Blog créé grâce à Iblogyou. Créer un blog gratuitement en moins de 5 minutes.

les joies de Paris

la vie d'un parisien

éphéméride du 03 janvier Posté le Dimanche 3 Janvier 2010 à 14h34

03 janvier 1956 :naissance de  Mel Gibson, acteur australien.

Mel Gibson est né à Peekskill le 3 janvier 1956, dans l'Etat de New York. Il est le sixième des onze enfants d'Hutton Gibson et de Anne Reilly Gibson, une immigrée irlandaise. Sa grand-mère paternelle, Eva Mylott, était une chanteuse d'opéra australienne, également d'origine irlandaise. La famille Gibson s'installe en Australie en 1968 alors que Mel n'a que douze ans. Le père venait de gagner son procès pour accident du travail contre son employeur et avait reçu $145,000 à titre de compensation. L'émigration en Australie était un signe de protestation contre la guerre du Vietnam à un moment où l'aîné des Gibson risquait d'être appelé pour y effectuer son service militaire. C'était aussi pour Hutton Gibson, un catholique fervent, le moyen de protester contre la décadence morale qu'il voyait dans l'évolution des mœurs de la société américaine. Il a quatre frères et six soeurs.

Carrière cinématographique

En 1977, Mel Gibson est diplômé de l'institut national des arts dramatiques de Sydney. Il commence alors sa carrière d'acteur dans quelques séries télévisées. Son premier succès cinématographique a lieu en 1979 quand il interprète le rôle phare du film de science-fiction Mad Max du réalisateur George Miller. Film indépendant à petit budget, il rencontre un succès inattendu, rapportant une centaine de millions de dollars. Mel Gibson est alors propulsé au rang de star du cinéma. Deux autres films suivront, centrés autour du personnage de Mad Max.

En 1984, Mel Gibson reprend le rôle de Fletcher Christian dans le remake Le Bounty, où il donne la réplique à Anthony Hopkins. En 1987, la comédie policière L'Arme fatale (Lethal Weapon) de Richard Donner, où il forme un tandem de flics avec Danny Glover, est un énorme succès mondial qui le rend plus populaire aux États-Unis. Après sa suite et d'autres films d'action, il s'oriente vers la tragédie classique en reprenant le rôle d’Hamlet dans le film de Franco Zeffirelli, où il a pour partenaire des acteurs aussi renommés que Ian Holm et Alan Bates. Mel Gibson se lance peu après dans la production avec Forever young puis la réalisation avec L'Homme sans visage, où il interprète respectivement un aviateur cryogénisé et un professeur défiguré. En 1995, il s'attaque à son oeuvre la plus ambitieuse, le film de guerre historique Braveheart, dans lequel il interprète l'indépendantiste écossais William Wallace. Ce grand succès public et critique lui vaut l'Oscar du meilleur film et l'Oscar du meilleur réalisateur.

Après cette victoire il enchaîne les films à gros budget (La Rançon, Complots, L'Arme fatale 4, Payback) mais s'essaie également au film d'auteur avec The Million Dollar Hotel de Wim Wenders. Il revient au film épique avec The Patriot, le chemin de la liberté de Roland Emmerich, ce qui ne l'empêche pas de goûter à la comédie romantique avec Ce que veulent les femmes. Acteur décidément éclectique, il s'aventure par la suite dans le cinéma surnaturel avec Signes de M. Night Shyamalan.

En 2004, il écrit, produit et réalise La Passion du Christ, une reconstitution des douze dernières heures de Jésus Christ. Le film est tourné en araméen, en hébreu et en latin. Les critiques du film sont très partagées, déplorant les scènes sanglantes. D'autres y voient des relents d'antisémitisme que certains confirment en se basant sur les déclarations anti-sémites du père de Mel Gibson affirmant que l'holocauste était une fiction. Le film est néanmoins un très grand succès commercial aux États-Unis, notamment auprès des chrétiens évangéliques et des catholiques. Le film fut nommé aux oscars et reçut le prix du public pour la meilleure œuvre dramatique.

Le dernier film de Gibson est Apocalypto (sorti fin 2006). L'action se situe juste avant la conquête espagnole de l'Amérique du Sud. Le thème central est le déclin de l'empire maya.

On le retrouvera devant la caméra (après 6 ans d'absence) dans le polar Edge of Darkness de Martin Campbell, où il donnera la réplique à Ray Winstone.

Image

0 commentaire - Permalien - Partager
Commentaires