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Projet Shogi

Mon journal

Seki 8 Azeroth : tourisme et gain de charisme Posté le Dimanche 8 Octobre 2006 à 20h06
        Terrador et Seki passèrent très rapidement : j'aime me sentir utile, c'est pourquoi je me suis engagé à m'occuper penant deux ans, avec l'aide d'une amie, de jeunes Initiés à la principale religion du Royaume. Notre réunion occupa donc la majeure partie de Terrador après-midi, et le soir suivit une autre réunion pour fêter cette religion, avec des adolescents de mon âge, ayant le rang d'Illuminés au sein de la hiérarchie. Enfin, Seki nous fûmes invités à un banquet à des lieues de Vilverin, dans le conté voisin. Pas que cette journée fut ennuyante ou désagréable, bien au contraire, mais étant donné ma condition d'interne à l'Académie, je ne peux être chez moi qu'un jour et demi par semaine, et là je dus les passer loin de chez moi. Enfin, cette journée fut quand même loin d'être perdue : si nous étions invités, c'était pour célebrer l'engagement d'un lointain cousin pour le Royaume : une superbe cérémonie avait donc été organisée en son honneur, et quelques uns des plus illustres Chasseurs du comté étaient présents, et un de ceux-ci devait choisir mon cousin pour filleul, puisqu'il entrait dans cette confrérie. Difficile profession que d'être Chasseur : à peine avait-il été parrainné que mon cousin dut se rendre au siège de la confrérie des Chasseurs (c'est pourquoi le parrainage avait eu lieu en fin de soirée afin que mon cousin puisse rester le plus longtemps possible au buffet qui avait été organisé en son honneur) pour non pas choisir, mais être choisi par son fidèle compagnon et désormais ami, un animal, qui lui sera un allié très précieux pour ses nombreuses quêtes en territoire ennemi. Le Royaume n'a pas de guerre ouvertement déclarée à l'heure qu'il est, mais surveiller ses voisins permet d'être préparé au mieux à un éventuel conflit, en connaisant en temps réel l'état des troupes ennemies, et par ailleurs d'éviter quelconque bataille inutile par des pressions diplomatiques dans le cas où un Chasseur aurait réussi à obtenir une information confidentielle qui nuirait au pays voisin si elle venait à être révélée. Cette journée a donc aussi servi de présentation de cette confrérie qui m'attire assez je dois l'avouer ; mais passer, partager ma vie avec un animal est une chose que je conçois fort peu. Finalement je ne pense pas devenir un jour Chasseur.
Après une agréable mais très courte nuit de sommeil (nous avions festoyé encore tard le soir, et le retour est à peu près aussi long que l'aller, c'est-à-dire de longues heures), ce fut le jour de retourner à l'Académie, sans le gros sac puisque pour la première moitié de cette semaine je n'étais pas interne, conformément à la sanction qui m'avait été infligée suite aux fameux événements. M'interdire de vivre pendant trois jours dans ce qui était devenu ma nouvelle résidence était un grande atteinte à mon équilibre, mais le Kuinchi, veillait je ne pouvais tenter de malgré tout vivre chez moi. Alors, bêtement, je décidai de vivre ces trois jours au ralenti : on me privait d'une partie de ma vie, alors je me prive d'une partie de moi-même. C'est absurde effectivement, mais je me sentais rebelle, ce qui n'est pas vraiment mon genre, mais qui permet dans certains moments comme celui-ci de se sentir mieux. Et puis me déconnecter pendant ces quelques jours de l'Académie et de sa façon de penser me procurera trois jours de vacances. Aussi me comportais-je en véritable touriste ;  j'oubliais presque systématiquement quelque matériel et là je ne pouvais plus retourner chez moi à cent mètres des cours pour le récupérer. Tsuki, juste après le repas de midi, une exhibition de magie fondamentale m'attendait, avec mon professeur Elidan qui plus est. Mais "magie fondamentale" était un terme générique, je ne sais pas si on peut vraiment y inclure l'étude des flux de chakra dont je me désintéresse totalement. Et donc Elidan, qui, depuis les mots que César lui avait glissés à l'oreille le premier jour à mon propos, veillait sur moi et mes résultats, fut grandement déçu par ma piètre performance. Je fus minable et cela se ressentit sur la note, et Elidan ne se priva pas de sous-entendre lors de sa justification de ma note qu'il me notait encore plus bas que ce que je méritais puisque je ne suis pas censé prétendre à de telles notes... Heureusement, le Maître sut dans la soirée remonter mon moral quelque peu atteint par cette démonstration d'ignorance : alors que je proposais une solution qui me semblait simple à son exercice, il m'expliqua par ces mots magiques qui ne valait mieux pas proposer une solution si évidente à une classe qui doit réfléchir avec le cours sous les yeux "Vois-tu, l'ensemble de tes camarades a un peu de mal". Merci Maître. Le soir-même, de retour chez moi, je descendis à la taverne pour discuter avec les afiscionados du coin en semaine, puisque les habitués de la fin de semaine ne sont pas forcément ceux que l'on rencontre la semaine. Je pus donc faire des rencontres mais surtout retrouver des gens que je ne vois que trop peu. Le lendemain soir, je retournai encore à la taverne. Finalement, être expulsé de chez soi n'a pas que des mauvais côtés.
