Mirna Jammal

Les attentes de la nouvelle administration américaine au proche orient

Parmi les dossiers qui seront en charge le nouveau président américain, c’est l’héritage lourd au Proche Orient. un chemin épineux et complexe, ce qui pousse le nouveau locataire de la maison blanche à le rapporter en donnant la priorité aux dossiers internes.

Gaza continue à vivre en obscurité au temps que les leaders israéliens s’occupent de réorganiser leur maison interne afin qu’ils trouvent une solution pour tous les partis politiques. La Syrie vit des moments de tyrannie après l’attaque de ses régions frontalières avec l’Irak et la Liban masque les traces de Fitna à chaque fois qu’elle se montre.

Le proche orient vu de l’autre continent, est une bulle de feu à explosif retardée, elle peut patienter, après avoir vécu des moments plus durs que celles d’aujourd’hui. Mais en attendant la disponibilité de la maison blanche, que se passera t-il  ? Est-ce que la porteuse blanche de paix arrive t elle à rassembler le puzzle du proche orient après les attaques du faucon noir ?

La révolution américaine durant le mois de Novembre, n’a fait que regretter les israéliens sur le départ du président républicain, le plus pro israélien de l’histoire, fut calmé lors de la nomination de Rohn Emmanuel, comme le Secrétaire général de la maison blanche au poste stratégique. Fils d’un émigré israélien, n’a jamais porté guère la question palestinienne et volontaire lors de la guerre en Irak de 1991 pour aider Tsahal. Est-ce que le choix de cet homme peut il servir la paix au proche orient ?

Selon des sources proches de Barak Obama, les négociations ne devraient pas repartir à zéro, mais il faut tenir compte des progrès accomplis depuis 2000 ; c’est dans l’intérêt des Etats-Unis d’avoir un accord israélo palestinien.

Mais le soutien d’Obama d’avoir une solution à deux Etats, ne peut être animé que si Tsipi Livni, dirigeante du parti Kadima et candidate aux élections du premier ministre, est élu le 10 Février, ce qui peut relancer rapidement le processus de paix.

Mais une crainte traverse l’esprit de Livni, au cas du lancement du dialogue, qu’il soit interprété par une faiblesse «  je crois qu’un dialogue prématuré à un moment où l’Iran à l’impression que la communauté internationale a abandonné l’idée de sanction pourrait s’avérer à la problématique » selon elle. Obama qui vit le dilemme du proche orient, pense classer ce dossier en seconde étape. En attendant l’issu des élections israélienne printanières avant de prendre l’initiative du relance ment du processus de paix. Pour lui, Sauver le capitalisme et prouver une efficacité sur son plan de sauvetage financier, sera parmi ses priorités.

                                                                        Mirna JAMMAL