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OM: Neuf titres à la une. Posté le Mercredi 12 Mai 2010 à 13h08

OM: Neuf titres à la une.

Neuf titres à la une (2)

Suite de notre rétrospéctive sur les neuf titres de l'histoire de l'Olympique de Marseille. Une seconde partie marquée évidemment par les fastes de l'ère Bernard Tapie. Au carrefour des années 80 et 90, il installe le club marseillais sur le toit de la France, et bientôt de l'Europe.

1989: LE PREMIER DE L'ERE TAPIE

L'OM se trouve à cette époque un peu dans la même situation qu'aujourd'hui puisque son dernier titre remonte alors à 1972. Bernard Tapie, qui a repris le club en 1986, a besoin du titre pour satisfaire ses ambitions et justifier son engagement. Or  Marseille reste sur un échec  cuisant. La saison précédente, il n'a même pas accroché l'Europe. L'exercice 1988-89 débute mal. Gérard Banide perd d'ailleurs sa place au profit d'un inconnu, Gérard Gili. L'audace de Tapie s'avèrera payante. A la trêve, les Phocéens n'occupent toutefois que la 6e place et perdent Eric Cantona au mois de janvier lorsque l'attaquant international, à bout de nerfs, balance son maillot sur le terrain. Mais lors de la phase retour, l'OM enchaine 10 matches sans défaite pour revenir sur les talons du Paris-Saint-Germain. Tout se joue lors de la 35e journée, quand Paris se déplace au vélodrome. Au bout d'un match sans envergure, Franck Sauzée libère le Vélodrome d'une frappe monumentale qui trompe Joël Bats. L'OM prend la tête et ne la lâchera plus avant d'assurer le sacre deux matches plus tard, lors d'une victoire à domicile face à Auxerre. Avec le doublé en Coupe, le triomphe est total. C'est le début d'une ère qui s'avèrera courte mais glorieuse.

L'équipe-type: Huard - Thys, Forster, Le Roux, Di Meco - Eyraud, Sauzée, Vercruysse, Germain - Papin, Allofs

1990: LA RAISON DU PLUS FORT

L'Olympique de Marseille change de dimension. A l'intersaison, Tapie opère un recrutement poids lourd pour se lancer à la conquête de l'Europe. Enzo Francescoli, Carlos Mozer, Manuel Amoros, Jean Tigana et un certain Chris Waddle débarquent sur la Canebière. Archi-favori s pour le titre, les joueurs de Gérard Gili commencent en fanfare en laminant Lyon à Gerland (1-4). On annonce un cavalier seul, mais l'OM va longtemps buter sur le Bordeaux de Raymond Goethals. Lors du match aller en Gironde, le tenant boit la tasse (3-0). Mais comme l'année précédente, Marseille va fondre sur sa proie. Victime du manque de profondeur de son banc, Bordeaux va s'essouffler. Un doublé de Waddle, nouvelle idole du Vélodrome, permet à l'OM de prendre sa revanche sur les Bordelais au retour, lors de la 33e journée. Une semaine plus tard, la bande à Papin (meilleur buteur du championnat avec 30 réalisations) cède à nouveau le leadership en s'inclinant au Parc, quatre jours après son élimination européenne (la fameuse main de Vata). Mais la raison du plus fort finit par l'emporter. A la faveur d'une défaite de Bordeaux à Nantes, Marseille s'envole définitivement vers son 6e sacre.

L'équipe-type: Huard (Rousseau)- Amoros (Thys), Mozer, Sauzée (Roche), Di Meco - Tigana, Deschamps (Eyraud),  Germain, Waddle - Papin, Francescoli (Diallo)

1991: L'OM AU SOMMET DE SON ART

Jamais sans doute, dans toute son histoire, l'Olympique de Marseille n'aura été aussi puissant sportivement qu'en cette saison 1990-91. Au lendemain de la Coupe du monde, l'OM devient le centre de l'Europe lorsque Bernard Tapie demande à Gérard Gili de faire de la place à un certain Franz Beckenbauer, tout juste auréolé du titre de champion du monde avec la R.F.A. Le Kaiser aligne une équipe de rêve, avec un duo d'attaque composé de Papin et Eric Cantona, de retour sur le Vieux Port. Dragan Stojkovic, un des meneurs de jeu les plus talentueux de la planète, est aux manettes. Waddle, Mozer, Amoros, Tigana sont toujours là. Basile Boli, Bernard Casoni, Abedi Pelé, Bernard Pardo, Laurent Fournier ou Pascal Olmeta sont arrivés. Mais la vie marseillaise ne sera pas un long fleuve tranquille. Les graves blessures de Cantona et Stojkovic vont restreindre le potentiel créatif de l'OM. Beckenbauer va connaitre des heures difficiles et, après la gifle reçue à Auxerre (4-0) lors de la dernière journée des matches aller, Tapie se paie le luxe de virer le technicien allemand de son banc pour y installer un vieux sorcier belge de 71 ans, Raymond Goethals. Moins glamour, Marseille gagne en efficacité et dévaste tout sur son passage. Si l'OM échouera en finale de la Coupe des champions, en championnat, malgré la belle opposition de Monaco, le titre ne sera presque qu'une formalité.

