La comtesse d’Escarbagnas
Je ne sais pas si vous douter de mon parfait amour ;
Mais je sais bien que mon cœur, à toute heure,
Veut quitter sa chagrine demeure,
Pour aller par respect faire au votre sa cour :
Après cela pourtant, sure de ma tendresse,
Et de ma foi, dont unique est l’espèce,
Vous devriez à votre tour,
Vous contentant d’être comtesse.
Vous dépouiller, en ma faveur, d’une peau de tigresse,
Qui couvre vos appas la nuit comme le jour.
Jean Baptiste Poclain
De Molière