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Sev et Léo en Australie

Carnet de route Posté le Mardi 7 Octobre 2008 à 17h16

19-08-08 C'est le grand départ!

 

Premier décollage, premières impressions

 

   Le stress monte petit à petit jusqu'a la salle d'embarquement. L'impression d'être dans un film américain au milieu des passagers qui attendent le départ dans les start in block. Derniers coups de fil et nous voila prêt pour l'embarquement. Seule la rampe d'accès nous sépare de l'avion. Et enfin c'est l'heure! Première fois que je prends l'avion et waouh! Je ne suis pas déçue. Pas d'hôtesse pour te prendre le carton d'embarquement et t'indiquer le sens dans lequel tu dois marcher... snif. Nous trouvons nos places, chic un hublot. Bon dommage on a bien une belle vue mais c'est sur un réacteur. Notre avion n'est pas si grand que ca en fin de compte. Voici venu le temps des instructions de sécurité: en allemand bien sur, puis en anglais. Je ne sais pas qui a dit que nous parlions le même anglais mais il ne connait pas notre pilote. Nous voyons ensuite apparaitre une hôtesse qui nous montre par des gestes pas vraiment approximatikfe comment attacher sa ceinture, se servir du masque et du gilet. Je ne sais pas si Gad s'exporte bien mais au moment de nous montrer les issues, elle était tordue de rire. Un petit coup d'œil par la fenêtre nous aide à nous rendre compte que nous nous dirigeons vers la piste.

 

   Et c'est parti pour le décollage. L'accélération d'un avion c'est quelque chose. Un grand coup de pied au derrière et l'impression qu'on va arracher la piste, les jambes qui tremblent et le ventre noué. Avide de découvrir tout ce qui se passe, je scrute la piste par le hublot alors que d'autres habitués ne daignent même pas lever la tête de leur journal. Nous décollons et nous nous élevons, la terre ferme s'éloigne à toute vitesse et le temps que je me retourne, nous passons au travers de la première couche de nuages. Un vrai rêve, une mer blanche duveteuse s'étend à perte de vue. Il ne ferait pas si froid là-haut je serais bien sortie m'amuser un peu parmi les cumulonimbus, les cirrus et les autres gentils habitants de la stratosphère. Nous devons encore monter pendant un petit moment alors nous trouvons de quoi nous occuper, des mots croisés ou de la lecture. Notre avion est au final assez petit et la séparation entre la 1ere classe et la classe éco est assez sommaire : un simple plexi au-dessus d'une rangée de fauteuils. En revanche, la différence se fait plus nette lorsqu'arrive l'heure du « petit encas ». Les cinq passagers de 1ere se voient offrir un vrai petit repas alors que nous, les cinquante passagers de la classe éco, nous devons choisir entre un mini sandwich au poulet ou un mini sandwich au fromage. Et ceci généreusement accompagné d'une barre de céréales. Vive la lutte des classes !

 

   Pas le temps de s'habituer à notre vol en haute altitude que nous amorçons notre descente vers Francfort. Le décollage est une expérience marrante, on est plaqué au siège ; en revanche l'atterrissage est nettement moins fun, le poids sur l'estomac qu'il vous fait ressentir n'a rien d'agréable à mon goût. Ce léger inconvénient mis à part, l'atterrissage a lui aussi un côté amusant : le moment où l'avion touche le sol, c'est un retour un peu brutal vers le plancher des vaches. Et l'aéroport vu des pistes…

 

   D'ailleurs cet aéroport de Francfort parlons-en. A l'atterrissage, dix minutes de bus nous attendent pour rejoindre le terminal. Nous découvrons au fur et à mesure la très grande taille de cet aéroport ainsi que la taille ridicule de notre avion par rapport aux gros porteurs de la Lufthansa. L'aéroport nous voici ! Notre impression se confirme, cet aéroport ne comporte pas moins de soixante-deux portes ! Fort heureusement, nous n'avons pas à changer de terminal. A peine arrivés, il nous faut déjà nous rendre à l'embarquement. Cette fois-ci nous ne trouvons pas une cinquantaine de personnes mais bel et bien deux cents âmes qui attendent patiemment de pouvoir s'installer confortablement pour leur vol de douze heures.

