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Mirna Jammal

Journaliste Reporter

Au nom de droit à l'alimentation, bouches ouvertes et famine attendue.

    Le monde s'est mobilisé pour éviter le pire. La révolution verte qui s'est tenue à Rome, prête à sauver près de 850 millions de personnes dans le monde souffrant de la faim .Parmi elles, près de 820 millions vivent dans des pays en développement, seront sans doute les plus affectés par les effets du changement climatique.

    Gouvernements, Organisations internationales, Société civile, Secteur privé et d'autres catégories d'acteurs doivent travailler pour faire face à ces défis et pour élaborer les stratégies. Nous devons mettre de la nourriture dans les bouches qui ont faim a affirmé le Directeur de la Banque mondiale, Robert Zoellick.

 Le Rendez vous qui s'est donné pour combattre la crise alimentaire et résoudre le problème de la faim, a réussi à rassembler toutes les « initiatives d'urgence » pour lutter contre la flambée des prix et des denrées de base, surtout que la crise actuelle met en danger 100 millions de personnes de plus, sur la liste des souffrants de la malnutrition. Le Secrétaire Général de l'ONU Ban ki Moon, estime que 15 à 20 millions de dollars sont nécessaires pour aider à combattre la crise en rappelant que la production alimentaire devait augmenter de 50% pour faire face aux besoins d'ici 2030. Le Président français Nicolas Sarkosy a incité tous les organisateurs à Agir très rapidement face à ce problème « il n' y aura pas de paix et il n'y aura pas de stabilité, si nous ne mettons pas tout l'argent nécessaire au service du développement dans l'agriculture des pays qui en ont bien besoin ».

    Le sommet s'est achevé et l'ancien accord semble émerger à propos des mesures à prendre pour compenser l'effet et la pénurie prévue, malgré l'espoir porté par Abdou Diouf le Directeur du FAO. La banque mondiale, accusé d'avoir négligé l'agriculture des pays en développement au profit de l'investissement dans les secteurs secondaires et tertiaires, a pour sa part annoncé à Rome qu'elle porterait à 6 milliards de dollars le montant total de son aide alimentaire et agricole l'an prochain.

Après des négociations de trois jours :

- Promesse : 6,5 milliards de dollars de promesse de dons pour lutter contre la faim et la pauvreté.

- Réduction de la pauvreté à moitié ; le nombre de personnes souffrant de la faim d'ici 2015, malgré la crise alimentaire mondiale.

- Pas de pression politique : Ne pas utiliser la nourriture comme moyen de pression politique.

    Faut il accuser les États-unis et le Brésil qui utilisent leurs récoltes pour produire des agro carburants ? Pourquoi ne peut on pas trouver 30 milliards de dollars/an pour permettre à 862 millions d'affamés de bénéficier du droit humain le plus fondamental, celui à la nourriture et à la vie ? En effet, Il ne suffit pas d'augmenter la production dans les économies agricoles pauvres .Il est temps pour la communauté internationale de prendre des mesures immédiates afin de donner à manger à ceux qui meurent de faim.

 

Mirna JAMMAL


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