La grève des salariés sans papiers en France a commencé à avoir un nouvel élan,
surtout que plus de 300 des travailleurs clandestins ont pris conscience de
leur capacité de résistance et n'hésitent plus à faire grève. Cet acte
déclenché de façon coordonnée pour la première fois dans une vingtaine
d'entreprise de la restauration, du bâtiment, du nettoyage, oblige une partie
du patronat à s'engager pour obtenir leur régularisation.
Officiellement, il ne s'agit pas d'une régularisation massive et sans
condition. Les dossiers des salariés sans papiers transférés par les syndicats
aux cinq préfectures concernées ; ces dernières se prononcent ensuite au
cas par cas, selon le ministère de l'immigration. « Nous sommes face à un
point de crispation .Il faut que nous regardions la situation. C'est pour cette
raison qu'il faut se mettre autour de la table pour traiter ces dossiers et
voir lesquels entrent dans le champ d'application de la loi Hortefeux qui
permet la régularisation en situation irrégulière dits en tension » selon
le chef du cabinet du ministre.
En effet une lettre ouverte au gouvernement signée par 71 contrôleurs et
inspecteurs de travail, demandant d'ouvrir négociations avec les partenaires
sociaux pour la régularisation de tous les travailleurs sans papiers. ». Selon
le gouvernement français, une logique de quotas sera appliquée où 50 % de la
régularisation seront pour des raisons économiques et 50% d'immigration
familiale. La gestion de l'immigration en France a fait l'objet des
discours politiques depuis un certain temps surtout que c'est le Président de
Dans
son entretien télévisé du 24 Avril devant des milliers de Français, le
président a soutenu la position de son ministre de l'immigration, Brice
Hortefeux : « Il n'est pas question de faire une régularisation
globale .Car la régularisation globale conduit à la catastrophe .Cela crée un appel
d'air qui profite à qui ? Aux trafiquants » et il a ajouté « Il
y a une loi. Cette loi s'applique à tout le monde » en insistant prévoir
un nombre de critères pour devenir Français, comme il faut justifier soit d'un
contrat de travail, soit d'un minimum de ressources ». Comme il a
affirmé : « On ne devient pas Français parce qu'on travaille
dans la cuisine d'un restaurant ».
La
polémique des clandestins date en France et la course aux chiffres des
expulsions sans papiers, mène à des pratiques policières et administratives
absurdes et à des drames humains. Le Secrétaire général de