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Eclats de rires éclats de voix

Sarah dans tous ses états

Paroles pour chanson bis Publié le Vendredi 4 Juin 2010 à 22:31:00

 

J'ai voulu changer

Sans y arriver

Depuis quand la terre

Peut changer de peau

Sans verser des larmes

Amères et salées

Le coeur blessé

Mais toujours battant

 

Refrain:

Je ne sais pas

Plaire à tout le monde

Mais je me plais

Oui je me plais

Quand je suis

Un peu rebelle

Tendre et revêche

Douce et dure

A la fois

 

J'en ai aimé

Bien d'autres que toi

Mais toi je t'aime

De la pointe de mes cheveux

Au creux de mes reins

Du bout des pieds

A la pointe des seins

 

Refrain

 

(thème impro)

Et quand je danse

Et quand je danse

Je te veux

Je ne m'en veux plus

Et la terre tourne

Tout autour de moi

Et la terre tourne

Ah! Le carroussel!

Et la vie tourne

Avec ou malgré moi

Et la terre tourne

Et m'emmène loin de toi

 

(reprise thème)

Je ne sais pas

Vraiment oû je vais

J'ai même assez peur

De ces vents qui me portent

Et je suis

Un peu rebelle

Tendre et revêche

Avec ou sans toi

 

Refrain

 

Toi le vent (bis)

Qui me fait changer

Qui me fait chanter

Danser et tourner

En me laissant fidèle

A mes amours premières

Toi le vent

Je suis à toi

Emporte-moi

 

Refrain

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Paroles pour chanson Publié le Vendredi 4 Juin 2010 à 22:13:59

 

T'as besoin d'rien faire pour que je t'aime

Pas besoin de grands discours

Pas même besoin de mots d'amour

Ton silence, ton absence me suffit

 

Cette distance qui me tue

Ta peur de moi, ton amitié

Et cette façon de m'adorer

Sans pour autant jamais m'aimer

 

Refrain:

Moi, tu vois, c'est marrant

T'as besoin d'rien faire pour que je t'aime

J'ai besoin de rien

Juste peut-être un peu

Un peu un grand besoin de toi

 

Ca fait des années que ça dure

Je t'aurai jamais à l'usure

T'es plus têtu qu'une armure

Un mur, un miroir, une fêlure

 

Y en a qui pensent que t'es trop dur

Que tu me blesses, que tu veux ma peau

Si au moins c'était vrai

Ca serait déjà ça de gagné

 

Refrain

 

Y'en as qui pensent que t'es idiot

Que t'es un vrai enfant d'salaud

Si je pouvais un peu les croire

Ca m'aiderait peut-être à t'oublier

 

Y'en a qui disent qu'c'est moi qui flanche

Que je suis folle, que je suis faible

Je leur ferai pas un procès

Je sais bien que je le perdrais

 

Refrain

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Terrains connus, terres inconnues Publié le Vendredi 4 Juin 2010 à 21:52:09

Pour te quitter

Je n'ai pas besoin de ta permission

Pour m'en aller

Je n'ai pas besoin de toi

Je prendrai juste la clef des champs

Je m'en irai légère

Sans peur

 

Avec tout mon amour

En te laissant tout le reste

Tu peux tout garder

Je ne veux rien partager

Tout te laisser

Et m'en aller gaiement

 

La vie est douce

Comme un fil de lumière

La vie est belle

Comme ma grand-mère

Endormie pour toujours

Et pourtant si présente

A chaque instant

 

La vie est large

Comme un firmament

Elle est généreuse

Comme un filet d'eau

 

Pour te quitter mon amour

Pas de remords

Juste quelques regrets

Vite enterrés

Avec tendresse

 

Et mon désir

De me donner au jour qui se lève

Toute entière

Vibrante comme au premier jour

 

Je n'ai plus peur

Je me suis trouvée

Mon amour fou

M'a montré la voie

 

Ne t'en fais pas

Je resterai toujours moi

Tu m'as tant aimée

Je le sais maintenant

Tu me l'as bien caché

Pourtant

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Les Portes du Pakistan Publié le Jeudi 13 Mai 2010 à 16:26:46

