Une seconde on est comblé
on ne sait plus où donner de la tête
la suivante on est délaissé
c’est le moment où tout s’arrête.
Lorsqu’on se retrouve seul avec soi-même
Lorsqu’on ne peut plus dire « nous »
On se dit que personne ne nous aime
Que l’on n’a rien quand on veut tout.
Le sourire n’est plus sur les lèvres
Les larmes au fond des yeux
C’est l’heure de la trêve
Fini le temps à deux.
Au loin on ne voit rien
Ce qui rendrait mon cœur plus chaud
C’est ton regard plongé au fond du mien.
Des mots un peu simplistes
Pour exprimer un désarroi
Des paroles un peu tristes
Qui résonnent au fond de moi.
Concours de circonstances
Qu’on court… est-ce que ça a un sens ?
Sensation laissée…
Sensation d’oppression
O pression des sens en faction… fixation…
Du fin fond du corps
…brisé en vingt mille morceaux
brisé… en vain…
…mille picotements
ça pique… hautement !
naissance d’émotions
mort des mots…
…et si on… s’ai…
…mais… sans son nom…
mes sens… oh non !
Quand les hommes vivront d'amour
Serais-je encore la pour en profiter?
Cette utopie de toujours
Saura-t-elle un jour se réaliser?
Il n'y aurait plus de douleur
Enfin, on ressentira le calme dans nos cœurs.
Rien ne pourrait plus nous atteindre
Les souffrances, on pourra les éteindre.
Seulement, je ne crois pas que ce jour
Puisse arriver sur Terre
Car même si les hommes sont faits d'amour
Et bien que cela soit dur
Le mal semble indispensable
Car sans lui, je suis sûre
Que le bien ne serait pas reconnaissable.