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EC1n°28-Hegel-les grands hommes Posté le Jeudi 1 Avril 2010 à 15h20

HEGEL

Les grands hommes

 

  Ce sont maintenant les grands hommes historiques qui saisissent cet universel supérieur et font de lui leur but; ce sont eux qui réalisent ce but qui correspond au concept supérieur de l’Esprit. C’est pourquoi on doit les nommer des héros. Ils n’ont pas puisé leurs fins et leur vocation dans le cours des choses consacré par le système paisible et ordonné du régime. Leur justification n’est pas dans l’ordre existant, mais ils la tirent d’une autre source. C’est l’Esprit caché, encore souterrain, qui n’est pas encore parvenu à une existence actuelle, mais qui frappe contre le monde actuel parce qu’il le tient par une écorce qui ne convient pas au noyau qu’elle porte. Mais toutes les opinions, les fins et les idéaux qui représentent une déviation par rapport aux normes établies n’appartiennent pas pour autant à la réalité à venir. Les aventuriers de toute sorte ont de tels idéaux et leur activité correspond toujours à des représentations qui vont à l’encontre des conditions existantes. Mais le fait que ces représentations, ces bonnes raisons et ces principes généraux ne sont pas conformes à l’ordre existant ne les justifie pas. Les véritables buts ne peuvent surgir que du contenu que l’Esprit intérieur a lui-même élaboré en vertu de sa puissance absolue. Et les individus historiques sont ceux qui ont voulu et accompli non une chose imaginée et présumée, mais une chose juste et nécessaire et qu’ils l’ont compris parce qu’ils ont reçu intérieurement la révélation de ce qui est nécessaire et appartient réellement aux possibilités du temps.
  Il faut nuancer cette conception d’après laquelle ces figures ne sont que des Moments dans le développement de l’Idée. Ce concept est propre à la philosophie. Mais les individus historiques ne sont pas tenus de le connaître parce qu’ils sont des hommes d’action. En revanche, ils connaissent et veulent leur œuvre parce qu’elle correspond à l’époque. Et c’est de cela qu’il s’agit en fait. Leur affaire est de connaître le (nouvel) universel, le stade nécessaire et supérieur où est parvenu leur monde ; ils en font leur but et lui consacrent leur énergie. L’universel qu’ils ont accompli, ils l’ont puisé en eux-mêmes ; mais ils ne l’ont pas inventé ; il existait de toute éternité, mais il a été réalisé par eux et il est honoré en eux. Parce qu’il a puisé en eux-mêmes, en une source qui n’a pas encore surgi à la surface, ils ont l’air de s’appuyer uniquement sur leurs propres forces ; et la nouvelle situation du monde qu’ils créent et les actes qu’ils accomplissent sont en apparence un simple produit de leurs intérêts et de leur œuvre. Mais le Droit est de leur côté parce qu’ils sont lucides ; ils savent quelle est la vérité de leur monde et de leur temps ; ils connaissent le Concept, c’est-à-dire l’universel qui est en train de se produire et qui s’imposera à la prochaine étape. Les autres se rassemblent, comme nous l’avons dit, autour de leur bannière parce qu’ils expriment les tendances les plus profondes de l’époque. Leurs discours, leurs actes sont ce qu’il y a de mieux à leur époque. Les grands hommes de l’histoire doivent être compris en fonction de leur situation. Ce qu’il y a de plus admirable en eux c’est qu’ils sont devenus les organes de l’esprit substantiel : c’est en cela que réside le véritable rapport de l’individu à la substance universelle. Elle est la source de tout, l’unique but, la seule puissance ; elle est ce que ces grands hommes ont uniquement voulu : en eux, elle a cherché la satisfaction et elle a trouvé l’accomplissement. C’est pourquoi ces hommes ont eu la puissance dans le monde. Et c’est seulement parce que leurs buts étaient conformes aux buts de l’Esprit en soi et pour soi que le Droit — mais un Droit d’une espèce particulière — s’est absolument rangé à leur côté.   