Même effet qu’après l’Ethiopie, difficile de tourner la page. Même si je suis à nouveau en Europe, je suis toujours là-bas. Mes pieds sont posés sur le sol mais ils flottent. Mon esprit pense comme ici mais il est traversé de pensées lointaines. Grand vide autour de moi. Là-bas, je recherchais la solitude. Ici, je n’en profite plus vraiment. Pas encore… Il me faut un peu de temps. Repousser le moment de mettre mes impressions sur papier pour qu’elles restent encore vibrantes et vivantes. Pourtant on ne peut pas échapper au mouvement. La vie m’entraîne vers d’autres chemins et je dois les prendre mais le cœur n’y est pas. Pas encore… La vie allait si vite. Là-bas. Elle était si différente. Plus chargée. Plus forte. Plus vraie. Des moments faits d’absolu et de simplicité.

 

Je me suis chargée de dizaines de vêtements, de pâtisseries, de colliers. J’ai maintenant de quoi non seulement décorer tout mon appartement d’objets d’Asie du Sud et même des tenues de fêtes avec mes saris bleu et noir et leurs parures assorties. Je voulais prendre un peu de ce continent avec moi. Ne pas le quitter tout à fait. Ce soleil qui se lève, est-ce bien le même qu’ici ? Au réveil, je me souviens d’une boule rouge au-dessus des sommets gris encore endormis. Les nuages se posaient discrètement sur les montagnes. Etions-nous plus proches du ciel ou bien le ciel lui-même se rapprochait-il de nous ?

 

Il y a bien entendu des rencontres qui ne s’oublient pas. Munier, Zulkhan, Waqas, Rabia, Rehanna, Sultan, Rafiq, Saïd, Riyaz. J’en reverrai peut-être certains, d’autres pas. Mais nos rencontres ont été belles. Elles ont eu le mérite d’exister, de nous inspirer, de nous marquer, de nous faire avancer, de nous faire grandir. Il a aussi des paroles qui ne s’oublient pas : « Tu fais partie de nous », « Tu es ici chez toi », « Moi aussi je t’appellerai par ton nom africain, Sarah Thiam, j’aime bien ce nom et son histoire. » Rire et plaisanter avec des hommes et des femmes dont je ne connais ni la langue, ni l’histoire, ni même parfois le nom. Se sentir parfois si proches. Vivre tous ensemble au quotidien et former une famille.

 

Un soir, nous avons formé un grand cercle. Chacun s’est levé à son tour pour réciter un poème, faire un sketch, danser, chanter ou raconter une blague. Quand la poésie devenait trop belle, on s’exclamait : « Ahhh ! » « Moukarar ! » (Encore !). On applaudissait. A mon tour, j’ai été invitée à venir au milieu. J’ai chanté une chanson devant un parterre d’hommes et de femmes attentifs qui écoutaient sans comprendre les paroles en arabe. « Chouf tek marra » (un jour, je t’ai vu). Puis Rafiq nous a joué de la guitare et nous avons tous chanté en cœur avec lui. Je vivais un moment unique. J’étais entrée dans un cercle qui n’accueille pas sur carte de membre ou sur paiement de cotisation. Un cercle humain qui est le fruit d’une histoire, d’un voyage et de circonstances improbables. Un cercle qui unit et qui rassemble tout en laissant chacun libre de partir et de reprendre sa route vers ailleurs. Un cercle qui unit mais qui n’attache pas. Qui rassemble mais qui ne lie pas.

 

Il y avait aussi les plaisanteries au quotidien. Nos délires collectifs. Comme celui du « Club des Djidji » car bon nombre d’hommes mariés reçoivent sans arrêt des coups de fil de leur femme et répondent « Dji. Dji » (oui, oui). Il y avait un Président élu au suffrage universel, des membres d’honneurs et quelques membres secrets. Quand on se présentait aux autres, on donnait sa fonction mais on mentionnait souvent son appartenance à ce club d’élite. Je suis bien évidemment entrée dans le jeu en tant qu’aspirante en chef au Club select des « Dji Dji ».

