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sante Serigne Saliou

serigne saliou Publié le Jeudi 19 Février 2009 à 19:51:33

Serigne Saliou Mbacke est né en

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Sa Philosophie> 1ere partie

LA PHILOSOPHIE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA

En introduisant cette étude, nous avons rappelé quelques idées forces de la doctrine de Ahmadou Bamba il convient à présent d'ajouter que Ahmadou Bamba est un musulman sunnite, fin lettré, d'une culture exceptionnelle, il a lu et assimilé les ouvrages des plus grands penseurs arabes et a lui-même écrit des poèmes appelés KHASSAIDES dans lesquels il exalte l'adoration de Dieu, le Prophète Mohamet (PSL) étant son seul modèle de référence et de nombreux ouvrages thématiques sur des sujets variés et riches.

Pour Cheikh Ahmadou Bamba, Dieu est au début et à la fin de tout et c'est lui seul qui mérite révérence et crainte. Aucun n'être humain, quel que puisse être sa puissance ne mérite tant d'égard. A titre d'illustration, Ahmadou Bamba convoqué le 5 septembre 1895 dans le bureau du Gouverneur à Saint Louis pour y être jugé a, dans un geste sublime qui a stupéfié toute l'assistance, effectué DEUX (2) RAKKAS désormais célèbres régulièrement commémorés par toute la communauté Mouride.

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Serigne Saliou Mbacke Publié le Jeudi 19 Février 2009 à 19:28:03

Serigne Saliou Mbacké (1915-2007)
Cinquieme Calife de Cheikh Ahmadou Bamba

A Diourbel vers 1915, naquit celui qui plus tard allait devenir le 5ème khalife de Serigne Touba. Sa modestie sans égale, sa générosité, son désintéressement pour ce bas monde et sa piété lui valurent au delà même de la communauté mouride une estime notoire de toute la Ummah musulmane. Serigne Saliou fut rappelé à Dieu le vendredi 28 décembre 2007.

Grand producteur, il a réalisé un énorme projet agricole (Khelcom) sur une surface de 45000 ha. Il reprit de nombreux travaux de rénovations aussi bien internes qu'externes de la mosquée et la construction de l'université islamique qu'avait entamée son frère et aîné Serigne Abdoul Ahad Mbacké.

Il met en place un plan de viabilisation de terrains d'environ 100 000 parcelles et un réseau d'électrification de la ville. De même une canalisation a été effectuée pour une meilleure évacuation des eaux de pluie. Que Dieu le Tout Puissant Le garde longtemps et en bonne santé au devant de la communauté musulmane afin qu'il puisse réaliser tous ses voeux dans cet acte bénit.

Toutefois des contributions aussi bien individuelles que collectives ont été constituées. Tel est le cas du dahira Matlaboul Fawzeyni qui s'occupe de la propreté de la ville et qui a mis en place le projet d'un hôpital. Nous pourrons aussi citer le dahira Tawfiqoul Hadi qui effectue des interventions ponctuelles dans les centres médicaux avec notamment l'achat de deux ambulances. Pour ce qui concerne la contribution individuelle, la participation des talibés est loin d'être négligeable. Entre autre, certaines participations ont suscité l'attention de la confrérie. A cet égard, on peut noter celles du célèbre et défunt talibé Ndiouga Kébé mais aussi d'un certain anonyme pour une participation de 500 millions cfa tel que nous l'avait fait savoir Serigne Abdoul Ahad Mbacké lors de son appel pour l'extension de la mosquée.

L'image que le Cheikh a voulu donner à Touba n'est que spirituelle. Son célèbre poème intitulé "Matlaboul Fawzeyni nous" en donne la preuve. Poème dans lequel il s'exprime en implorant Dieu en ces termes : "Seigneur, pour Toi sont fondés Darou Salam et Touba. Fait que ces lieux soient paradisiaques". "Donne moi la pérennité de ce que Tu aimes et agrée ma demeure Touba qui T'appartient".

Elue par Dieu la ville de Touba occupe une grande importance pour Khadimou Rassoul. Il ne l'a créée que pour adorer et rechercher l'agrément de Dieu. Son attachement à la ville sainte montre son désir de faire de Touba un lieu de culte, d'éducation et de perfectionnement spirituel conformément à la Sunnah du prophète Mahomet (P.S.L.). Il formula cette volonté par ces vers : "Fais ma demeure, la cité bénite de Touba, un centre de la science, un lieu favorable à l'ouverture d'esprit et à des méditations saines qui sanctifient Dieu en permanence !

