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l'alchimiste 1 Posté le Mercredi 10 Décembre 2008 à 09h42

  L’Alchimiste (extrait)

 

 

·        c’est alors qu’apparu une jeune fille…, et ce fut comme si le temps s’arrêtait comme si l’âme du monde surgissait de toute sa force devant le jeune homme. Quand l vit ses yeux noirs, ses lèvres qui hésitaient entre le sourire et le silence, il comprit la partie la plus essentielle et la plus savante du langage que parlait le monde, et que tout les êtres de la terre étaient capables d’entendre en leur cœur. Et cela s’appelait l’amour, quelque chose de plus vieux que les hommes et que le désert même, et qui pourtant ressurgissait toujours avec la même force, partout ou deux regards venaient à se croiser comme se croisèrent alors ces deux regards prés d’un puits… tout ce qu’il comprenait en cet instant, c’était qu’il se trouvait devant la femme de sa vie, et sans la moindre nécessité de paroles elle aussi devait le savoir. Il en était sur que de n’importe quoi au monde, même si ses parents, et les parents de ses parents, avaient dit qu’il fallait d’abord faire sa cour et se fiancer, connaître l’autre et avoir de l’argent avant de se marier. Qui disait cela n’avait sans doute jamais connu le langage universel, car lorsqu’on se baigne dans ce langage, il est facile de comprendre qu’il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que se soit en plein désert ou au cœur des grandes villes. Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, tout le passé et tout le futur sont désormais sans la moindre importance, seul existe ce moment présent, et cette incroyable certitude que toute chose sous la voûte du ciel a été écrite par la même Main. la main qui fait naître l’amour, et qui a crée une âme sœur pour chaque être qui travaille, se repose, et cherche des trésors sous la lumière du soleil. Parce que, s’il n’en était pas ainsi les rêves de l’espèce humaine n’auraient aucun sens.

Mektoub, se dit-il.

Paulo Coelho

 

 

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