L'équipe-type: Olmeta - Amoros, Boli , Mozer, Casoni, Di Meco -  Germain (Tigana), Pardo (Fournier) - Pelé (Stojkovic), Waddle (Vercruysse), Papin

1992: LA FIN D'UNE EPOQUE

Lorsque débute la saison 91-92, Bernard Tapie n'a qu'une obsession après l'échec en finale contre l'Etoile Rouge: l'Europe. Mai son recrutement excite moins que dans un passé récent. Trevor Steven, Jocelyn Angloma  arrivent, Didier Deschamps revient.  Le patron veut croire que cela suffira. Mais la Ligue des champions se dérobe dès l'automne, quand l'OM est écarté à la surprise générale en 8es de finale par le Sparta Prague. Tomislav Ivic ne survivra pas à cet échec cuisant et en novembre 91, c'est donc Raymond Goethals qui revient aux affaires. L'automne est décidément très agité avec l'affaire de la canette de bière reçue par Jean-Pierre Papin à Geoffroy-Guichard, à la descente du bus. Battu sur le terrain par Saint-Etienne, l'OM obtiendra que le match soit rejoué. Bouté hors de la C1, Marseille peut en tout cas se focaliser sur le championnat. Comme lors de la saison précédente, seule l'AS Monaco va rivaliser presque jusqu'au bout avec l'OM pour la quête du titre. L'équipe semble parfois victime d'une forme d'usure mais son expérience et son talent vont finir par faire la différence. Très régulier, les Marseillais ne concèdent que trois défaites en 38 matches. A la mi-avril, la saison bascule pour de bon quand l'OM se déplace à Louis II pour y défier Monaco. Nettement supérieurs, les Provençaux s'imposent 3-0 et décrochent peu après leur 4e titre consécutif, avec la meilleure attaque et la meilleure défense en prime. Mais les festivités seront vite balayées par le drame de Furiani, le 5 mai 92, en Coupe de France, alors que l'OM devait jouer sa demi-finale à Bastia. Ce nouveau sacre sera aussi le dernier pour plusieurs stars. Papin annonce son départ pour le Milan AC, Mozer et Waddle s'en vont également. On l'ignore alors, mais l'OM devra attendre 18 ans pour redevenir le maître de l'hexagone.

L'équipe-type: Olmeta - Amoros (Baills), Boli, Mozer, Casoni, Angloma (Di Meco)-  Deschamps (Durand), Sauzee (Steven)- Pelé , Waddle, Papin (Xuereb)

2010: LE RETOUR AUX AFFAIRES

Frustrés d'avoir raté le titre la saison précédente face à Bordeaux, les Marseillais vont prendre une éclatante revanche. A la mi-championnat, l'OM accuse pourtant un retard de 11 points sur les Girondins. Mais les deux clubs vont suivre une trajectoire opposée à compter du mois de janvier. Bordeaux va s'effondrer au moment même où Marseille devient irrésistible. Après sa défaite à Montpellier lors de la 22e journée, l'OM aligne 15 matches sans défaite (12 victoires, 3 nuls) et finit par s'envoler. Une dernière victoire au Vélodrome face à Rennes offre pour de bon le titre tant attendu, 18 ans après. Un succès qui porte le sceau de la méthode Deschamps. En 1992, il était le capitaine de l'équipe provençale. Il en est aujourd'hui l'entraîneur. Toujours avec la même obsession contagieuse de la victoire. L'OM finit dans la joie une saison débutée dans la confusion et les larmes après le départ de Pape Diouf et le décès de Robert Louis-Dreyfus à l'été 2009.

