Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Projet Shogi

Mon journal

Seki 15 Azeroth : premiers résultats Posté le Dimanche 15 Octobre 2006 à 15h25
          Comme c'était désormais le cas une semaine sur deux, Tsuki commençait très bien par une heure de libre, passée cette fois-ci encore à raconter aux amis de la chambrée mon jour et demi chez moi, puis par trois heures de pratique avec Cassandra. De pratique de la magie je précise. Cette fois-ci, les trois heures s'annonçaient beaucoup moins intéressantes et excitantes que les précédentes : nous devions comparer trois sorts selon des critères bien précis : puissance, zone d'effet, temps nécessaire à le lancer, difficulté à le lancer et quantité de chakra requise. Encore fallait-il lancer convenablement les trois différents sorts : mesurer la quantité de chakra consommée n'est déjà pas évident, mais quand en plus le sort est mal lancé et que l'on utilise plus de chakra que prévu, l'expérience n'a plus de sens. Heureusement nous disposions d'une bonne heure et demie pour effectuer ces quinze relevés. Puisque nous fonctionnions par binôme, le premier lançait autant de fois que nécessaire un des trois sorts (celui qu'il savait le mieux faire) pendant que l'autre tentait de faire les mesures nécessaires (pour le premier sort que je maîtrisais pourtant pas mal, il fallut tout de même une vingtaine de lancers pour arriver à obtenir les cinq résultats), puis les rôles étaient inversés, de manière à ce que le second lance aussi un sort qu'il affectionne particulièrement et qu'il sait réussir. Ici, Kratos n'eut besoin que de lancer une quinzaine de sorts. Et finalement nous testâmes le troisième sort, le plus compliqué. C'était le plus puissant des trois et (donc) le plus difficle à lancer. Je me proposai pour le lancer mais ma trentaine d'essais ne suffit pas à en lancer un seul de convenable ; à Kratos d'essayer et d'échouer de la même manière. Nous attendîmes donc que Cassandra constate notre détresse (était-ce une bonne chose ?) ; elle arriva et lança le fameux sort sans le moindre effort et par la même occasion une remarque sarcastique, comme quoi nous avions beau être parmi les meilleurs, cela ne nous dispensait pas de nous entraîner pour réussir... Mais malgré cette piquette, Cassandra nous dispensa de précieux conseils qui nous permirent d'élever notre taux de réussite de ce sort de 0 à 10%. Non négligeable. Cela nous permit d'obtenir quelques résultats pour ce sort, mais arriver à le lancer en est une, le réussir en est une autre, d'où des résultats assez aberrants. Mais au moins, à défaut d'avoir des résultats cohérents, nous avions fini le programme juste à temps. L'exploitation des résultats commença alors : en comparant les sorts selon les cinq critères, il s'agissait de déterminer dans quelles circonstances il convenait de les lancer. Malgré nos piètres résultats, nous avions bien cerné l'utilité de chacun des trois sorts : cette séance pratique, bien que barbante, nous a enseigné la posologie de trois sorts basiques.
Le lendemain, notre cher professeur de littérature nous rendit nos premiers devoirs. "Assez bien". Cela me satisfaisait grandement : cette année la littérature serait mise entre parenthèse, avais-je décidée. Les trois parchemins à étudier sont sur un thème bien précis qui changera l'année prochaine ; or cette année je ne passerai aucun concours donc à quoi bon perdre du temps à travailler la littérature ? Certes une fois de plus mon raisonnement est grandement discutable, mais si j'arrive d'ici la fin de l'année à atteindre un "bien" en littérature sans trop travailler, cela me suffira amplement. Toutefois, cette négligence de la matière cette année n'implique en rien une négligence des cours eux-mêmes : notre professeur est quelqu'un que j'apprécie beaucoup et qui enseigne très bien, tout en disséminant de l'humour tout au long du cours, ce qui est grandement appréciable alors que parfois celui-ci devient un peu plus ennuyant. En magie fondamentale, Elidan nous rendit nos devoirs que nous avions produits dix jours auparavant. La nouveauté cette année par rapport à la précédente est le classement systématique des étudiants après chaque devoir ; j'eus donc la bonne surprise de découvrir ma quatrième place à ce devoir, qui portait pourtant sur mon domaine préféré : l'étude des flux de chakra dans le corps. De plus, j'étais quelques places devant Kelthas qui pourtant affectionne tout particulièrement ce domaine et le maîtrise. Et, pour couronner le tout, je finissais juste derrière Anaryon, par le plus petit écart possible, conformément aux closes de mon pari (ce naïf avait jugé bon de miser que j'aurais une meilleure note que lui), ce qui me voyait offrir une cervoise par mon ami. Voilà que maintenant il était déçu d'avoir fait mieux que moi à ce devoir ! Cependant, la même journée, le Maître nous rendit aussi des devoirs, pour lesquels le même pari avait été tenu avec Anaryon. Cette fois-ci j'étais devant lui (étant premier), et donc nous nous devions une cervoire chacun.