Mizenor, j'ai encore agi très intelligemment en répondant à une question d'Elidan, à voix basse et tout en le fixant, de façon méchante et désobligeante, sorte de vengeance absurde à sa sous-notation de l'avant veille... J'oubliais qu'Elidan enseigne la magie fondamentale ; il est donc fort probable qu'il avait utilisé un sort pour décupler son ouïe puisqu'il entendit ce qui ne devait pas l'être et me répondit très aimablement. Peut-être devrais-je cesser les hostilités.
Amarok je pus enfin retourner chez moi et recommencer à travailler, ce que je n'avais pas fait depuis une semaine maintenant... Le cor signalant un incendie sonna en début de matinée alors que nous bâillions avec Rodrigue. Cet exercice eut au moins le mérite de nous accorder cinq minutes de distraction dans la matinée. L'après midi fut rendu passionnant par Cassandra. Tant le personnage, que la matière faisaient de cet après-midi le mieux de la semaine, comme à chaque fois. Sa façon de parler m'émerveilla encore par ces mots somptueux, surtout sortant de sa bouche "on imagine, mais c'est une vue de l'esprit". Cette phrase laissa une bonne partie de la classe ébahie quelques instants. Cassandra... Le soir, notre nouvel ami qui entre pourtant seulement à l'Université (soit trois ans de moins que nous) nous rendit visite (sur notre invitation) dans notre chambre. Avide de sciences, il désirait que nous l'éclairions sur quelques points mais surtout que nous lui expliquions ce qu'il allait découvrir dans cette discipline les années à venir. Me sentant l'âme d'un professeur, je me consacrai donc à lui pour une heure.
Ekynor fut un jour de libération : ce fut l'élection des Z de la classe, de manière défintive. J'en avais assez d'être le Z provisoire contre mon gré. Après moultes tricheries et campagnes truquées, je ne fus pas réélu pour mon plus grand plaisir. Voilà un fardeau de moins à porter. Enfin ma fin de semaine si particulière commença : tout d'abord une exhibition en sciences avec le Maître lui-même. Dans la première partie, je m'en tirai adimarablement (c'était du par coeur et j'avais bien révisé), mais dans la seconde ce fut une autre histoire. Je fus incapable de résoudre l'unique exercice en plus de quarante-cinq minutes. A dix minutes de la fin, le maître vint à mon secours et me guida dans la résolution ardue du problème. Je me sentais à l'aise en écrivant sur le tableau vers l'inconnu, dans des calculs de plus en plus compliqués mais qui apparemment étaient juste. Je conclus avec l'aide du Maître sur le fil. Celui-ci me nota très bien, justifant que j'étais très à l'aise à l'oral, que je présentais très bien ce que je faisais et que partir à l'inconnu ne me perturbait en rien, qualités grandement appréciées lors des exhibitions. Puis au repas de midi et du soir, je surpris plusieurs personnes que je connaissais pas en train de me sourire. Que m'arrivait-il ? D'abord le Maître qui me complimente, puis des inconnus qui me sourient... Ca ne m'était jamais arrivé. Pourquoi ? Mon charisme aurait-il augmenté ? Je m'attendais presque à entendre une voix clamant haut et fort "le barbare (ou plutôt l'Académicien) gagne un point de charisme". Mais rien ne se produisit. Cette sensation bizarre m'intriguait tout de même. Je ne m'étais encore que très rarement senti si rayonnant, que se passait-il ?
Le soir, quand je revins du dîner, je trouvai sur mon bureau une lettre de la main de César en personne certifiant mon évolution : j'avais gagné un point de charisme. La lettre précisait donc que j'avais désormais 8 points de charisme, que les autres caractéristiques n'avaient pas évolué depuis la rentrée et que les points de magie seraient bientôt déterminés.
La semaine se finit en apothéose avec Terrador et une double interrogation sur la théorie de la magie élementaire et sur les techniques traditionnelles. J'ai cru un moment que mes points de chance avaient cru, tellement la probabilité que je me retrouve à côté de la seule personne que je souhaitais avoir pour voisin était faible. Et j'eus effectivement ma muse pour seule voisine pendant quatre heures, et les quelques mots et sourires échangés avant le début des épreuves me placèrent dans des conditions idéales.

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