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MaLLeK..info..ZiDaNe

MaLLeK and ZiDaNe...ThEy Are FrOm ...

Des excuses pas des regrets Posté le Lundi 11 Août 2008 à 15h30

 

 

Nous avons donc regardé l'interview de Zinedine Zidane sur TF1. Materazzi a bien insulté sa soeur et sa mère bien qu'il dise le contraire, ce type est un faux-cul. Le champion, on le sentait, parlait du fond du coeur. Sincère comme toujours. Il était émouvant. Avec une certaine tristesse. Comme s'il était encore blessé. Personnellement, nous le comprenons. Il est évident que si on insulte quelqu'un qui nous est proche, on lui dit d'arrêter mais s'il continue, tant pis pour lui. C'est une question d'honneur. Il y a des gens qui passent leur temps à emmerder les autres ou à leur faire du mal. C'est plus fort qu'eux. Doit-on le supporter ? C'est toute la question. Zidane s'est excusé pour les enfants mais il ne regrette pas son geste, cela reviendrait à donner raison à celui qui l'a provoqué. Il a raison. C'est un homme. Un vrai. Quelqu'un de courageux. De fier. C'est un grand Monsieur, Zidane. Vraiment.

Dans tous les cas, le comportement de Materazzi à ce moment précis du jeu n'est pas normal. Nous pensons que c'est quelque chose de prémédité et qu'il a même sûrement agi en concertation avec d'autres de son équipe. Ils ont voulu bouziller Zidane parce que c'était son dernier match et la finale. C'est minable. Et ce n'est pas Zidane qui doit être puni mais Materazzi. Ce provocateur vulgaire et sans classe.

Voici le lien de deux interviews en direct...

L'interview sur Canal Plus

L'interview sur TF1

Voici quelques phrases qu'il a prononcé...

Quelquefois, il y a des paroles qui sont plus dures que certains gestes. J'auri préféré à la limite prendre un coup de poing en pleine figure, oui, qu'entendre les paroles que j'ai pu entendre. Donc forcément ma réaction... je ne peux pas vous dire que ma réaction est digne. Je peux pas dire que c'est quelque chose de bien. Je veux simplement dire que pour avoir une réaction, il faut une provocation.

C'est familial. Enfin, je veux dire quand on attaque votre mère, votre soeur et qu'on essaye plusieurs fois... enfin... quand on le dit une fois... deux fois et que vous vous tournez et que justement vous essayez d'éviter ça, au bout de la troisième fois voilà, il s'est passé ce qui s'est passé.  Ce que je tenais aussi à dire c'est surtout que ce geste a été vu par beaucoup d'enfants. Oui, ça je m'en excuse et je le dis haut et fort. Je m'excuse auprès de tous ces enfants qui ont pu voir ce geste. Et au niveau des éducateurs qui justement éduquent ces enfants à leur montrer le bon et le moins bon. Ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire et ça justement c'est un geste à ne pas faire. J'ai des enfants aussi. Je ne peux pas vous dire que je suis fier de ce geste mais en même temps, je ne le regrette pas parce que si je le regrettais, ça voudrait dire que je donne raison à tous ces mots..."

Des excuses pas des regrets

 

Interrogé mercredi soir sur Canal Plus par Michel Denisot à propos de son coup de tête sur l'Italien Materazzi en finale du Mondial, Zinédine Zidane a expliqué qu'il s'excusait de ce geste mais qu'il ne le regrettait pas. 

Zinédine Zidane s'excuse de son geste mais ne le regrette pas. Voilà en gros ce qui ressort de l'entretien exceptionnel accordé ce mercredi soir à Michel Denisot sur le plateau de Canal Plus. Durant près de vingt minutes, l'ancien capitaine des Bleus est revenu sur sa Coupe du Monde. De l'arrivée en Allemagne en passant par ses différentes prestations, son penalty face au Portugal et son fameux coup de tête sur Materazzi en finale face à l'Italie.