L'équipe-type:  Mandanda - Bonnart, Diawara, MBia, Heinze (Taiwo) - Cissé, Cheyrou (Kabore), Gonzalez (Abriel)- Niang (Ben Arfa), Brandao, Valbuena (Kone)

OM: Neuf titres à la une (2)

 

Suite de notre rétrospéctive sur les neuf titres de l'histoire de l'Olympique de Marseille. Une seconde partie marquée évidemment par les fastes de l'ère Bernard Tapie. Au carrefour des années 80 et 90, il installe le club marseillais sur le toit de la France, et bientôt de l'Europe.

1989: LE PREMIER DE L'ERE TAPIE

L'OM se trouve à cette époque un peu dans la même situation qu'aujourd'hui puisque son dernier titre remonte alors à 1972. Bernard Tapie, qui a repris le club en 1986, a besoin du titre pour satisfaire ses ambitions et justifier son engagement. Or  Marseille reste sur un échec  cuisant. La saison précédente, il n'a même pas accroché l'Europe. L'exercice 1988-89 débute mal. Gérard Banide perd d'ailleurs sa place au profit d'un inconnu, Gérard Gili. L'audace de Tapie s'avèrera payante. A la trêve, les Phocéens n'occupent toutefois que la 6e place et perdent Eric Cantona au mois de janvier lorsque l'attaquant international, à bout de nerfs, balance son maillot sur le terrain. Mais lors de la phase retour, l'OM enchaine 10 matches sans défaite pour revenir sur les talons du Paris-Saint-Germain. Tout se joue lors de la 35e journée, quand Paris se déplace au vélodrome. Au bout d'un match sans envergure, Franck Sauzée libère le Vélodrome d'une frappe monumentale qui trompe Joël Bats. L'OM prend la tête et ne la lâchera plus avant d'assurer le sacre deux matches plus tard, lors d'une victoire à domicile face à Auxerre. Avec le doublé en Coupe, le triomphe est total. C'est le début d'une ère qui s'avèrera courte mais glorieuse.

L'équipe-type: Huard - Thys, Forster, Le Roux, Di Meco - Eyraud, Sauzée, Vercruysse, Germain - Papin, Allofs

1990: LA RAISON DU PLUS FORT

L'Olympique de Marseille change de dimension. A l'intersaison, Tapie opère un recrutement poids lourd pour se lancer à la conquête de l'Europe. Enzo Francescoli, Carlos Mozer, Manuel Amoros, Jean Tigana et un certain Chris Waddle débarquent sur la Canebière. Archi-favori s pour le titre, les joueurs de Gérard Gili commencent en fanfare en laminant Lyon à Gerland (1-4). On annonce un cavalier seul, mais l'OM va longtemps buter sur le Bordeaux de Raymond Goethals. Lors du match aller en Gironde, le tenant boit la tasse (3-0). Mais comme l'année précédente, Marseille va fondre sur sa proie. Victime du manque de profondeur de son banc, Bordeaux va s'essouffler. Un doublé de Waddle, nouvelle idole du Vélodrome, permet à l'OM de prendre sa revanche sur les Bordelais au retour, lors de la 33e journée. Une semaine plus tard, la bande à Papin (meilleur buteur du championnat avec 30 réalisations) cède à nouveau le leadership en s'inclinant au Parc, quatre jours après son élimination européenne (la fameuse main de Vata). Mais la raison du plus fort finit par l'emporter. A la faveur d'une défaite de Bordeaux à Nantes, Marseille s'envole définitivement vers son 6e sacre.

L'équipe-type: Huard (Rousseau)- Amoros (Thys), Mozer, Sauzée (Roche), Di Meco - Tigana, Deschamps (Eyraud),  Germain, Waddle - Papin, Francescoli (Diallo)