L’état du monde n’est pas encore connu. Le but est de l’amener à cette connaissance. Tel est bien le but des hommes historiques et c’est là qu’ils trouvent leur satisfaction. Ils sont conscients de l’impuissance de ce qui existe encore mais qui n’a qu’un semblant de réalité. L’Esprit qui a progressé à l’intérieur et qui est en train de sortir de la terre, a transcendé dans son concept le monde existant. Sa conscience de soi n’y trouve plus la satisfaction ; son insatisfaction montre qu’il ne sait pas encore ce qu’il veut. Ce qu’il veut n’existe pas encore de façon affirmative ; et il se place donc du côté négatif. Les individus historiques sont ceux qui ont dit les premiers ce que les hommes veulent. Il est difficile de savoir ce qu’on veut. On peut certes vouloir ceci ou cela, mais on reste dans le négatif et le mécontentement : la conscience de l’affirmatif peut fort bien faire défaut. Mais les grands hommes savent aussi que ce qu’ils veulent est l’affirmatif. C’est leur propre satisfaction qu’ils cherchent : ils n’agissent pas pour satisfaire les autres. S’ils voulaient satisfaire les autres, ils eussent eu beaucoup à faire parce que les autres ne savent pas ce que veut l’époque et ce qu’ils veulent eux-mêmes. Il serait vain de résister à ces personnalités historiques parce qu’elles sont irrésistiblement poussées à accomplir leur œuvre. Il appert par la suite qu’ils ont eu raison, et les autres, même s’ils ne croyaient pas que c’était bien ce qu’ils voulaient, s’y attachent et laissent faire. Car l’œuvre du grand homme exerce en eux et sur eux un pouvoir auquel ils ne peuvent pas résister, même s’ils le considèrent comme un pouvoir extérieur et étranger, même s’il va à l’encontre de ce qu’ils croient être leur volonté. Car l’Esprit en marche vers une nouvelle forme est l’âme interne de tous les individus ; il est leur intériorité inconsciente, que les grands hommes porteront à la conscience. Leur œuvre est donc ce que visait la véritable volonté des autres ; c’est pourquoi elle exerce sur eux un pouvoir qu’ils acceptent malgré les réticences de leur volonté consciente : s’ils suivent ces conducteurs d’âmes, c’est parce qu’ils sentent la puissance irrésistible de leur propre esprit intérieur venant à leur rencontre.
  Si, allant plus loin, nous jetons un regard sur la destinée de ces individus historiques, nous voyons qu’ils ont eu le bonheur d’être les agents d’un but qui constitue une étape dans la marche progressive de l’Esprit universel. Mais en tant que sujets distincts de leur substance, ils n’ont pas été ce qu’on appelle communément heureux. Ils n’ont pas voulu trouver le bonheur, mais atteindre leur but, et ce but, ils l’ont atteint par labeur pénible. Ils ont su trouver la satisfaction, réaliser leur but, le but universel. Placés devant un but aussi grand, ils se sont audacieusement proposé de le servir contre toute l’opinion des hommes. Ce n’est pas le bonheur qu’ils ont choisi, mais la peine, le combat et le travail pour leur but. Leur but une fois atteint, ils n’en sont pas venus à une paisible jouissance, ils n’ont pas été heureux. Leur être a été leur action, leur passion a déterminé toute leur nature, tout leur caractère. Leur but atteint, ils sont tombés comme des douilles vides. Ils ont eu peut-être du mal à aller jusqu’au bout de leur chemin ; et à l’instant où ils y sont arrivés, ils sont morts — jeunes comme Alexandre, assassinés comme César, déportés comme Napoléon —. Qu’ont-ils gagné ? peut-on se demander. Ce qu’ils ont gagné, c’est leur concept, leur but, ce qu’ils ont accompli. Ils n’ont rien gagné d’autre ; ils n’ont pas connu la jouissance paisible. C’est une affreuse consolation de savoir que les hommes historiques n’ont pas été ce qu’on appelle heureux. Mais seule la vie privée, laquelle ne peut exister que dans des conditions extérieures très différentes, peut connaître le bonheur. Ceux qui ont besoin d’une consolation aussi affreuse peuvent la chercher dans l’histoire. Mais seule la jalousie en a besoin, la jalousie qui est gênée par ce qui est grand et excellent et qui cherche à l’amoindrir et à lui trouver des défauts. Les grands ne furent grands que parce qu’ils ont été malheureux : ainsi raisonne la jalousie pour pouvoir supporter la grandeur et se mettre sur un pied d’égalité avec elle. Dans les temps modernes aussi, il a été abondamment prouvé que les princes ne sont pas heureux sur leur trône. On leur concède donc et l’on trouve tolérable de ne pas y être assis. Mais l’homme libre n’est point jaloux ; il reconnaît volontiers les grandes personnalités et s’en réjouit.