L’arrivée en Allemagne


« Quand nous sommes partis en Allemagne, on ne comptait pas beaucoup sur l’équipe de France. Ce qui était super pour nous, c’est qu’il y avait vraiment une bonne ambiance. Quelque chose s’était créé entre nous pour faire quelque chose de bien. Après, nous ne savions pas vraiment si nous allions faire quelque chose de bien ni si nous allions aller très loin. Mais en tous les cas, il s’était créé quelque chose entre nous. Nous étions peut-être en décalage avec les gens mais nous à l’intérieur, je peux vous assurer que nous étions conscients de ce que nous pouvions faire. »

Après le nul contre la Suisse


« La confiance est venue petit à petit. C‘est ce qui a fait la différence à un moment donné. Mais je crois que notre match référence, c’est France-Togo. C’est ce qui a permis d’oublier un petit peu les mauvais résultats que nous avions eus en 2002. Nous n’avions pas gagné en 2002 et je crois que la victoire du Togo a un peu chassé tous les démons. »

Ses rapports avec Domenech

« La confiance est venue petit à petit. C‘est ce qui a fait la différence à un moment donné. Mais je crois que notre match référence, c’est France-Togo. C’est ce qui a permis d’oublier un petit peu les mauvais résultats que nous avions eus en 2002. Nous n’avions pas gagné en 2002 et je crois que la victoire du Togo a un peu chassé tous les démons. »


« Il n’y a jamais eu justement de fossé entre lui et moi. Je crois que tout a toujours été clair dès le départ. En fait, il s’est dit que je n’appelais pas notre entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs… C’était un faux débat à chaque fois. Moi, j’ai toujours respecté tout le monde, encore plus mes entraîneurs. Le seul problème, c’est que l’on a envie de me faire dire des choses qui ne sont pas de moi, c’est tout. Parce que moi, si j’avais vraiment quelque chose à dire à quelqu’un, je lui aurais dit à lui. Et c’est ce que j’ai fait à plusieurs reprises et c’est ce qu’il a fait lui avec moi à plusieurs reprises quand il y avait quelque chose et qu’il avait à dire. Il ne s’est jamais rien passé. Ce regard-là… Quand je sors, je suis très déçu tout simplement : je fais 0-0 contre la Suisse, on fait 1-1 contre la Corée du Sud, je sors à la 90eme minute, forcément… Qu’est-ce que vous croyez ? Que je vais faire un grand sourire et que je vais taper dans la main de tout le monde. Non ! Car je suis comme ça, je suis quelqu’un qui est entier, qui montre ses émotions – forcément cela ne plaît pas à tout le monde – mais je me suis expliqué avec l’entraîneur tout de suite après et il n’y avait pas de souci de ce côté-là. »

Sa complicité avec Domenech

« Il n’y a jamais eu justement de fossé entre lui et moi. Je crois que tout a toujours été clair dès le départ. En fait, il s’est dit que je n’appelais pas notre entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs… C’était un faux débat à chaque fois. Moi, j’ai toujours respecté tout le monde, encore plus mes entraîneurs. Le seul problème, c’est tout. Parce que moi, si j’avais vraiment quelque chose à dire à quelqu’un, je lui aurais dit à lui. Et c’est ce que j’ai fait à plusieurs reprises et c’est ce qu’il a fait lui avec moi à plusieurs reprises quand il y avait quelque chose et qu’il avait à dire. Il ne s’est jamais rien passé. Ce regard-là… Quand je sors, je suis très déçu tout simplement : je fais 0-0 contre la Suisse, on fait 1-1 contre la Corée du Sud, je sors à la 90eme minute, forcément… Qu’est-ce que vous croyez ? Que je vais faire un grand sourire et que je vais taper dans la main de tout le monde. Non ! Car je suis comme ça – forcément cela ne plaît pas à tout le monde – mais je me suis expliqué avec l’entraîneur tout de suite après et il n’y avait pas de souci de ce côté-là. »


« Elle a été toujours simple et la plus honnête possible. J’étais le capitaine de cette équipe et il fallait que je fasse le lien entre tous les joueurs et l’entraîneur, tout simplement. Cela s’est fait naturellement surtout. Ce qu’il y a, c’est que forcément quand vous faites 0-0 contre la Suisse et encore 1-1 contre la Corée, cela crée des tensions. On peut être déçu et on peut avoir la tête basse quand vous sortez d’un terrain ou quand vous rentrez à l’hôtel. Mais entre nous dans le groupe, il ne s’est jamais rien passé de négatif. Et ça, c’était quand même important. Et je vous dis ce qui a vraiment fait la différence, c’est la victoire du Togo. Parce que gagner, cela voulait dire que l’on passait vraiment à autre chose. On se qualifiait, on oubliait 2002 et on se concentrait sur un adversaire qui soi disant était plus fort que nous, qui allait nous manger et qui n’allait faire qu’une bouchée de la France. Voilà. Donc c’était vraiment le scénario idéal pour nous pour préparer ce match. Et d’ailleurs, c’est ce qui s’est passé ensuite contre l’Espagne : nous avons vraiment fait le match qu’il fallait. »

