 2009 vainqueur avec 37 siège sur les 50 mis en compétition. Selon la commission, les libéraux et leurs alliés ont totalisé près de 45 299 voix sur  95091 suffrages Valablement exprimé.  Le PSA arrive loin derrière avec 21 983 voix équivalent à 6 sièges à l’assemblée régionale, le même quota attribué à la coalition Benno siggil Sénégal  pour 20 861suffrages obtenus. Le PSd/ Janti Bi s’invite également dans la cours des grands avec un siège pour avoir totalisé le plus fort reste parmi les 8 partis et coalition de partis en compétition.

Le scénario est presque identique pour le scrutin municipal qui donne la victoire à la coalition Sopi 2009 avec une avance de 206 voix sur le PSA du maire sortant Souty Touré. Les libéraux et leurs allié se taillent la part du lion avec 42 conseillers, le PSA obtient 9, la coalition Benno Siggil Sénégal 5, Sunu PSDS gagne 4 sièges tandis que le Parti de la Réforme (PR), le PSd/ Jant Bi, le MRDS, la Coalition And Ligguey Sénégal, et And Dékkal Ngor se retrouvent chacun avec un siège de conseillers à la mairie.

Seulement, ces résultats sont très contestés par l’opposition, le Parti Socialiste Authentique en particulier qui crie au hold-up électoral. Selon Souty Touré et ses partisans, la lenteur apportée à la publication des résultats est une preuve palpable que les chiffres ont été manipulés au profit de la coalition Sopi 2009. Mieux, le secrétaire général du PSA, à travers un communiqué de presse, prend l’opinion à témoin pour dire que « tout a été mis en œuvre pour nos arracher la victoire, depuis le dépôt des listes jusqu’au dépouillement des votes. »

Souty Touré affirme que « Il est paradoxale que des responsables politiques du PDS soient tous battu dans leur propre bureau de vote, perdent dans leur lieu de votes et leur section pour ensuite se retrouver majoritaire aussi bien à l’élection municipale que régionale. »

Souty Touré et ses partisans se disent d’autant plus surpris par le verdict prononcé par les  commissions de recensement des votes au tribunal régional et département que leur formation a largement remporté des les principaux bureaux de votes de la commune érigé en centre témoin et qui totalise les 2/3 des suffrages. Pour autant, le maire sortant estime que les résultats publiés sont tous sauf ceux issu des urnes. C’est pourquoi ils exigent « l’annulation pure et simple des procès verbaux des bureaux du centre de vote de Quinzambougou et de Jean XXIII ou le scrutin s’est prolongé au-delà de 23heure, mais également en raison des incohérence noté dans certain PV. »

Des récriminations que la commission a jugé non fondées avant de poursuivre le décompte qui a donné la coalition Sopi  2009 vainqueur. Néanmoins, les socialistes authentiques disent ne pas se laisser faire et  entendent entreprendre le combat juridique pour que justice leur soit rendue.

Ousmane Diallo

 

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Après leur défaite dans la nouvelle commune Publié le Samedi 11 Avril 2009 à 13:43:36

Les militants du parti démocratique sénégalais dans le nouveau département de Koumpentoum ont toujours du mal à digérer leur déroute aux dernières élections locales. Ils accusent certains de leurs camarades de parti d’être à l’origine de la défaite de la coalition Sopi 2009 en votant sanction. C’est pourquoi le secrétaire général de la section communale et ses camarades exigent de la direction du parti l’exclusion des frondeurs, sans quoi ils vont aller voir ailleurs.

 

   Ils ont fini par rompre le silence, rongé certainement par l’amertume d’avoir perdu, et la colère d’être poussé dans la défaite par leurs  propres partisans. Les militants du parti démocratique sénégalais à Koumpentoum réunis autour de leur secrétaire général de section ont tiré le bilan de leur participation aux locale du 22 mars dernier sanctionnée par la perte de la nouvelle commune et de trois autres collectivités locales. Sans chercher loin, Samba Bocoum et ses camarades mettent cette débâcle sur le dos de la tendance de Mamadou Jean Ndiaye : « Jean Ndiaye et ses hommes se réclament du PDS alors qu’ils ont tenu un meeting de ralliement au PSA, ils ont battu campagne pour le PSA et ont donné ordre de vote sanctions contre le PDS au profit du PSA, donc ils sont responsables de ce qui s’est passé», nous confie Samba Bocoum très amer. « Nous soupçonnons aussi la main invisible de Khoureychi Thiam », poursuit notre interlocuteur par ailleurs président du conseil rural de la dite localité. « Khoureychi Thiam est venu à Koumpentoum, il a rencontré les frondeurs à notre insu, il a rendu visite à des marabouts qui ont donné des consigne de vote contre la coalition, donc M. Thiam est aussi suspect que ceux qu’il a rencontré. »

Pour Samba Bocoum « il ne faut pas que les frondeurs prétextent des investitures pour justifier leur acte car ils figurent en bonne position sur les listes de la coalition Sopi 2009 et qu’ils ne se réclament plus du PDS, car ce qu’ils ont fait est indigne d’un militant discipliné.»

Mieux, les responsables libéraux exigent de la direction du parti d’exclure tout bonnement ces frondeurs qui ont sanctionné le parti. « Conformément à l’article 5 de notre règlement intérieur, toute personne qui vote sanction doit être exclu des instances du PDS, donc la direction du parti doit prendre ses responsabilité.» Les militants libéraux de Koumpentoum ne semble badiner sur cette affaire, car il n’écarte pas l’idée d’aller voir ailleurs si la direction du parti ne les prend pas au sérieux.

De leur coté, les frondeurs semblent n’avoir rien regretté, loin s’en faut. La preuve, ils sont les premiers à faire une sortie pour remercier les militants qui les ont suivi dans leur logique de vote sanction. Pour les partisans de Mamadou Jean Ndiaye, leur menace était très claire pour ne pas être comprise. Ils avaient bien posé l’opération Pape Sémou égale vote sanction. Une démonstration de force qui a abouti à la débâcle du PDS dans la nouvelle commune de Koumpentoum ainsi que plusieurs autres collectivités locales.

Ousmane Diallo

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