Fais de ma demeure Touba un lieu de sanctification , un temple de vérité, le respect de l'orthodoxie et des préceptes traditionnels et un lieu de protection contre l'hérésie!

Fais de ma maison, la maison de celui qui cherche la droiture !"

Cependant après ses exils au Gabon et en Mauritanie, il n'y est retourné que pour y être inhumé. Durant son établissement à Diourbel, ses frères cadets : Mame Thierno Birahim et Cheikh Anta avaient demandé à l'autorité coloniale d'autoriser le Cheikh de retourner au moins un moment à Touba. Mais cette requête fût vaine. Donnant l’exemple du bien, de la crainte révérencielle envers son Seigneur, il était facile à Cheikh Saliou de recommander aux disciples, mais aussi à tous les musulmans, d’avoir à cœur le retour à Dieu, les actions de grâce, l’adoration et le travail. C’est à ce titre, qu’il représentait sans aucun doute un trésor de sagesse et de paix, un pôle, une référence à laquelle chacun pouvait avoir recours dans les moments de confusion et d’incertitude.

Son désintéressement vis-à-vis du clinquant de cette vie, laissait comprendre aux gens quelque peu avertis, que tout ce qui a une fin, une finitude, ne doit pas être considéré comme durable, réellement. Les wolofs diraient « louy diékh yagoul ».

Les qualités que voilà ont inspiré de manière très forte l’action que Serigne Saliou a menée toute sa vie durant.

D’abord l’éducation fut son occupation continue et depuis fort longtemps ; ses daaras éparpillés à travers le pays (gott, ndiapndal, ndiouroul,ndooka …) datent de plus d’un demi-siècle. Et enfin Khelcom le dernier établissement leur a ravi la vedette en raison des ses dimensions.

Dans ses écoles, l’enseignement du Coran et l’éducation religieuse étaient associés au travail pour indiquer qu’il s’agissait d’activités inséparables. L’apprentissage du travail chez les jeunes leur confère la conscience qu’il permet à l’homme de s’accomplir, d’être utile à lui-même et à la communauté. Quant à l’éducation, elle a pour but dans ces daaras de faire connaître aux jeunes disciples le sens de la vie, les règles de comportement dans la société, les normes spirituelles et morales dont l’observation assure à chacun la sauvegarde de son humanité. L’accent est également mis sur les sciences religieuses car pour Serigne Saliou, la foi en Dieu est la principale dimension de l’homme. Cette entreprise d’éducation, qui s’adressait à des milliers d’élèves était entourée du plus grand soin de la part de Serigne Saliou qui y consacrait d’énormes ressources, donnant ainsi le signe d’un engagement personnel, profond.

D’un autre coté, pour la famille de Serigne Touba, Serigne Saliou avait la plus grande attention.

Jusqu’à son avènement à la tête de la confrérie, il avait régulièrement remis aux différents khalifes l’intégralité du produit de ses champs : il n’a jamais « goûté » à ses récoltes.

Devenu Khalife il avait fait son affaire de toute les charges concernant la grande mosquée de Touba (entretien, éclairage…). Egalement les frais liés au fonctionnement de tous les forages alimentant en eau la ville de Touba (électricité) étaient couverts par ses soins.

De même, il avait annoncé avoir réuni à hauteur de 10 milliards de Francs CFA des ressources qu’il entendait consacrer à la modernisation de Touba (voirie assainissement etc.). Et c’est cette détermination qui a amené l’Etat à se souvenir que de telles infrastructures étaient de sa responsabilité, puisque qu’il s’agissait d’équipements publics.

En tout état de cause, l’initiative de Serigne Saliou est à saluer pour sa grande valeur d’exemple : en effet, on a rarement vu une personnalité qui ne détient pas un record de richesse, être prête à allouer à un projet de ce type une telle fortune, tout en sachant d’avance que le bien produit avec cet argent n’entrerait pas dans l’héritage revenant à ses descendants.

Enfin, il a jeté, par la mise en oeuvre d’un lotissement gigantesque, les bases d’une nouvelle extension de la ville de Touba démontrant ainsi, à suffisance, sa claire vision de ce que cette ville est appelée à devenir dans les prochaines années.