Le match contre le Togo


« Je l’ai suivi dans les vestiaires. Pas terrible parce que forcément quand on est suspendu… Non, je n’avais pas envie d’être dans les tribunes car j’aurais fait certaines… Dans les vestiaires, si j’avais envie de jeter à un moment donné quelque chose, je le fais quoi, voilà. Je n’étais pas seul dans les vestiaires, nous étions deux ou trois. J’étais d’ailleurs avec Eric Abidal aussi. Et voilà, j’ai regardé tranquillement le match. Forcément libéré quand on a marqué, quand Pat Vieira a marqué. Et puis quand Titi a marqué le deuxième but, soulagé. »

Les critiques de la presse espagnole

« Je l’ai suivi dans les vestiaires. Pas terrible parce que forcément quand on est suspendu… Non, je n’avais pas envie d’être dans les tribunes car j’aurais fait certaines… Dans les vestiaires, si j’avais envie de jeter à un moment donné quelque chose, je le fais quoi, voilà. Je n’étais pas seul dans les vestiaires, nous étions deux ou trois. J’étais d’ailleurs avec Eric Abidal aussi. Et voilà, j’ai regardé tranquillement le match. Forcément libéré quand on a marqué, quand Pat Vieira a marqué. Et puis quand Titi a marqué le deuxième but, soulagé. »


« Encore une fois c’est comme ça. Ce n’est pas… Bien sûr, quand vous lisez certaines choses, c’est toujours désolant. C’est surtout désolant pour votre entourage qui lit ça quoi. Mais c’est comme ça, cela fait partie du jeu. J’ai toujours accepté. Quand on m’a toujours critiqué sur le terrain parce que je n’étais pas bon… Il faut accepter. Il faut accepter quand on vous encense, il faut accepter quand vous n’êtes pas bon et quand on vous critique. Quand on sort du cadre sportif, forcément ça touche. »

T-Shirt prêt à chaque match en cas d’élimination pour dire merci à tout le monde


« Enfin, mon T-Shirt a été là à chaque match. Quelque part, il m’a bien servi. Quelque part, il n’avait pas trop envie à chaque fois de se découvrir. Si je me disais à chaque fois que c’était mon dernier match ? Oui, je me le disais avant le match en fait. Après, quand j’étais sur le terrain, je n’y pensais plus. En même temps, on se la pose très vite la question car on est vite concentré sur le match qui vient. Et c’est ce qu’il s’est passé à chaque fois. »

Les progrès physiques au fil du Mondial


« Le travail de Robert (Duverne) était fait pour ça, pour aller le plus loin possible. Oui, il y avait un risque mais il l’a pris. C’était ça qui était bien : c’est qu’il ait pris le risque de programmer l’équipe pour être prête en huitième de finale. Cela nous a tous servis. Je crois qu’il était en accord avec l’entraîneur. Donc je pense que c’était justement un travail d’équipe et cela c’est bien passé. »

Son match de génie contre le Brésil


« C’est peut-être parce que nous jouons contre les champions du monde et que nous n’avons rien à perdre… C’était bien mais pour tout le monde, pas que pour moi. Nous avons joué vraiment… Quand j’ai entendu certaines fois que nous avions battu le Brésil parce que le Brésil avait mal joué. Je crois que c’est plutôt parce que nous, nous avons vraiment bien joué et que nous les avions vraiment bien pris. Mon plus beau match ? Non, j’ai fait mieux. C’est sûr que faire un match comme ça avec l’équipe de France en quarts de finale de Coupe du Monde contre le Brésil et éliminer le champion du monde en titre avec tout ce que cela comporte, c’est beau. Quand vous gagnez le champion du monde en titre, vous avez envie d’aller au bout et de continuer l’aventure. »

Sa concentration lors de la finale

« C’est peut-être parce que nous jouons contre les champions du monde et que nous n’avons rien à perdre… C’était bien mais pour tout le monde, pas que pour moi. Nous avons joué vraiment… Quand j’ai entendu certaines fois que nous avions battu le Brésil parce que le Brésil avait mal joué. Je crois que c’est plutôt parce que nous, nous avons vraiment bien joué et que nous les avions vraiment bien pris. Mon plus beau match ? Non, j’ai fait mieux. C’est sûr que faire un match comme ça avec l’équipe de France en quarts de finale de Coupe du Monde contre le Brésil et éliminer le champion du monde en titre avec tout ce que cela comporte, c’est beau. Quand vous gagnez le champion du monde en titre, vous avez envie d’aller au bout et de continuer l’aventure. »