 

L’improvisation loufoque continuant, deux de mes collègues ont commencé à m’appeler « Professeur Sarah », puis l’imagination aidant « Princesse Sarah » et pour finir « Queen Sarah ». Comme je n’avais pas reçu mon autorisation pour aller au Cachemire, ils m’expliquaient avec le plus grand sérieux que les autorités avaient jugé que ma présence était éminemment plus nécessaire dans la région du nord ouest, d’où leur refus de me laisser aller au Kashmir afin de bénéficier de ma visite dans une autre région. Quand nous étions arrêtés par les innombrable check-points sur la route, ils soutenaient sans blêmir que l’armée avait entendu parler de ma visite et que le protocole exigeait tous les honneurs dont le tapis rouge et une vérification de chaque kilomètre de route parcouru. Le trajet paraissait moins long et l’aventure de la vie encore plus extraordinaire.

 

Un soir, pour aller à une réception, un collègue a lancé l’idée que je serai sa deuxième femme pour la soirée. Je n’avais pas d’invitation et sa femme résidait au Soudan car depuis peu, le Pakistan ne permet plus aux familles d’expatriés d’y résider. Nous avons passé une soirée magique dans un cadre digne des mille et unes nuits. Le décor était de style arabo-andalou. Un pianiste jouait de la musique classique sur un long piano noir. Nous buvions le thé. Il m’a raconté sa vie et sa rencontre avec sa femme. Il me disait : « Rien que de lui parler au téléphone, mon cœur est saturé ; il n’y a jamais eu la place pour une autre depuis que je l’ai rencontrée. » Et il ajoutait : « If you really love someone, set him free. (Si tu aimes vraiment quelqu’un, laisse-le libre.) Moi, tout ce qui m’importait, c’était son bonheur à elle. »

 

Le Pakistan m’a fait sentir que je revenais chez moi, même si j’y étais pour la première fois et que tant de coutumes me semblaient d’un autre âge, comme les mariages fréquents de jeunes filles de 14 ou 15 ans avec des hommes de 40 ans. Un pays aux cents visages. Celui des deux épouses mères de 7 et 8 enfants d’un même mari. Celui du grand Nazim si puissant qui avait quitté sa maison durant les affrontements dans la région de Buner pour se réfugier à Mardan avec ses femmes et ses 15 enfants. Celui des deux sœurs institutrices qui vivaient dans la maison de leur père avec leurs 5 frères. Une maison comme à l’ancien temps qui respirait le propre et la fraicheur dans une lumière douce et chaleureuse. Le visage très maquillé des travestis qui poussent subitement la porte du magasin et reçoivent de l’argent.

Afficher les 2 commentaires. Dernier par Irina D le 14-05-2010 à 12h39 - Permalien - Partager
Joyeuse St Valentin ! Publié le Samedi 13 Février 2010 à 19:00:05

Spéciale dédicace aux hommes belges


J’ai appris toutes les langues étrangères, celle du silence qui se brise

Du regard qui tue et des sourires moqueurs

Je suis tombée de cheval, J’ai fait des tonneaux

J’ai dansé sous la pluie et lu toutes sortes d’encyclopédies,

J’ai prié dans des mausolées au milieu de la nuit,

J’ai nagé dans la baie du Bengale et escaladé des minarets en ruine

J’ai vu le soleil se coucher sur l’Inde

Mais rien mais alors rien

Ne pouvait me préparer

A ma rencontre

Avec l’homme belge


Car l’homme belge gagne à être connu

Et reconnu

L’homme belge est unique

Il nous trouble et nous déroute

Il est totalement imprévisible

Quand il dit : « J’ai envie de dire »

Certaines pensent : « Oui, oui, dit-le !!! »

Alors que c’est la fin de sa phrase

Quand il lance un « Et pourtant »

C’est pour commencer une nouvelle phrase


Mais le charme du belge ne s’arrête pas là

Le rire discret qui se casse

La voix enrouée

Les « Oh, non ! »

Les « Eh, eh… »

Les « Mais non ! »

Les « Dites-moi »

Les « non peut être » pour dire oui

Les « oui sans doute » pour dire non


Contre toute apparence

La Belgique est donc un pays dangereux

Oublié par les médias

On pourrait au moins

Installer des panneaux de signalisation !


Mais on n’est jamais vraiment préparé

Aux imprévus

Alors j’aimerais bien moi aussi

Gagner à vous connaître,

Et vous vanter un peu

Sans vous enlever une once

De votre modestie


JOYEUSE ST VALENTIN A TOUS ET A TOUTES!