Par les considérations que voilà, nous avons donné notre lecture de cette vie exemplaire, qui nous enseigne que les valeurs d’humanisme doivent être le substrat, le fondement de l’activité des hommes. Pour le musulman l’homme est le lieutenant de son Créateur sur terre, ainsi que nous l’apprenons dans la sourate 2 (Baqarah, verset 30) du Saint Coran. Pour réussir cette mission il doit s’armer de savoir mais surtout de vertu pour ne pas corrompre cette terre et ses semblables

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la vie de serigne saliou Publié le Jeudi 19 Février 2009 à 19:22:14

 

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    Cheikh Saliou MBACKE (1990-2007)

    " Yâ ayuhal lazina âmanô wa hamilu s sâlihâti " Ô vous, croyants véridiques, constants dans la vertu, prenez grand soin de bien choisir les noms que vous donnez à vos enfants. Cela peut être d’une grande importance pour leur destin. Nous tenons de Ghazali que le fait de donner le nom d’un saint qui a rencontré l’agrément de Dieu à son enfant est un moyen de faire rejaillir sur lui l’aura de l’homonyme et de lui faire acquérir certaines des qualités qui l’ont distingué aux yeux de Dieu. Cheikh Ahmadou BAMBA a donc eu la " main heureuse " en donnant à ce fils, né en 1915 à Diourbel et qui allait devenir le cinquième Khalife de sa communauté, le nom de Saliou. Nom prédestiné s’il en est, Saliou qui signifie la Vertu colle admirablement bien à notre héros.

    Dès son accession aux fonctions de Khalife en 1990, après le bref magistère de Serigne Abdou Khadr, Serigne Saliou a tout de suite donné le ton en précisant, de façon claire et indubitable, la ligne qu’il entendait imprimer à son action à la tête de la Communauté mouride. En effet, dans son mémorable discours inaugural, il a, d’emblée, indiqué que, hormis l’Islam et par conséquent la gestion de l’héritage de Serigne Touba Cheikh Ahmadou BAMBA, rien ne saurait retenir son attention, encore moins susciter de sa part commentaires ou directives quelconques. Les choses étaient claires et chacun savait désormais à quoi s’en tenir. Fidèle à cette " profession de foi ", il est demeuré constant dans sa position, avec, comme unique préoccupation, la promotion de l’Islam à travers la fructification du legs de son illustre père.

    Dans cette entreprise colossale, Serigne Saliou est servi, avec bonheur, par un connaissance insondable du Coran et des Sciences religieuses, une générosité incommensurable et une humilité indescriptible. Homme très intelligent et très cultivé, il a une claire conscience des enjeux qu’implique sa mission de Khalife, et surtout, il mesure à sa juste valeur l’impact que la conjoncture internationale peut avoir sur le devenir de l’Islam dont il est l’un des plus ardents défenseurs. Très ouvert à la modernité et au progrès, il est cependant d’une fermeté inébranlable et d’une vigilance absolue dans sa croisade pour la défense de la pureté de l’orthodoxie musulmane, à l’instar de son père.

    Un fait très révélateur de la hauteur de vue de Serigne Saliou et de sa détermination à marcher sur les traces de Cheikh Ahmadou BAMBA dans le sens de la défense et de l’illustration de l’héritage de Seydina Muhammad (P.S.L.), sans autre considération, est l’acquisition en janvier 2002, à grand frais, d’un imposant immeuble à Taverny, en France.

    Qu’en a t-il fait par la suite, lui qui sait qu’il ne mettra jamais les pieds en France ?

    Il l’a tout simplement mis à la disposition de tous les musulmans qui peuvent y pratiquer, comme il l’a fait préciser, leur religion dans la paix, dans l’amour et le respect de l’autre et en parfaite conformité avec les lois de la République. Le détail est important. N’est-ce pas là la vraie image de l’Islam universel ? C’est un Islam à hauteur d’homme, fondé sur les valeurs de la paix, de la solidarité, de l’amour du prochain, de la noblesse des sentiments, du dépassement. C’est un Islam qui n’est synonyme de panarabisme mais simplement humain, qui ouvre les bras, sans distinction, à toutes les diverses composantes de l’humanité.

    C’est un Islam expurgé de tous les germes de la violence, de la discrimination et de l’intolérance, respectueux des lois et qui ne peut, en aucun cas être une menace pour la stabilité de la société. En réalité, c’est ça le véritable héritage de Cheikh Ahmadou BAMBA que Serigne Saliou.

    Afficher les 3 commentaires. Dernier par bamba t le 10-04-2014 à 22h47 - Permalien - Partager