« Oui, je suis extrêmement concentré, comme à tous les matchs. J’avais besoin de cette concentration-là, j’avais besoin de me retrouver moi tout seul. Et c’est ce qui se passe à chaque fois : je suis dans ma bulle à moi et j’essaie de me dire qu’il va falloir que je sorte le meilleur match possible, et pour l’équipe et pour moi et pour tous les gens qui sont venus nous voir, nous applaudir et qui veulent la victoire de la France. »

La « Panenka »


« C’est la première fois. En fait, le seul truc, c’est que en face, il y a un très grand gardien. Je ne voulais pas tirer du même côté : à droite pour lui, à gauche pour moi. Et je me suis dit que si je le tirais de la même façon, il pouvait peut-être l’arrêter. Ma seule façon… Comme j’avais du temps avant le penalty pour penser à tout ça, je l’ai décidé au moment de ma course d’élan. Et cela s’est bien passé pour le tir au but. Si jamais ça foire, c’est une grosse prise de risque bien sûr. Mais je l’aurais assumé aussi. Je l’ai fait parce que je vous le dis. Je l’ai dit aux joueurs après : je voulais que cela reste. J’ai fait ce geste voilà, je l’ai fait. En même temps, en le tirant comme je le fais d’habitude, je risquais peut-être de le rater. »

Contentieux avec les joueurs italiens avant


« Pas du tout. Il n’y avait pas de contentieux avant. Même si vous avez toujours des frictions avec certains joueurs, c’est le jeu, c’est comme ça, c’est ce qui se passe de toute façon depuis toujours. Il peut toujours y avoir des tensions, notamment dans une finale de Coupe du Monde. Mais je n’ai jamais eu de contentieux avec n’importe qui, avec Materazzi non plus, avant le match non plus. C’est juste au moment où il y a ce tirage de maillot… »

Le coup de tête sur Materazzi


« Il m’accroche le maillot en fait. Et je lui dis de s’arrêter de me tirer le maillot. Et je lui dis que s’il le veut, je l’échange à la fin du match. Voilà, c’est ce que je lui ai dit. Et là il dit des mots qui sont très durs et qu’il répète plusieurs fois. Des mots qui sont quelques fois plus durs que des gestes. En fait, c’est quelque chose qui de toute façon se fait très vite : ce sont des mots qui me touchent au plus profond de moi. C’est très grave, ce sont des choses très personnelles, qui touchent à votre famille : oui, avec la maman, la sœur. Ce sont des mots très durs, vous écoutez une fois et vous essayez de partir, c’est ce que je fais. Car je m’en vais en fait. Vous écoutez deux fois et puis voilà : la troisième fois… Je suis un homme avant tout. Je vous dis, il y a des mots qui sont parfois plus durs que des… J’aurais à la limite préféré me prendre une droite dans la gueule qu’entendre ça. Et j’ai réagi. »

Ses excuses…
« Bien sûr que cela n’est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort car c’est vrai que cela a été vu par deux, trois milliards de téléspectateurs et des millions et millions d’enfants qui ont regardé ça. Forcément, pour eux, je m’en excuse et je le dis haut et fort. Auprès de ces éducateurs, ces personnes qui sont là pour éduquer ces enfants et leur montrer les choses à faire et à ne pas faire, je m’excuse. »

Mais pas de regrets


« Je ne peux pas regretter mon geste car regretter mon geste, cela voudrait dire qu’il avait raison de dire tout ça. Je ne peux pas dire ça. Je m’excuse auprès de tous les enfants et de toutes les personnes qui ont vu ce geste car ce sont des gestes qui ne sont pas tolérables. Mais regretter ce geste, cela voudrait dire qu’il avait raison de dire ce qu’il a dit. Et non, il n’a pas raison de dire ce qu’il a dit ! Surtout pas, surtout pas. Si c’était à refaire ? Je vous ai assez dit ce que je pensais. »

Conclusion


« Vous savez, je vous ai tout dit. Et le plus important encore une fois c’est que c’est un geste qui n’est pas pardonnable. Et je m’en excuse auprès de tous les enfants qui ont pu regarder ça. J’ai des enfants, je sais ce que c’est. Je leur dirai toujours de ne jamais se faire marcher sur les pieds mais de toujours éviter ce genre de choses. Et voilà. Pou conclure, je veux simplement dire merci au football et à tous les gens qui ont pu soutenir cette équipe de France et qui m’ont bien sûr soutenu par la même occasion. J’ai envie de leur dire merci et que leur accueil était touchant. Quand vous avez tous les gens qui sont là pour vous soutenir, c’est sympa. »

Sources : Sports 365

Posté par Adriana Evangelizt

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