L'après-midi de Mizenor, libre comme la plupart du temps, fut cette fois-ci occupé non pas à régler diverses inscriptions et paperasses administratives, mais à passer du bon temps avec une amie que je ne vois plus beaucoup depuis que je suis entré à l'Académie. C'est toujours très agréable de passer du temps avec les gens que l'on apprécie, mais pendant ce temps les cours ne sont pas révisés. Aussi quand je suis rentré dans ma chambre ai-je discuté longuement avec mes camarades avant le repas. Après s'être restaurés, l'envie me prit de me détendre, puis alors que la nuit était déjà tombée bien bas, je fus convié bien aimablement par mes amis de la chambre voisine de la chambre voisine à une partie de cartes, et une telle invitation de se refuse pas. De ce fait, jusque tard le soir nous jouâmes et riâmes, et sans surprise seul Anaryon n'était pas encore enfoui dans ses couvertures lorsque je rejoignis ma chambre. Le lendemain, comme chaque Amarok, Cassandra égaya mon après-midi avec ses cours passionnants et ses remarques passionnées, telles que "Mon but c'est que vous y arrivez maintenant pour que quand nous ferons des invocations il y a des chances que vous y arriviez". J'adore ce genre de phrase qui souligne à la fois notre niveau déplorable ainsi que l'extrême confiance que Cassandra place en nos éventuels progrès. Enfin, les remarques méthodologiques de Cassandra de nous laissaient pas en reste : la magie, qu'elle soit élémentaire ou fondamentale, est quelque chose qui se vit ; rien ne sert d'apprendre par coeur des gestes ou des formules, tout doit nous venir naturellement sans que nous n'ayons à y songer. Vous vous rendez compte la place mémoire que ça occupe dans votre tête ?! Et pour conclure cette belle journée, un duel s'imposait. Vivre entre mâles autour d'un étroit couloir implique une grande concentration de testostérone et parfois il convient de l'évacuer par des activités viriles. Or les prétextes manquant pour déclencher une rixe, mon adversaire (de la même chambre que celle dans laquelle j'avais joué la veille) et moi décidâmes de nous invectiver, de nous insulter à propos d'un incident qui s'était volontairement produit. Le ton de nos répliques crut rapidement et nous dûmes en venir aux mains. Quel dommage d'en arriver là pour des broutilles ! Le duel fut bref mais intense, et se termina par une immobilisation mutuelle dans une positon équivoque, ce qui nous obligea à fixer la date d'un prochain conflit.
Ekynor fut une journée bien agréable, surtout au moment du déjeuner : alors que Kratos, Anaryon et moi-même étions confortablement installés à notre table, toutes, et quand je dis toutes je pèse mes mots, les demoiselles que nous apprécions, qu'il s'agisse d'étudiantes de l'Académie ou des plus jeunes de l'Université, vinrent s'asseoir dans notre entourage, à une proximité telle qu'il était avantageux d'avoir déjà terminé notre repas tant notre attention était détournée de la nourriture et donc il eût été difficile de manger devant un panorama pareil, si je puis dire. Enfin, le matin de Terrador, comme chaque semaine, nous eûmes le privilège de réfléchir sur un devoir, de sciences cette fois-ci. Décidant de révolutionner ma manière de travailler, je m'interdis de réfléchir au brouillon avant d'écrire ma version définitive : en effet, la vitesse est mon principal atout face à la concurrence, autant optimiser cette qualité. J'écrivis donc à une vitesse folle pendant les trois heures du devoir, pour réaliser finalement que je n'avais que répondu aux trois-quarts des questions. Le Maître répondit donc à ma question avec un petit sourire que j'appréciai beaucoup : "Non, il est impossible de tout faire en trois heures". C'est donc soulagé (parce que je visais la première place sur ce devoir) que je rentrai chez moi, pour en repartir aussitôt afin de m'occuper, avec mon amie, de notre groupe de jeunes Initiés. A la fin de cette réunion qui concluait une longue mais bien agréable semaine, je pus enfin profiter de mon retour chez moi en m'allongeant sur mon lit puis en descendant retrouver la chaleureuse ambiance de la taverne.

0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires