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NDAYANE

NESPAS

Rapports ancestraux entre les Politiciens et les Guides religieux Publié le Dimanche 10 Janvier 2010 à 21:33:47

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 Depuis la nuit des temps, les politiciens ont toujours eu des rapports de bon voisinage et parfois même une certaine entente avec les guides religieux qui leur étaient contemporains.  

L’histoire du Sénégal raconte que le député Blaise Diagne s’était même rendu au Gabon pour solliciter, au moment de convoiter son siège de député à l’assemblée nationale française, des prières auprès de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacke qui y était en exil.

C’est également lui qui a eu à défendre les causes du plan de construction de la mosquée de Touba quand l’architecte français Tallerie tentait d’abuser de Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacke, premier Khalife de Serigne Touba.

En son temps également les rapports francs et d’amitié qui existaient entre Serigne Modou Awa Balla Mbacke, premier Khalife de « Ndamal Darou » et Paul Béchard, gouverneur général de l’Afrique Occidentale Française,avaient permis de construire en 1949 un des premiers forages hydrauliques de l’actuelle région de Louga.

Aussi et au fil des années,le premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor s’était attiré les amitiés de Serigne Fallilou Mbacke auprès de qui il s’était confié quand il briguait la présidence et avait comme adversaire Amadou Lamine Gueye devenu Président de la première Assemblée Nationale.

Avec Serigne Abdoul Ahat Mbacke, Abdou Diouf successeur de Léopold Sédar Senghor, avait tissé de solides liens d’amitié et a toujours eu son appui ferme surtout au moment où il était candidat à sa propre succession à la tête de l’état.

A la même période à Darou Mousty, Serigne Abdou Khoudoss Mbacke khalife de la famille de Borom Darou était dans le secret de ce Khalife général des mourides et reconnaissait les mérites de Diouf pour les réalisations faites sur sa demande au profit des talibés dans son fief tout en étant équidistant avec les autres candidats qui venaient le solliciter.

Par rapport à Modou Diagne Fada et Thierno Lo que ce chef religieux a vu naître, il avait une estime et une considération dont les origines étaient en réalité ses propres relations avec leurs parents qu’il comptait parmi ses disciples.

Quand en 2000 Abdoulaye Wade est arrivé au pouvoir, il avait déjà tissé des relations franches avec des guides religieux comme Serigne Abdoul Khadre Mbacké,quatrième khalife de Serigne Touba ; avant de s’afficher sans détours avec Serigne Saliou Mbacké dernier fils sur terre de Serigne Touba pour qui il était un disciple sans barrière ou d’agenda pour lui rendre visite.

L’air des petits fils de Serigne Touba s’installant avec l’intronisation de El Hadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacke, Wade continue de conserver ces liens même si quelque fois des situations ont fait qu’elles étaient parfois empreintes de froideur.

Tout cela pour souligner que les chefs religieux ont été toujours des soutiens sans détours de ces politiciens.

Cette pratique s’est ainsi installée dans les plus hautes sphères de l’état au point qu’aucun politicien ne prend le risque d’accéder à des stations importantes sans prendre langue avec eux et demander leurs bénédictions.

Ce qui a changé depuis, c’est la manière d’agir des guides religieux qui jadis attendaient dans leurs daaras d’être sollicités et ne demandaient rien en échange. Ils ne se déplaçaient qu’après une audience voulue et organisée par l’autorité politique requérante.

Maintenant c’est tout le contraire qui se produit. Des chefs et guides religieux les envahissent de demandes d’audience et autres sollicitations au point que ces politiciens pavanent et conditionnent leurs avis.

Il est grand temps que nos guides religieux qui sont tous des porteurs ou pourvoyeurs de voix se ressaisissent et retournent à Dieu au lieu de faire la queue devant leurs locaux de travail ou la promotion de ces derniers qui sont fourbes et ne défendent que leurs intérêts personnels.

C’est vrai que le temporel ne peut laisser en rade le spirituel mais c’est ce dernier qui doit éviter d’être considéré comme le dindon de la farce.

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Pourquoi pas des festivités pour le centenaire de la ville de Darou Mousty Publié le Dimanche 10 Janvier 2010 à 21:28:37

De son vrai nom « daroul mouhty » cette ville a été victime d’une phonétique biaisée qui a fini par donner Darou Mousty. Elle est située à la limite nord de la région de Diourbel et à l’orée sud de celle de Louga dont elle constitue l’une des plus modernes villes.

Sa croissance exponentielle fait que plus d’un visiteur est surpris à son arrivée par Touba à 25 km au Sud Est ou au Nord Ouest par Kébémer et Louga qui sont respectivement à 65 km et 80 km.

Elle dispose de presque toutes les infrastructures étatiques comme,un centre de santé,un lycée,un collège,une gendarmerie,un poste vétérinaire,un espace jeune équipé,un bureau de poste,un bureau sénélec,une sous préfecture,un siège de communauté rurale en  extension,trois forages hydrauliques pour l’alimentation en eau potable pour ne citer que ceux là.

Tout cela pour dire que le village a mué en une véritable ville moderne et ses cases et concessions ont fait place à des bâtiments en dure et des villas et maisons dignes d’une métropole de son rang.

