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Zidane se dit fier d'être algérien Posté le Dimanche 10 Août 2008 à 19h38

 

 

Zidane se dit "fier d'être algérien"

par AREZKI AÏT-LARBI.

 

 

 

L'ex-capitaine des Bleus finance des programmes humanitaires dans le pays de ses ancêtres.

 
AU DEUXIÈME JOUR de son périple mené au pas de charge, Zinédine Zidane continue d'être acclamé comme un héros. À Boumerdès, département dévasté par un violent séisme en mai 2003 où il a inauguré un service hospitalier et une pouponnière, comme au CHU Mustapha d'Alger, où il a visité le Centre Pierre et Marie Curie spécialisé dans le traitement du cancer, on se bouscule pour apercevoir la star mondiale, à défaut de l'approcher. Comme un faiseur de miracles, l'ex-capitaine des Bleus a redonné l'espoir aux malades et le sourire aux enfants abandonnés. N'a-t-il pas réussi déjà à ramener les plus ombrageux des nationalistes du FLN, à vibrer par deux fois, en 1998 et en 2006, pour l'équipe de France ?

À la foule qui scande : « Vive Zizou ! Vive l'Algérie ! », et parfois « Vive Imazighen (berbères) », il répond par des sourires intimidés. « Je suis fier d'être algérien, et je suis heureux d'être au milieu de tout ce monde », confie-t-il, ému, aux journalistes qui tentent de franchir l'imposant service d'ordre pour lui arracher quelques mots. Il a aussi souhaité que « l'Algérie redevienne la terre paisible qu'elle a toujours été » dans une allusion à la violence islamiste. Son père, Smaïl, est sur un nuage. Ce modeste ouvrier, qui avait émigré dans les années 1960 pour nourrir sa famille, avait du mal, il y a à peine une décennie, à rencontrer le maire de Boukhélifa, petite commune de montagne de sa Kabylie natale.

Depuis, les choses ont bien changé. En lui déroulant le tapis rouge, Abdelaziz Bouteflika a sans doute bien calculé son coup ; une opération politique qui risque d'écorcher l'image de Zizou. « On ne peut refuser une invitation ! » répond Smaïl Zidane aux mises en garde de ses proches, qui redoutent une récupération. Malgré un malaise apparent, cette sollicitude du président, qu'il avait admiré comme beaucoup de ses compatriotes lorsqu'il était jeune ministre des Affaires étrangères de l'Algérie fraîchement indépendante, est une revanche qui le comble de bonheur.

Le retour de l'enfant prodigue 

Pris dans le tourbillon festif et la joie qui les entoure, les Zidane ont fait fi des calculs politiques pour se consacrer à l'essentiel : l'action humanitaire et le retour sur la terre des ancêtres. Même si la présence de Djamel Ould Abbas devient pesante. Le ministre de la Solidarité, chargé de « guider » l'hôte officiel dans sa tournée et de distribuer la bonne parole, ne manque pas une occasion pour rappeler aux journalistes « le rôle du président dans le retour de l'enfant prodigue ».

Clou de la visite, le « programme spécial », concocté par la présidence pour la journée de mercredi et gardé secret, ne manquera pas de surprises. Après une discussion à bâtons rompus avec le chef de l'État suivi d'un déjeuner auquel prendront part des officiels et des invités triés sur le volet, Zinédine Zidane sera décoré de l'ordre de « Athir », la plus haute distinction algérienne. Une façon pour les barons du régime de revendiquer leur part de gloire de la star planétaire. Même si les binationaux, accusés d'être la « cinquième colonne du néocolonialisme », continuent de nourrir les fantasmes des maquisards de la 25e heure.

 Sources Le Figaro
 

Posté par Adriana Evangelizt

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