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Revue des Comptoirs

CHR fumeurs

Test Posté le Lundi 25 Février 2008 à 13h25

L’Alsace à l’heure TGV 

 

Tous les témoignages concordent et tous les baromètres le confirment, l’effet TGHV existe et redonne le moral aux professionnels. « Il faut dire qu’on l’attendait depuis 20 ans » rappelle Roger Sengel, le président du groupement HRCD du Ba-Rhin. Mais voilà il est enfin là et la politique de tarifs préférentiels, très attrayantr au moment du lancement en juin 2007, a amorcé la pompe et permis un afflux, notamment de Parisiens,  venant faire leurs courses pendant un jour ou deux, sur les marchés de Noël à Strasbourg comme à Colmar. « Mieux, on a même vu des Bretons ou des gens du Mans ou de Tours, qui en ont profité pour découvrir l’Alsace qu’ils ne connaissaient pas ou revoir des amis qu’ils avaient perdu de vue ! » Une aubaine. Notre confrère La Gazette Hôtelière, dans son numéro de février 2008, estime la hausse de fréquentation dans l’hôtellerie entre 5 et 10 % pour la période précédant les fêtes et de 10 à 80 % en restauration. Certes le TGV n’est certainement pas le seul en cause, mais il y est pour beaucoup. La Scnf d’ailleurs a fait des efforts, enveloppant la façade de la gare de Strasbourg d’une immense bulle de verre pour mieux accueillir les voyageurs et leur aménager ainsi une zone tampon en cas d’intempéries. Mais ce qui réjouit le plus les professionnels, c’est que le TGV amène un nouveau type de clientèle, touristes à pouvoir élevé et entreprises n’hésitant plus à organiser des séminaires dans cette région dont l’image reste attrayante.  Ce n’est pas Noël toute l’année mais presque, en tout cas le moral est au beau fixe. « La fin de l’année a été « explosive » a déclaré René Tourette, patron de la Cloche à Fromages et président de l’Association des commerçants « Les Vitrines de Strasbourg », souhaitons qu’en 2008 il en soit de même.

 

 

L’immobilier : des fonds surestimés ralentissent le transactions

L’arrivée du TGV n’aura pas eu d’effet en revanche sur le marché des transactions en Alasce. Comme l’a dit si bien un spécialiste : « Les prix sont suffisamment élevés pour ne pas en rajouter une couche ! » Ce n’est pas l’offre qui manque mais les prétentions des vendeurs sont telles que les acheteurs ne cherchent même pas à discuter. « Même les Parisiens sont impressionnés par les prix, fait remarquer Olivier Criqui du Gitaf, filiale de Heineken à Strasbourg. Les fonds sont évalués à 120 ou 130 % du chiffre d’affaires, au lieu de 70 %. D’où l’attentisme général. Pourtant il y a eu des demandes pour des établissements à forte capacité, mais on ne peut pas non plus dépasser certains seuils d’investissement. » De son côté Paul Jiudice à Colmar (L’Immobilière Bartholdi) souligne que l’activité location-gérance est pratiquement nulle sur son secteur et qu’en ce qui concerne la partie fonds, « les vendeurs ont tendance à fixer les prix en fonction de l’état de leurs dettes et non pas de l’état des lieux qu’ils proposent ». Or, comme l’on sait, il y a des facteurs dont il faut tenir compte : la viabilité de l’exploitation, l’effectif à reprendre, les contrats passés avec les distributeurs de boissons, etc. « Seul le marché de la restauration rapide se développe car il reste abordable et permet de profiter des avantages de la restauration sans en subir les inconvénients (notamment les frais de personnel), mais cette fois dans une ville comme Colmar on manque d’emplacement et ceux qui s’implantent dans des quartiers périphériques ne tiennent pas longtemps. Même l’activité Donner, qui a connu un fort développement, se tasse. » Enfin les difficultés de crédit se font de plus en plus sentir.

Un commentaire. Dernier par françois le 25-02-2008 à 13h29 - Permalien - Partager
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