Mirna Jammal

Sarkosy célèbre les droits de l'Homme

Invite Mugabe à partir et les iraniens à réagir.

      A l'occasion du soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, Nicolas Sarkosy défend dans son discours tenu à l'Élysée les droits de l'Homme: « Nous n'avons pas le droit de nous cacher derrière la culture, derrière le respect des traditions..Pour contester aux uns ce qu'on reconnaîtrait aux autres ».

      Par la présence de l'ancien président américain Jimmy Carter , l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Anan, l'ex présidente irlandaise May Robinson et les membres des Elders( les Anciens)  et d'autres personnalités connus par leurs défense des droits de l'homme , le président français considère que la France serait infidèle à son histoire si elle ne faisait pas toujours une place spécifique à ceux et celles qui ont obtenu cette distinction.

     Le Président en exercice de l'U. E. a profité de cette occasion pour inviter le président du Zimbabwe à partir : « Vous avez assez pris en otage votre peuple, les habitants du Zimbabwe ont le droit à la liberté, à la sécurité ». Il doit Partir! a insisté le chef de l'État français. D'autre part , les européens avaient averti le Zimbabwe dès la mi octobre que si l'accord de partage de pouvoir signé le 15 septembre entre Mugaby et le mouvement pour le changement démocratique n'était pas mis en œuvre durciraient leurs sanctions.

    Sarkosy a estimé que le Président soudanais Omar El Béchir devait faire le choix de la paix au Darfour, nul ne le conteste, mais le président Béchir a bien peu de temps pour décider, il a son avenir dans les mains ».En outre, le président français s'est adressé au peuple iranien, en leur demandant comment acceptent ils des dirigeants pareils. « Il est impossible de serrer la main à quelqu'un qui veut railler Israël de la carte : en signalant que la France est prête à aider la société iranienne pour décider qui va gouverner ».

    En exprimant sa colère envers les dictateurs dans le monde, le président français paraissait satisfait de la politique syrienne envers le Liban et de l'ouverture des pourparlers indirects avec Israël sans se soucier de la liberté d'expression en Syrie.

                                                                                                 Mirna JAMMAL