   Les grands hommes sont suivis par un cortège jaloux qui dénonce leurs passions comme des fautes. En effet, la forme de la passion peut s’appliquer à leur manifestation extérieure et, dans le jugement qu’on porte sur eux, il est possible de mettre l’accent sur le côté moral et dire que c’est leur passion qui les a poussés. En fait, ils ont été des passionnés, c’est-à-dire ils ont passionnément poursuivi leur but et lui ont consacré tout leur caractère, leur génie et leur tempérament. Ce qui est en soi et pour soi nécessaire se manifeste ici sous la forme de la passion. Ces grands hommes semblent obéir uniquement à leur passion, à leur caprice. Mais ce qu’ils veulent est l’Universel. C’est là leur côté pathétique. Leur passion est devenue l’énergie de leur moi ; sans la passion ils n’auraient rien pu produire.
  Le but de la passion est le même que celui de l’Idée : la passion est l’unité absolue du caractère et de l’Universel. Il y a quelque chose d’animal dans la manière dont l’Esprit dans sa particularité subjective s’identifie avec l’Idée.
  L’homme qui produit quelque chose de valable, y met toute son énergie. Il n’est pas assez sobre pour vouloir ceci ou cela ; il ne se disperse pas dans une multitude d’objectifs, mais il est entièrement voué à la fin qui est sa véritable grande fin. La passion est l’énergie de cette fin et la détermination de cette volonté. C’est un penchant presque animal qui pousse l’homme à concentrer son énergie sur une seule chose. Cette passion est aussi ce que nous appelons enthousiasme. Pourtant le mot enthousiasme sert plutôt à désigner des situations où les buts sont de nature plus idéale, plus universelle. Or l’homme politique n’est pas un enthousiaste ; il doit posséder une lucidité qui n’est pas le trait que nous attribuons ordinairement aux enthousiastes. Pour que l’homme produise quelque chose de valable, il lui faut la passion. C’est pourquoi la passion n’a rien d’immoral. S’il s’agit vraiment d’enthousiasme, cet enthousiasme est plutôt froid ; la théorie exerce sa surveillance sur tous les moyens qui serviront à produire les vrais buts.
  En réalisant le but nécessaire à l’Esprit universel, les hommes historiques n’ont pas seulement trouvé la satisfaction : ils en ont également tiré des bénéfices extérieurs. Le but qu’ils ont accompli était en même temps leur bien propre (das Ihrige). Ces deux éléments ne sauraient être dissociés : la chose même doit être accomplie et le héros doit trouver une satisfaction pour soi. On peut séparer ces deux aspects, prouver que les grands hommes ont cherché leur bien personnel et conclure qu’ils n’ont cherché que cela. En fait, ces hommes ont cherché la gloire et l’honneur et ils ont été reconnus par leur époque et par la postérité dans la mesure où celles-ci n’ont pas été prises de fièvre critique et n’ont pas succombé à l’envie. Mais il est absurde de croire qu’on puisse entreprendre quoi que ce soit sans chercher la satisfaction. La subjectivité en tant que pure particularité qui ne se pose que des buts finis et individuels, doit se soumettre à l’universel. Mais dans la mesure où elle est la force active de l’Idée, elle devient la sauvegarde du substantiel.