 

   L'embarquement commence et nous prenons place dans un gros porteur magnifique de Singapore Airlines et découvrons avec plaisir les écrans individuels et leurs télécommandes assorties. Un vaste choix s'offre à nous. Un rouleau de printemps tout chaud nous est apporté pour nous laver les mains, ainsi qu'une boisson et un paquet de cacahuètes grillées pour nous ouvrir l'appétit. On nous porte ensuite le menu. Je regrette presque de ne pas être végétarienne, ils ont été servis bien avant nous. Sinon pour le repas ce sera couleur locale : Kang gai. Ce doux nom désigne du poulet au curry à la mode de Singapour, des légumes et du riz. Et ceci est servi avec du saumon fumé et de la salade, des crackers, du fromage et une glace. Après cela on est lesté, on peut s'attaquer au film. Notre choix se porte sur « le scaphandre et le papillon », film français oblige. La nuit est déjà bien entamée, ce sera donc un gros dodo à la fin de la séance.

 

20-08-08

 

   Le lendemain, le décalage horaire fait son chemin, j'ai les yeux grands ouverts vers 9h30. Tout le monde dort encore, le silence règne. J'entreprends alors de commencer le journal sur le traitement de texte de nos chers petits écrans. La tâche est loin d'être aisée, taper sur un clavier « qwerty » grand comme une télécommande dans l'obscurité c'est vraiment la galère ! Deux heures et cinq lignes plus tard, je le transfère sur ma clef et décide de me consacrer plutôt à la musique. Le rouleau de printemps est de retour, nous allons manger. Omelette, boudin et pommes de terre en paillasson pour Léo ; vermicelles braisés, bœuf en lamelles et champignons pour moi. Le tout accompagné de tranches de fruits et d'un yaourt. Tout se passe bien jusqu'à la dernière bouchée de mes pâtes. Je tombe là sur une épice dont même Ducros n'a pas le secret et je m'arrache la bouche, la langue, le palais et tout ce qui va avec. S'ensuit le quart d'heure le plus long de ma vie à essayer d'éteindre le feu qui me ravage la bouche et me torture l'estomac. Au bout d'un yaourt et de deux verres de jus d'orange, cela se calme un peu. Le trajet est presque fini, nous atterrissons à seize heures à Singapour.

 

   Un changement de dernière minute nous permet de débarquer dans le terminal où nous embarquerons deux heures plus tard. Nous explorons donc ce terminal à la recherche de cette porte d'embarquement. Les escalators horizontaux qu'on ne voit que dans les films ? Nous en enchainons trois ! Après un rapide calcul, nous mesurons l'étendue de l'aéroport : il possède plus de quatre-vingt dix portes d'embarquement. L'enregistrement pour notre vol n'est pas ouvert alors nous flânons parmi les boutiques « duty free ». Deux cents mètres et un accès internet plus loin, je donne de brèves nouvelles à la famille par e-mail. L'heure de l'embarquement approche et la salle se remplie petit à petit. Nous allons à nouveau prendre un gros porteur. La sensation au décollage est la même que celle au départ de Francfort. L'avion de Marseille à côté c'était vraiment que dalle ! Quatre heures et demie de vol et un nouveau repas nous attendent, pour le film, nous verrons. Le repas ce sera pâtes et légumes en entrée, poulet à l'huile de sésame et gingembre, riz et haricots, fromage et glaces. Le sommeil me rattrape alors je tente une petite sieste avant d'atterrir.

 

21-08-08  Australie nous voilà!

 

   Nous voilà enfin arrivés, il est une heure du mat. Nous passons sans encombre le service d'immigration et le contrôle des bagages. Nous sortons de l'aéroport et partons à la recherche du taxi qui doit nous amener à l'hôtel. Après un long moment d'attente nous décidons de prendre un taxi. Le chauffeur d'origine yougoslave nous détaille l'architecture de la ville. A deux heures du mat c'est quand même compliqué de suivre. Nous arrivons à l'hôtel bien décidé à comprendre pourquoi personne n'est venu nous chercher. Nous apprenons alors que ce n'était pas un taxi qui devait nous prendre mais un bus. Nous montons alors à notre chambre et après un petit passage sur internet, nous nous mettons enfin au lit ; il est trois heures du mat. La journée de demain va être longue !

Un commentaire. Dernier par marvellous marvier le 12-11-2008 à 14h45 - Permalien - Partager
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