Ces efforts de modernisation sont dus aux réalisations qui ont vu le jour avec l’avènement des différents khalifes qui se sont succédés à la tête de la famille de Borom Darou et qui chacun en ce qui le concerne et en tenant compte de son époque, a apporté sa contribution à la construction de cette ville dont la population avoisine actuellement les 31.000hbts.

A cela s’ajoutent les efforts de construction des talibés et particulièrement les émigrés qui subviennent journellement aux besoins de leurs familles ; sans compter les fonctionnaires et intellectuels de tout bord.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ou tout au moins beaucoup d’eau a été extrait du premier forage inauguré le 1er Janvier 1950, par le gouverneur général de l’AOF Paul Béchard qui l’a fait réaliser sous le magistère de Serigne Modou Awa Balla mbacke son ami et premier khalife de Mame Thierno mbacke dit « Ndamal Darou » fondateur de la ville. Ses successeurs ont été Serigne Abdou Khoudoss mbacke et actuellement Serigne Cheikh Khady mbacke .Ils ont tous les trois apporté leurs pierres à l’édification de ce sanctuaire mouride hautement admiré pour sa discipline et l’amour du travail de ses habitants.

En effet, et selon la traduction orale et au vu d’une partie des correspondances échangées entre le saint homme et l’érudit,ce dernier avait reçu l’ordre de fonder le village ;alors qu’il se trouvait à Mbacké Cadior,sur instructions et à l’écoute de toute directive émanent du Serigne.

Ainsi, Borom Darou s’est fait accompagner de grand talibés et cheikhs .Il est arrivé  avec ces derniers sur le site au crépuscule d’un jour de l’année 1912.

Les lieux étaient habités par des fauves de tous genres et ne semblaient avoir une seule fois été visités par un être humain.

Ainsi, après avoir envoyé des émissaires dans les quatre points cardinaux et appris de la part des peuplements peulhs traversés que les lieux appelés « toki  ndiack » n’étaient la propriété de personne, il a fait installer le bivouac avec la ferme volonté d’occuper, d’étendre, d’agrandir et de viabiliser ces lieux.

Au demeurant,cette ville qui va avoir cent ans en 2012 mérite que cet anniversaire soit fêté avec tout le faste qui sied à l’homme qui avait été envoyé pour remplir cette mission si difficile et fastidieuse à cette époque.

Fort heureusement, cet homme en charge de cette tâche était hors du commun et était entouré de talibés téméraires, généreux dans l’effort et ne reculant devant rien ici bas ; surtout s’ils exécutent un « ndiguel » émanent de cet érudit qui les reçoit lui aussi de son guide et maître « serigne touba »

Borom Darou ne quittait ce site que sur instructions de son guide qui lui vouait une confiance totale et aimait à le mettre à l’épreuve dans des missions difficiles.

N’est pas Borom Darou qui a eu à dire en public que « Serigne Touba ne demande jamais l’impossible et lui ne recule devant aucune difficulté pour satisfaire une quelconque requête de son maître »

N’est ce pas lui seul qui cultivait ce que le Cheikh aimait utiliser comme nourriture

Tout cela pour dire que « Borom Darou », avec sa grandeur d’âme, son sens élevé et sa détermination dans l’exécution des directives du saint homme, mérite cette célébration du centenaire de sa ville qui certainement sera le prétexte pour ses talibés, fils et petits fils de mettre au grand jour toutes ses œuvres.

Il est donc indispensable, necessaire et même utile à mon sens que les enfants de ce terroir se retrouvent et mettent en place une structure qui réfléchira sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour une parfaite réussite d’un événement de cette nature.

D’ailleurs à l’occasion de causeries et rencontres, certains jeunes chefs religieux, notables et intellectuels commencent à émettre des idées sur la question.

Des chefs religieux comme Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, Serigne Cheikh Astou Faye MBACKE, Serigne Mamadou CISSE, Serigne Mame Balla MBACKE, Serigne Abdou Khoudoss NIANG, Thierno LO, Mbaye Gueye SYLLA, Ousmane MBACKE et tant d’autres pourraient être les personnes ressources et acteurs potentiels dans cette noble et gigantesque mission pour le bien des générations futures.

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Invasion d’une herbe nocive et envahissante Publié le Dimanche 10 Janvier 2010 à 21:22:41

Une herbe encore inconnue des éleveurs est en train d’envahir les prairies de la région de Louga alors qu’elle fait partie des régions les moins gâtées en précipitations pendant l’hivernage.

Suite à une enquête menée au sein de ces éleveurs de Darou Mousty et environs, il ressort qu’elle pousse sur le tracé naturel des troupeaux en transhumance provenant de la région naturelle du Djoloff vers l’intérieur du pays et particulièrement les régions de Louga et Diourbel.

Communément appelée « Samba Yaba »par ces transhumants, cette herbe n’est pas aimée par animaux quand elle est encore fraîche. Les rares bovins, ovins et caprins qui y goûtent sont obligés faute d’herbe et seulement quand elle est sèche et qu’ils ne trouvent rien d’autre à brouter  sur leur tracé retour. Lorsqu’elle est sèche, elle a une couleur marron clair et dégage une certaine odeur.

Ces éleveurs ajoutent que les bêtes qui s’aventurent à la brouter ne donnent plus de lait ou peu de lait de mauvaise qualité. Les paysans et éleveurs souhaitent que les autorités du pays s’intéressent à cette espèce et cherchent les solutions pour l’éradiquer

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