  C’est la psychologie des maîtres d’école qui sépare ces deux aspects. Ayant réduit la passion à une manie, elle rend suspecte la morale de ces hommes ; ensuite, elle tient les conséquences de leurs actes pour leurs vrais motifs et leurs actes mêmes pour des moyens au service de ces buts : leurs actions s’expliquent par la manie des grandeurs ou la manie des conquêtes. Ainsi par exemple l’aspiration d’Alexandre est réduite à la manie de conquête, donc à quelque chose de subjectif qui n’est pas le Bien. Cette réflexion dite psychologique explique par le fond du cœur toutes les actions et leur donne une forme subjective. De ce point de vue, les protagonistes de l’histoire auraient tout fait, poussés par une passion grande ou petite ou par une manie et ne méritent donc pas d’être considérés comme des hommes moraux. Alexandre de Macédoine a conquis une partie de la Grèce, puis l’Asie ; il a donc été un obsédé de conquêtes. Il a agi par manie de conquêtes, par manie de gloire, et la preuve en est qu’il s’est couvert de gloire. Quel maître d’école n’a pas démontré d’avance qu’Alexandre le Grand, Jules César et les hommes de la même espèce ont tous été poussés par de telles passions et que, par conséquent, ils ont été des hommes immoraux ? D’où il suit aussitôt que lui, le maître d’école, vaut mieux que ces gens-là, car il n’a pas de ces passions et en donne comme preuve qu’il n’a pas conquis l’Asie, ni vaincu Darius et Porus, mais qu’il est un homme qui vit bien et a laissé également les autres vivre. Le sujet de prédilection de ces psychologues est la considération des particularités des grands hommes en tant que personnes privées. L’homme doit manger et boire, il a des amis et des connaissances, il ressent les sentiments et les transports du moment. Les grands hommes ne font pas exception à la règle : ils ont, eux aussi, mangé et bu et préféré tel plat ou tel vin à tel autre. Il n’y a pas de héros pour son valet de chambre, dit un proverbe connu. J’ai ajouté —et Goethe l’a redit deux ans plus tard — que s’il en est ainsi ce n’est pas parce que celui-là n’est pas un héros, mais parce que celui-ci n’est qu’un valet. Ce dernier ôte les bottes du héros, l’aide à se coucher, sait qu’il préfère le champagne, etc. Pour le valet de chambre les héros n’existent pas ; en effet, ils n’existent que pour le monde, la réalité, l’histoire. — Les personnages historiques qui sont servis dans les livres d’histoire par de tels valets psychologiques, s’en tirent mal ; ils sont nivelés par ces valets et placés sur la même ligne ou plutôt quelques degrés au-dessous de la moralité de ces fins connaisseurs d’hommes. Le Thersite d’Homère qui critique les rois est un personnage qui se retrouve à toute époque. Il est vrai qu’il ne reçoit pas toujours de solides coups de bâton, comme à l’âge homérique, mais la jalousie, l’opiniâtreté sont l’écharde qu’il porte en sa chair. Le ver immortel qui le ronge, c’est le tourment de savoir que ces bonnes intentions et ses critiques distinguées n’ont aucune efficacité dans le monde. Il est permis d’éprouver un malin plaisir à voir la malheureuse destinée du thersitisme.