1991: L'OM AU SOMMET DE SON ART

Jamais sans doute, dans toute son histoire, l'Olympique de Marseille n'aura été aussi puissant sportivement qu'en cette saison 1990-91. Au lendemain de la Coupe du monde, l'OM devient le centre de l'Europe lorsque Bernard Tapie demande à Gérard Gili de faire de la place à un certain Franz Beckenbauer, tout juste auréolé du titre de champion du monde avec la R.F.A. Le Kaiser aligne une équipe de rêve, avec un duo d'attaque composé de Papin et Eric Cantona, de retour sur le Vieux Port. Dragan Stojkovic, un des meneurs de jeu les plus talentueux de la planète, est aux manettes. Waddle, Mozer, Amoros, Tigana sont toujours là. Basile Boli, Bernard Casoni, Abedi Pelé, Bernard Pardo, Laurent Fournier ou Pascal Olmeta sont arrivés. Mais la vie marseillaise ne sera pas un long fleuve tranquille. Les graves blessures de Cantona et Stojkovic vont restreindre le potentiel créatif de l'OM. Beckenbauer va connaitre des heures difficiles et, après la gifle reçue à Auxerre (4-0) lors de la dernière journée des matches aller, Tapie se paie le luxe de virer le technicien allemand de son banc pour y installer un vieux sorcier belge de 71 ans, Raymond Goethals. Moins glamour, Marseille gagne en efficacité et dévaste tout sur son passage. Si l'OM échouera en finale de la Coupe des champions, en championnat, malgré la belle opposition de Monaco, le titre ne sera presque qu'une formalité.

L'équipe-type: Olmeta - Amoros, Boli , Mozer, Casoni, Di Meco -  Germain (Tigana), Pardo (Fournier) - Pelé (Stojkovic), Waddle (Vercruysse), Papin

1992: LA FIN D'UNE EPOQUE

Lorsque débute la saison 91-92, Bernard Tapie n'a qu'une obsession après l'échec en finale contre l'Etoile Rouge: l'Europe. Mai son recrutement excite moins que dans un passé récent. Trevor Steven, Jocelyn Angloma  arrivent, Didier Deschamps revient.  Le patron veut croire que cela suffira. Mais la Ligue des champions se dérobe dès l'automne, quand l'OM est écarté à la surprise générale en 8es de finale par le Sparta Prague. Tomislav Ivic ne survivra pas à cet échec cuisant et en novembre 91, c'est donc Raymond Goethals qui revient aux affaires. L'automne est décidément très agité avec l'affaire de la canette de bière reçue par Jean-Pierre Papin à Geoffroy-Guichard, à la descente du bus. Battu sur le terrain par Saint-Etienne, l'OM obtiendra que le match soit rejoué. Bouté hors de la C1, Marseille peut en tout cas se focaliser sur le championnat. Comme lors de la saison précédente, seule l'AS Monaco va rivaliser presque jusqu'au bout avec l'OM pour la quête du titre. L'équipe semble parfois victime d'une forme d'usure mais son expérience et son talent vont finir par faire la différence. Très régulier, les Marseillais ne concèdent que trois défaites en 38 matches. A la mi-avril, la saison bascule pour de bon quand l'OM se déplace à Louis II pour y défier Monaco. Nettement supérieurs, les Provençaux s'imposent 3-0 et décrochent peu après leur 4e titre consécutif, avec la meilleure attaque et la meilleure défense en prime. Mais les festivités seront vite balayées par le drame de Furiani, le 5 mai 92, en Coupe de France, alors que l'OM devait jouer sa demi-finale à Bastia. Ce nouveau sacre sera aussi le dernier pour plusieurs stars. Papin annonce son départ pour le Milan AC, Mozer et Waddle s'en vont également. On l'ignore alors, mais l'OM devra attendre 18 ans pour redevenir le maître de l'hexagone.

L'équipe-type: Olmeta - Amoros (Baills), Boli, Mozer, Casoni, Angloma (Di Meco)-  Deschamps (Durand), Sauzee (Steven)- Pelé , Waddle, Papin (Xuereb)

2010: LE RETOUR AUX AFFAIRES

Frustrés d'avoir raté le titre la saison précédente face à Bordeaux, les Marseillais vont prendre une éclatante revanche. A la mi-championnat, l'OM accuse pourtant un retard de 11 points sur les Girondins. Mais les deux clubs vont suivre une trajectoire opposée à compter du mois de janvier. Bordeaux va s'effondrer au moment même où Marseille devient irrésistible. Après sa défaite à Montpellier lors de la 22e journée, l'OM aligne 15 matches sans défaite (12 victoires, 3 nuls) et finit par s'envoler. Une dernière victoire au Vélodrome face à Rennes offre pour de bon le titre tant attendu, 18 ans après. Un succès qui porte le sceau de la méthode Deschamps. En 1992, il était le capitaine de l'équipe provençale. Il en est aujourd'hui l'entraîneur. Toujours avec la même obsession contagieuse de la victoire. L'OM finit dans la joie une saison débutée dans la confusion et les larmes après le départ de Pape Diouf et le décès de Robert Louis-Dreyfus à l'été 2009.

Un commentaire. Dernier par OM le 27-03-2012 à 16h05 - Permalien - Partager
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