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C’était Mercredi 26 Août de 20h10 à 21h55 sur le plateau de la RTG1,
chaîne nationale pour le Grand Oral TV. Ali Bongo Ondimba n’a esquivé
aucune question. Il en redemandait et l’émission soporifique avec la
ronde de la plupart des candidats dont les plus bavards et derniers de
la classe, a paru trop courte ce mercredi nuit », poursuit le site, qui
sur sa lancée claironne : « l’invité a été largement au dessus du lot,
confirmant qu’il était le champion de la ligue face aux reléguables du
championnat corporatiste ». |
C’est
cette véritable passion du football des Gabonais dont Ali Bongo a
parlée pour convaincre la CAF (Confédération Africaine de Football)
lors de sa réunion au Caire en 2006, qui fera très certainement du
Gabon le pays organisateur de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations de
football) en 2012, en partenariat avec la Guinée équatoriale.
La
CAN stimule inévitablement l’économie de chaque pays africain qui
l’accueille. Ali Bongo est bien conscient des enjeux économiques qui
accompagnent l’organisation d’un tel événement. Il compte profiter de
la CAN pour donner au pays un nouvel élan. Il prévoit la création et la
rénovation d’un grand nombre de structures sportives. Des
infrastructures importantes comme le Stade Omar Bongo à Libreville et
celui de Port-Gentil sont en cours de rénovation, ainsi que des
infrastructures à moindre échelle, accessibles à tous.
L’organisation
de la CAN n’est que le début des projets d’Ali Bongo en matière de
sport. Son secret pour arriver à ses fins pourrait être une devise de
sportif : « Ambition, détermination, et surtout le travail, le travail,
le travail ! ». Il pense que la soif de vaincre est très importante
pour une jeune nation, et surtout pour sa jeunesse.
Le Gabon part
d’assez loin par rapport à d’autres pays. Mais le candidat voudrait que
sa Nation atteigne des sommets dans tous les domaines. Pour ce qui est
du sport, il s’est déjà fixé un objectif précis : que le Gabon se
qualifie pour la Coupe du Monde de football en 2010 !
En
février 1999, Ali Bongo Ondimba est nommé Ministre de la Défense
nationale. Dès sa prise de fonction, son principal défi est de
transformer l'armée gabonaise en O.R., ce qui signifie qu’elle est
Opérationnelle et Républicaine.
Il considère en effet « qu'au Gabon, l'armée en O.R. de demain sera une armée qui, au-delà de sa capacité opérationnelle, est avant tout une armée républicaine ; c’est-à-dire une armée au service du développement. Pour cela, les populations doivent percevoir de façon concrète l'importance de leur armée dans les activités de la vie courante. »
Conscient
de la tâche que lui a confiée le Chef de l'Etat Omar Bongo Ondimba, le
Ministre de la Défense mettra en place trois axes d'effort s'appuyant
sur trois corps : le génie militaire, la santé militaire et le prytanée
militaire.
À travers un génie militaire gagnant en efficacité, l'armée gabonaise participe ainsi à la réalisation des grands travaux de construction, notamment dans l'aménagement du réseau routier des zones isolées.
En décembre 2005 est inauguré
l'hôpital militaire de Libreville, doté des toutes dernières
technologies, et qui fait à ce jour la fierté du pays.
Voyant le
Gabon doté de la structure hospitalière la plus performante de toute
l'Afrique centrale ainsi que d'une grande popularité des militaires
auprès des populations locales (qui ne pensaient pas trouver autant de
médecins en uniforme), Ali Bongo Ondimba exprimera sa satisfaction et
sa fierté en estimant que « les militaires ne font pas que la guerre
mais peuvent préparer la paix, et peuvent aussi soigner des gens ».
Adepte
de l'effort et du mérite, Ali Bongo Ondimba entame la construction d'un
Prytanée militaire à Libreville, achevé le 5 novembre 2001. Considéré
comme un établissement d'élite, le Prytanée militaire admet ses élèves
uniquement sur concours. Une fois admis, les élèves sont entièrement
pris en charge par le budget de la Défense nationale.