  La sagesse psychologique des maîtres d’école comporte en outre une contradiction. On blâme les grands hommes d’avoir connu la gloire et l’honneur, et on les accuse de n’avoir comme but que la gloire et l’honneur. D’autre part, on affirme que ce que ces hommes voulaient faire devait obtenir le consentement des autres, qu’ils devaient donc respecter la volonté subjective des autres. Or la gloire et l’honneur impliquent ce consentement et la reconnaissance de la justesse de leur vouloir. Les hommes historiques portaient caché en eux le but qui est devenu la volonté intime des hommes. Pourtant on leur reproche d’avoir obtenu le consentement exigé et on les accuse en même temps d’avoir voulu la gloire et l’honneur. Or il ne s’agissait nullement chez eux d’honneur et de gloire puisqu’ils avaient méprisé les habitudes, les routines et tout ce qui occupait la surface de leur monde. Et c’est précisément parce qu’ils les avaient méprisés qu’ils ont pu accomplir leur œuvre ; s’ils en étaient restés à la façon ordinaire des hommes, un autre aurait accompli ce que l’Esprit voulait.
  On reproche aussi aux grands hommes de ne pas rechercher la reconnaissance des autres, d’avoir méprisé leur opinion. Leur honneur c’est précisément d’avoir tourné le dos aux valeurs admises. L’élément nouveau qu’ils apportaient au monde était leur propre but ; ils ont puisé en eux-mêmes l’idée qu’ils s’en sont fait ; et c’est leur propre but qu’ils ont accompli. C’est de cette manière qu’ils ont trouvé la satisfaction. Les grands hommes ont voulu satisfaire leurs propres exigences et non les opinions bien intentionnées des autres. Ils n’ont rien appris des autres ; les autres ne sauraient leur suggérer que la solution la plus bornée et la plus fausse : en fait, ils savaient le mieux ce dont il s’agissait. César avait l’idée la plus exacte de ce qui s’appelait la république romaine. Il savait que les lois de l’auctoritas et de la dignitas qui devaient normalement être suprêmes, étaient en fait bafouées et livrées à l’arbitraire particulier ; il savait qu’il était libre de les abolir. Il a pu le faire parce qu’il était juste de le faire. S’il avait écouté Cicéron, rien ne se serait produit. César savait que la république était un mensonge, que Cicéron ne faisait que tenir des discours vides, qu’une forme nouvelle devait prendre la place de cet édifice creux, que la forme qu’il créait était nécessaire. En poursuivant leurs grands intérêts, les grands hommes ont souvent traité légèrement, sans égards, d’autres intérêts vénérables en soi et même des droits sacrés. C’est là une manière de se conduire qui est assurément exposée au blâme moral. Mais leur position est tout autre. Une si grande figure écrase nécessairement mainte fleur innocente, ruine mainte chose sur son passage.
  L’intérêt particulier de la passion est donc inséparable de l’affirmation active de l’Universel ; car l’universel résulte du particulier et du déterminé, et de leur négation. Le particulier a son propre intérêt dans l’histoire ; c’est un être fini et en tant que tel il doit périr. C’est le particulier qui s’use dans le combat et est en partie détruit. C’est de ce combat et de cette disparition du particulier que résulte l’Universel. Celui-ci n’en est point troublé. Ce n’est pas l’Idée qui s’expose au conflit, au combat et au danger ; elle se tient en arrière hors de toute attaque et de tout dommage et envoie au combat la passion pour s’y consumer. On peut appeler ruse de la Raison le fait qu’elle laisse agir à sa place les passions, en sorte que c’est seulement le moyen par lequel elle parvient à l’existence qui éprouve des pertes et subit des dommages. Car c’est seulement l’apparence phénoménale qui est en partie nulle et en partie positive. Le particulier est trop petit en face de l’Universel : les individus sont donc sacrifiés et abandonnés. L’Idée paie le tribut de l’existence et de la caducité non par elle-même, mais au moyen des passions individuelles. César devait accomplir le nécessaire et donner le coup de grâce à la liberté moribonde. Lui-même a péri au combat, mais le nécessaire demeura : la liberté selon l’idée se réalise sous la contingence extérieure. G.W. HEGEL, "La réalisation de l’Esprit dans l’Histoire" in La Raison dans l’Histoire, chap. 2, 1830.

 

 

Un commentaire. Dernier par conseils aux parents le 29-07-2013 à 10h35 - Permalien - Partager
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