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Projet Shogi

Mon journal

Seki 12 Fyragis: vacances sans surprises et rentrée déprimante Posté le Dimanche 12 Novembre 2006 à 15h22
Les pires choses arrivent : voilà que mon fournisseur habituel de parchemins vierges qui me servent de support pour ce journal est en rupture ; ainsi malgré ces dix jours de vacances je n'ai pas pu écrire le moindre article, et même pas pu raconter les trois derniers jours qui restaient avant ces vacances. Sans réel regret cependant, aucun évènement n'étant à noter dans ces premiers jours sans papier. Un rendez-vous le soir avec une amie (provoquant de ce fait un rendez vous raté puisqu'il est encore physiquement impossible de vivre deux fois la même soirée avec deux personnes différentes), voilà la seule activité à relever sortant de mon ordinaire.  Les vacances arrivèrent donc Mizenor, à midi, et je me réjouissais déjà du spectacle que j'allais voir le lendemain soir, de l'autre côté du Comté. Il s'agissait de musique, d'un ancien groupe de la génération de mon père, mais que j'appréciais aussi. C'était un des seules évènements que j'attendais de ces vacances : en outre j'avais hâte de voir deux de mes amies, mais sinon les vacances étaient pour moi définitivement inutiles, dans le sens où elles ne me servent à rien. Telle une larve, je ne sors pas de chez moi, rampe de mon lit à mon bureau, à la salle à manger, puis à nouveau au bureau. Je ne travaille pas, je ne fais rien d'utile et d'intéressant. Heureusement il y avait donc ce concert... qui, je l'appris le matin même, fut annulé. Dommage. Puis les jours se suivèrent et se ressemblèrent : chaque jour j'avais un peu plus hâte de revoir mes deux amis, et chaque jour je me rendais un peu plus compte que je ne verrai pas l'une d'elles pour des motifs prévisibles. Au final, mes vacances se résumaient à deux choses : voir une amie, et aider une bonne dizaine de personnes pour les devoirs qui nous avaient été gentiment donnés, lors de mes fréquents passages à la taverne (ceci dit en passant : la larve parvenait quand même à se mouvoir jusqu'à la taverne d'en face, mais y restait longtemps chaque jour pour ne pas avoir à y revenir dans la même journée et avoir à faire le trajet trop souvent). L'après-midi où mon amie me rendit visite tint ses promesses et fut très agréable. Puis les vacances se conclurent sur une journée passée en Royaume djéa, pour visiter leurs nombreux commerces aux prix attirants, alléchants, et pour déjà commencer la préparation des fêtes de fin d'année (oui, deux mois avant, mais au moins c'était fait).
Et Tsuki fut déjà le jour de la rentrée... et jamais je n'avais vécu pire jour que celui-ci, me semblait-il. D'abord le temps qu'il faisait de pouvait pas annoncer une bonne journée : brouillard très dense, températures très basses. Ensuite, mon énorme sac (rentrée oblige) qui s'ouvre et se décharge entre le premier et le deuxième étage, lors de mon ascension. Puis, Rodrigue qui nous avait pourtant annoncé son absence avant les vacances, ce qui nous aurait permis de faire une petite sieste dans l'après-midi, était en fait bel et bien présent. En outre, la séance pratique de magie élementaire ne fut vraiment pas excitante, et j'oubliai de reprendre mes affaires de magie l'après-midi alors que nous avions pourtant encore une heure avec Cassandra. Finalement, le soir, alors que je croyais naïvement que mon malheur était terminé, je me rendis compte que j'avais oublié ma brosse à dents et dus courir dans le froid pour aller en chercher une avant que les commerces ne ferment. Et j'ai dit "finalement" un peu prématurément : dans la journée, nous avions appris que nous avions enfin droit à des cours d'Odin. La chance ! Mais ils auraient lieu le soir de dix-sept heures à dix-neuf heures et nos cours à nous duraient jusque dix-huit heures. Pas de chance ! Je dus alors forcer les évènements pour qu'il y ait quand même un moment heureux dans la journée : alors que j'achetai ma brosse à dents, j'en profitai pour acheter de délicieux gâteaux qui égayèrent ma soirée. Quelle journée... Le lendemain fut un peu meilleur : le professeur de littérature était absent, et mon exhibition de Djéa fut d'un tel niveau que l'examinateur me crut un moment bilingue. Puis, la routine jusqu'à la fin de la semaine : un peu de sport, un peu de travail, une Cassandra passionnante. Terrador, nous n'avions exceptionnellement pas de devoir, puisque c'était un jour férié, en hommage à nos ancêtres tombés dans une affreuse et longue guerre qui opposa notre Royaume au Royaume djéa voisin. J'allais enfin pouvoir profiter d'une fin de semaine chez moi : deux journées complètes à la maison, et en outre deux grasses matinées ! Mais l'enthousiasme fut de courte durée : je fus réveillé très tôt Terrador puisque nous retournions en Royaume djéa pour à nouveau dévaliser les commerces. Quelle agréable nouvelle. Je dus donc me résigner à travailler relativement beaucoup Tsuki, n'ayant pas pu le faire la veille.

Le principal évènement de la semaine se situa du côté de la Religion : Ekynor, nous avions une réunion entre Illuminés. Les retrouvailles avec d'anciens amis firent comme toujours du bien et du plaisir, et le dîner fut excellent. Cependant, la réunion s'avéra extrêmement ennuyeuse : comme toujours, de jeunes hystériques, dont les raisons de la fréquentation de telles réunions étaient douteuses,  riaient sans cesse lors des prières et se contentaient de banales réponses lors de questions profondes, ce qui paralysait les réponses de tout le groupe. Ces problèmes handicapaient vraiment le groupe à mon goût et gâchaient la soirée, tant attendue, de nombreux aînés dont je faisais partie. De quel droit se permettaient-elles de saboter nos réunions ? Décision fut prise le lendemain d'en parler à notre responsable, qui fut ravie de découvrir que son avis était partagé par d'autres. Nous en avions assez que notre groupe n'avance plus, soit sans cesse perturbé, perde sa fonction première. Alors un débat fut initié, et notre animatrice commença une phase de profonde réflexion pour réussir à nous dépétrer ce problème fondamental. Elle enverrait le fruit de ses méditations à tous les aînés qui en avaient assez de tels enfantillages. J'étais satisfait d'avoir pu initier de telles réactions qui allaient peut-être enfin changer le visage de notre groupe d'Illuminés mourant.

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