L'enseignement y est très exigeant. La barre de passage est fixée à 13/20 et aucun redoublement n'est toléré.
Ouvert depuis près de 8 ans, le prytanée militaire de Libreville, qui a
préparé l'an dernier sa première promotion de bacheliers, est
aujourd'hui l'une des plus belles contributions de l'armée à la
formation de la future élite civile et militaire du Gabon.
Avec de tels résultats, le modèle gabonais d'armée en O.R., défendu par Ali Bongo Ondimba, pourrait bien faire office d'exemple à travers l'Afrique.
Ali Bongo Ondimba gagnera, au-delà de sa dimension
nationale, une envergure internationale à travers des périodes de crise
comme l’incident territorial avec la Guinée équatoriale ou le
rapatriement des ressortissants gabonais du Tchad où il saura prendre
des décisions rapides et efficaces.
Ali Bongo Ondimba entre dans la vie politique gabonaise en 1981. Ministre des affaires étrangères de 1989 à 1991, il occupe le poste de Ministre de la Défense depuis 1999. Il est Vice Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG) depuis le 8eme Congrés en 2003, Le 15 juillet 2009, le Parti a désigné Ali Bongo candidat officiel du PDG pour l’élection présidentielle anticipée qui se déroulera le 30 août 2009.
Fils du défunt Président Omar Bongo et de Patience Dabany, Ali Bongo est né à Brazzaville le 9 février 1959. Il est marié à Sylvia Valentin
avec qui, il a quatre enfants : une fille, Malika Bongo Ondimba
Valentin et trois fils Noureddin Bongo Ondimba Valentin, Jalil Bongo
Ondimba Valentin et enfin Bilal Bongo Ondimba Valentin, adopté par le
couple en 2002.
Après des études de Droit à Paris, il entre dans la vie politique en intégrant le PDG en 1981. A l’occasion du 3ème Congrès extraordinaire du Parti, en 1983, il est élu au Comité Central du PDG. L'année suivante, il entre au Bureau Politique du Parti en qualité de Représentant Personnel de son père. Il y sera élu en septembre 1986 à l’issu d’un congrès ordinaire du Parti.
En 1989, Ali Bongo est nommé ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.Il se présente comme candidat du PDG lors des élections parlementaires de 1990, premières élections organisées après la mise en place du multipartisme dans la politique Gabonaise. Il est élu Député de l’Assemblée Nationale dans la Province du Haut-Ogooué.
En 1991, Ali Bongo est contraint de quitter son poste de Ministre des Affaires Etrangères après deux ans d’exercice, suite à un amendement de la Constitution qui définit un âge de 35 ans minimum pour exercer une fonction ministérielle. Après son départ du gouvernement, Ali Bongo se consacre à son rôle de Député à l’Assemblée Nationale.
En février 1992, il organise la visite au Gabon de la star américaine de la pop, Michael Jackson.
Le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG) le nomme à sa tête en 1996. En décembre de la même année, il est reconduit comme candidat du PDG à la députation pour la province du Haut-Ogooué. Il est réélu en 1996.
Après avoir siégé plus de sept ans à l’Assemblée Nationale, Ali Bongo est nommé Ministre de la Défense Nationale le 25 juin 1999.
Il
est réélu une nouvelle fois Député de la Province du Haut-Ogooué en
2001. Il accède deux ans plus tard à la Vice-présidence du PDG. Lors
des élections présidentielles de 2005, Ali Bongo s’engage activement
dans la campagne de réélection de son père, sous la responsabilité de
Coordinateur Générale de la Jeunesse.
Ali Bongo est réélu la même année comme représentant du Parti pour le Haut-Ogooué, en conservant son portefeuille ministériel à la Défense Nationale. Le 9ème Congrès Extraordinaire du Parti, en 2008, le reconduit à la Vice-présidence du PDG. Il est actuellement le candidat du Parti à l’élection présidentielle du 30 août 2009.