Elle s’infiltre par une petite porte,
Elle s’invite, s’incruste et se répand,
Comme une traînée de poudre, de telle sorte,
Que la mèche s’embrase irrémédiablement.
C’est une courtisane parée, maquillée,
D’artifices, d’effets caustiques et maléfiques,
Pour alpaguer les esprits et s’encanailler,
Dans une comédie sordide et pathétique.
C’est le venin craché des langues de vipère,
Ca vous pique au vif et vous paralyse l’âme,
Son origine, sa source reste un mystère,
Fleuve sournois, porté par ces paroles infâmes.
Il n’y a pas de fumée sans feu, vieil adage,
Partons à l’abordage de la calomnie,
Sauvons notre honneur, souillé par ces bavardages,
Insipides et vils, reflétant l’ignominie.
Car il n’y a rien de pire que la rumeur,
Elle peut détruire, anéantir, sans prévenir.
Les ragots au goût de fiel de ces menteurs,
Sacrifient la vérité , pour mieux la bannir.
Carolina, Juillet 2010.
Plus d'infos : http://www.myspace.com/fasilachanter/blog?bID=540409647#ixzz15GM8tX93