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les joies de Paris

la vie d'un parisien

éphéméride du 28 juin Posté le Dimanche 28 Juin 2009 à 06h50

28 juin 1944 :naissance de  Philippe Druillet, dessinateur de bande dessinée français.

Peu après sa naissance, ses parents s'expatrient en Espagne pour fuir les bombardements. Il retourne en France à Paris en 1952, après la mort de son père. Durant cette période il n'arrive à se faire accepter auprès de ses camarades que comme l'artiste, le marginal, couvrant des cahiers entiers de dessins. Il fréquente aussi beaucoup les cinémas (Le Tombeau hindou de Fritz Lang, Hamlet de Laurence Olivier, King Kong, Le Voleur de Bagdad. Philippe Druillet considère cette période comme prédominante pour son évolution future[1].

Vers 13-14 ans, il se tourne vers la science-fiction et découvre Lovecraft.

Après son certificat d'étude, il devient photographe et rencontre vers 16-17 ans Jean Boullet. Ce dernier lui a appris les bases du dessin et de la peinture et lui a ouvert l'esprit sur l'esthétisme et la folie.

En 1964-1965 il est sous les drapeaux au Service Cinématographique des Armées ce qui lui laisse du temps libre. Influencé par la lecture du Matin des Magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier, il décide à son retour à la vie civile de se lancer dans le dessin.

Son premier livre paraît en 1966 chez Losfeld. Intitulé Le Mystère des abîmes, il met en scène son héros récurrent Lone Sloane sur le thème de la science-fiction. Pressé par son éditeur de boucler son album, il fait les 30 dernières planches en deux mois et par la suite qualifie « le Sloane de chez Losfield [de] très mal dessiné ».

Grâce à ce premier album, il entre chez OPTA où il réalise des couvertures et des illustrations car il ne touchera pratiquement rien des droits d'auteur du Mystère des abîmes.

C'est aussi à cette époque qu'il rencontre sa femme Nicole.

En 1980, Druillet produit Salammbô, une trilogie inspirée par le roman éponyme de Gustave Flaubert.

La trame mélange l'invention pure et le suivi fidèle du récit de Flaubert. En fait, à part l'introduction expliquant la présence de Lone Sloane sur le monde de Salammbô et la conclusion qui permet à Sloane de ne pas être totalement anéanti, toute l'histoire suit de près le livre originel, de longs passages étant même reproduits à la virgule près.

Ici, Lone Sloane est fondu par Druillet dans le personnage de Mathô le barbare qui tente de détruire Carthage et de conquérir la princesse Salammbô, tentative qui donne lieu à des scènes de batailles imposantes sur double page, idéales pour que s'exprime pleinement le graphisme de Druillet. En fait, sur trois albums, l'auteur explore des registres différents et souvent novateurs, dans un style proche de la peinture. Plusieurs planches sont d'ailleurs reprises sur toile.

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Un commentaire. Dernier par salam le 28-06-2009 à 09h19 - Permalien - Partager
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