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Materazzi aux deux visages Posté le Lundi 11 Août 2008 à 15h27

 

 

Materazzi est un violent, un provocateur, un menteur et un malade mental... voilà ce que nous en pensons. La façon dont il s'est conduit est minable.

Materazzi aux deux visages

Par Vincent Huchon

 

L'image a déjà fait le tour du monde. Zinedine Zidane adressant un coup de tête dans le thorax de Materazzi et achevant sa carrière sur un carton rouge. La question est sur toutes les lèvres depuis le coup de sifflet final: Qu'a bien pu dire le défenseur italien au capitaine des Bleus pour que ce dernier se fasse justice? Pour essayer de cerner un peu plus la personnalité de Materazzi, petit retour en arrière sur les faits et gloires de l'Intériste jusqu'à cette finale de Mondial.

Marco Materazzi est donc le héros de la finale de Coupe du Monde 2006. En un peu plus de 120 minutes, le défenseur transalpin a tout connu. Coupable de la faute qui provoque le penalty français, il égalise ensuite de la tête. Puis se fait agresser par Zizou et transforme son penalty sans trembler lors de la cruelle séance de tirs au but.

Côté français, on ne retient bien sûr qu'un geste: Zizou qui perd ses nerfs et qui met le défenseur de l'Inter à terre. Mais quels ont donc pu bien être les mots de Materazzi à l'encontre du capitaine des Bleus? Le quotidien britannique The Guardian évoquait lundi matin le mot "terroriste". Depuis, les pires spéculations circulent sur le défenseur italien. Beaucoup lui cherchent des amis douteux ou des propos limites. Et pourtant, point de traces de dérapages verbaux dans la carrière du natif de Lecce jusqu'ici.

Au début du Mondial allemand, Materazzi était cantonné à un rôle de remplaçant. La blessure d'Alessandro Nesta l'a propulsé sur le terrain face à la République Tchèque, contre qui il avait marqué de la tête. Il fut ensuite expulsé directement pour une faute grossière sur l'Australien Bresciano en huitième de finale, sans contester la décision arbitrale: "Quand j'ai vu le regard de l'arbitre, je me suis dit que ce n'était pas la peine de protester. Je ne voulais pas compromettre encore plus la situation, et donc je me suis dirigé vers le tunnel complètement abattu". Une déclaration fair-play et qui contraste donc avec toutes les rumeurs qui circulent sur son compte depuis quelques heures.

Pas un ange non plus

Mais si l'Italien est parfois beau joueur, ce n'est pas non plus un ange. En atteste ce coup bas d'il y a quatre ans. Alors qu'il ne figurait même pas sur la feuille de match, Materazzi avait agressé Bruno Cirillo, défenseur de Sienne, lors de la 19e journée du Calcio, l'attendant dans le tunnel menant aux vestiaires pour lui asséner un coup de poing. Il avait été suspendu deux mois et avait eu ces excuses douteuses: "Je suis vraiment désolé pour ce qui s'est passé, mais parfois ces choses arrivent dans le football".

Materazzi est revenu sur cette agression, après son but face aux Tchèques lors du mondial. "Je ne suis pas un démon. J'ai certainement fait des erreurs, mais jugez-moi en homme. Je ne peux pas vous dire combien de fois mes enfants ont entendu à l'école que j'étais un monstre," expliquait-il. L'ancien joueur de Pérouse évoquait alors "une justice divine", estimant qu'il "n'avait pas été jugé de manière honnête et que le ciel lui rendait grâce aujourd'hui".

"Chacun a son destin"

Dimanche, sur la pelouse de Berlin, Materazzi a peut-être reçu un message de l'au delà lui demandant de faire craquer Zidane. Mais les insultes racistes évoquées ici et là ne peuvent à priori pas être présentées comme un argument recevable. Lorsque le défenseur noir de Messine Marco Zoro avait été copieusement insulté, rapport à sa couleur de peau, par des pseudos-supporters de l'Inter en novembre dernier, Materazzi avait été de ceux qui tentaient de le raisonner de rester sur la pelouse.

Avec le natif de Lecce, on ne sait donc pas sur quel pied danser. Surnommé "Matrix" pour la dureté de ses tacles, le défenseur azzurro s'est toujours illustré dans sa carrière pour des interventions virulentes et souvent à la limite de l'agression. En finale, Materazzi a été sage, préférant faire usage de sa prose verbale fleurie. "Vous faites des erreurs dans la vie, argumentait-il après son expulsion en huitièmes. Mais ensuite, vous devez vous laver de vos fautes, sans chercher à vous venger. Et puis, chacun a son destin". Selon Materazzi, tout était donc déjà écrit. Tant mieux pour lui.

Sources :  Orange

Posté par Adriana Evangelizt

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