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Généalogie Rajbaut

L'arbre généalogique Rajbaut

La branche paternelle (suite) Posté le Mercredi 11 Mars 2009 à 18h29

Pour vous aider à vous repérer dans un arbre généalogique plutôt touffu (surtout si on commence à y ajouter tous les collatéraux), vous trouverez en fichier image la liste de nos ancêtres directs à partir de mon père jusqu'au plus lointain de nos ancêtres identifié à ce jour, cela vous permettra de situer la personne dont je parlerai.

Image

Voici le tableau d'ascendance direct à partir de mon père.

 

Un dernier mot sur les outils de recherche. En fait les premiers documents à consulter sont les actes de naissance (ou plutôt de baptême), de mariage et de décès qui rythment la vie de nos ancêtres (et aussi la nôtre finalement), on part d'éléments connus (parents, grands parents) et, à partir de là, on se lance dans une recherche qui s'apparente un peu à une enquête ou à une chasse au trésor. Les actes de décès d'état civil moderne (disons depuis la fin du XIX° siècle) sont assez précis sur l'âge du défunt à son décès (ça facilite les recherches de sa date de naissance), sur sa filiation (ça permet de vérifier qu'on a trouvé le bon acte de naissance et non pas celui d'un homonyme), sur son statut matrimonial (le conjoint est-il lui-même encore en vie ? Comment se nomme-t-il ?), sur son dernier domicile, sur sa profession. Pour les actes de décès plus anciens, tenus par le curé, il y a malheureusement moins de renseignements et ils ne sont pas toujours fiables (en particulier quant à l'âge du défunt).
Les actes de mariage sont les plus intéressants car on a d'un seul coup l'état civil de deux parents (le mari et l'épouse), on a leurs âges (avec la date de naissance pour les actes modernes), leurs filiations (là encore ça permet de vérifier si l'acte de naissance qu'on a trouvé est le bon), leurs domiciles et leurs professions. On peut aussi savoir si les parents des époux sont encore en vie. D'autre part connaître la date de mariage permet de déterminer le point de départ de la recherche des enfants du couple (en général à partir d'une année après le mariage ... mais il peut y avoir des exceptions, les enfants conçus hors mariage n'étaient pas rares non plus, j'en parlerai quand ça se présentera).

Paradoxalemnt c'est l'acte de naissance ou de baptême qui s'avère le moins intéressant en matière d'information, on n'aura que l'état civil et, parfois, l'âge des parents et c'est tout.
Ah si, encore un renseignement intéressant sur ces actes : l'identité du parrain et de la marraine pour le baptême, des témoins pour le mariage ou du déclarant pour le décès, comme ce sont souvent des parents collatéraux, on peut ainsi découvrir l'existence d'un oncle ou d'une soeur.

Pour l'instant ce sont essentiellement les actes d'état civil qui m'ont ainsi servi mais je sais qu'on peut trouver des renseignements dans d'autres documents figurant aux archives, les renseignements militaires pour les hommes par exemple, et aussi les actes notariés car, même pour des familles modestes (et c'était le cas de nos ancêtres) le recours au notaire n'était pas rare pour un mariage ou un héritage, voire une vente. Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de poursuivre mes recherches dans ces domaines car ils ne sont pas en ligne sur Internet et cela suppose d'aller directement aux archives départementales.
Un autre type d'archive (qui m'a beaucoup servi pour la branche maternelle anglaise) sont les rapports de recensement qui renseignent sur le domicile, les professions, la composition familiale, etc. La difficulté c'est que ces documents sont classés par rue et non pas par nom, donc il faut d'abord savoir où demeuraient nos ancêtres, ce qu'on peut quand même savoir grâce aux actes d'état civil. Là encore il me faudra trouver le temps et l'occasion d'aller voir ces documents sur place aux archives.
Une dernière difficulté qui tient à la particularité de notre généalogie. C'est que nous ne sommes finalement Français que depuis peu de temps, en remontant quelques générations nous sommes Italiens, enfin plus exactement citoyens du royaume de Savoie puisque l'Italie n'existait pas encore comme nation. Du coup tous les actes sont en Italien, ce qui ne me gêne pas trop puisque j'ai appris cette langue. L'autre difficulté c'est qu'à une certaine époque les actes religieux étaient écrits en latin. J'ai également appris cette langue morte mais il ne m'en reste pas grand chose et j'avoue que j'ai eu parfois du mal à décrypter certaines expressions ! Ainsi à une époque je me demandais ce que pouvait bien signifier le mot "Cemellenum" que je voyais revenir régulièrement dans les actes jusqu'à ce que je me rende compte qu'il s'agissait du terme latin pour Cimiez tout simplement !

Voilà, je termine ici mon introduction, elle a été bien longue mais je voulais d'abord vous expliquer ma motivation et comment j'ai engagé cette recherche. A partir de mon prochain message je commencerai par le plus lointain de nos ancêtres paternels et je descendrai l'arbre généalogique jusqu'à nos jours avant d'envisager la branche maternelle.

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