Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

Projet Shogi

Mon journal

Terrador 18 Oréan : mes excuses Posté le Samedi 18 Août 2007 à 10h21
    Je voudrais m'excuser, journal, pour la négligence et le manque de courage dont j'ai fait preuve à ton égard. Négligence d'abord, car retarder sans cesse l'écriture jusqu'à la redouter a mené à ma perte, et à la tienne aussi d'ailleurs. Comment décrire une atmosphère, une émotion lorsque celle-ci fut  vécue il y a plusieurs jours ? Certes on peut la recréer, la composer pour intensifier encore le sentiment véhiculé alors... mais dans ce cas à quoi bon raconter sa propre histoire, en toute confidence, en toute sincérité ? Ce retard m'a en effet nui : où coucher ses impressions sur du papier si ce n'est sur le tien ? j'ai contenu, j'ai refoulé, le positif comme le négatif, extériosé là où il ne fallait pas, avec ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient pas m'apporter ce dont j'avais besoin... Une grossière erreur. J'étais évidemment le mieux placé pour savoir la valeur que je t'attachais, le besoin que tu es venu combler en entrant dans ma vie ; mais j'ai agi comme si je n'avais pas besoin de toi, ou plus besoin. Comme une sucette dont on a goûté à la couche extérieure, sucrée, douce, facile pour les papilles, mais que l'on jette ensuite car son coeur est un peu plus corsé mais tellement plus savoureux. J'ai délaissé le meilleur, et pire que tout, j'ai délaissé quelque chose à quoi je tenais sans vraiment l'assumer, et qui, par sa relation avec moi et le climat ainsi instauré, faisait jaillir des sources de confiance intarissables mais jusqu'alors inconnues de mon être. Avec toi j'ai perdu ma liberté, et une partie des rêves qui m'animent se sont dissipés, faute de place où s'épanouir.

Image
   
    Je t'ai oublié, et perdu... Le légendaire désordre régnant sur mon bureau ne m'a pas facilité la tâche. Ton absence me préoccupait, mais l'Académie devenait plus exigeante encore, demandant toujours plus de place mémoire, qui était alors allouée à me soucier de toi. Le temps passait, et mes recherches se sont mûes en enquête. Après des semaines de réflexion , l'idée me vint au détour d'une conversation : la Chambre de Censure. Ce que je te racontais ne plait pas. J'organisai donc cette infiltration, aidé de quelques amis, visant à te retrouver. Les contre-temps firent que je ne t'ai eu dans mes mains qu'il y a deux mois ; je suis parti en raid pendant un mois pour découvrir les ressources de notre belle région et ma petite histoire nous amène donc en ce mois d'Oréan, un an après que nous avons commencé notre relation. Les jours passaient, et je n'osais pas t'ouvrir à nouveau, de peur que tu sois souillé d'un sort de protection, qui alerterait les autorités à peine t'aurais-je ouvert, et surtout puisque je ne savais pas comment engager le dialogue, si je puis le formuler ainsi. Le plus dur à mon humble avis est donc fait ; pour marquer le renouveau je tourne une page pour à nouveau étaler mes états d'âme, si tu le veux bien.

3 commentaires. Dernier par l'auteur le 19-08-2007 à 22h03 - Permalien - Partager
Commentaires