Un homme qui a tué et torturé devait donc être jugé pour ses crimes et ses juges ont répondu de la même façon par la mort d'un homme!

Le président américain George W. Bush a qualifié « d'étape importante » vers la démocratie en Irak l'exécution de Saddam Hussein.

Amnesty International a "déploré" la pendaison, "une occasion manquée" pour obliger l'ancien dictateur irakien à rendre compte de tous ses crimes.

Human Rights Watch a regretté l'exécution: "Saddam Hussein était responsable de terribles et nombreuses violations des droits de l'homme, mais ces actes, aussi brutaux soient-ils, ne peuvent justifier son exécution, une punition cruelle et inhumaine".

Mise à jour samedi 30 décembre 2006 (20h30):
breizh box pose la question dans son commentaire :
" Y avait il tant de choses importantes a cacher pour que ce fut si rapide?"
Pour un début de réponse, vous pouvez lire l'article en deux parties de Patrice Claude dans le Monde : Un tyran en sa prison.

Si vous n'avez pas le temps, lisez ce simple passage :

Sur une estrade, le panel de cinq juges. A gauche, le procureur et ses aides. A droite, les avocats de la défense. Derrière, en surplomb, une grande baie vitrée qui dissimule deux étages d'observateurs, journalistes au premier - vingt maximum -, officiels et invités de marque au second. Le son, qui peut être coupé à tout moment par le président de séance - il le sera pratiquement à chacune -, est diffusé dans la galerie par haut-parleurs. Pour éviter les "dérapages", le film des audiences n'est remis aux chaînes de télévision que 20 à 30 minutes après leur enregistrement. Censure oblige. Derrière les prévenus, un large rideau opaque, commandé de son fauteuil en cuir par le juge qui préside, dissimule la scène dès que les choses ne vont pas comme prévu.

Oui, je crois qu'il y a des choses cachées!
Il fallait punir ce tiran mais qui jugera celui qui a tué plus d'américains que lors du 11 septembre 2001?
A lire dans 20 minutes :
Irak: les pertes américaines dépassent les 2973 morts du 11 septembre