Je me rappel notre rencontre qui n’a pas eut lieu.
Chaque jour, chaque instant, je pense à vous.
Nous promenant main dans la main tous les deux.
Vous remplirez ma vie, de vous, oui, je serais fou.
Depuis des lustres, en vain, nous nous cherchons.
Jetant ici, des mots comme des bouteilles à la mer.
Espérant, peut être, que pour l'autre, nous existerons.
Attendant un autre cœur comme le notre solitaire.
Pourquoi, ma belle, attendre ce qui jamais ne viendra. .
Mon amie, mon amour, la passion n’attend qu'un mot.
Ma jolie, ma bien aimé, ta vie n'attend que mes bras.
Pour nous aimer, pourtant, me voir, me regarder il te faut
Peut être, ces quelques vers, attireront ton attention?
Et à éveiller ce qui, encore, entre nous, n’existe, pas ?
Dans mes poèmes, de nous deux, je fais toujours mention.
Mon cœur, ma vie, mon amour, tout cela est tout à toi.
L'aulne
Au bord d'un étang
Un aulne majestueux
siégeait tranquillement
tel un roi glorieux
Un fermier arrivant
un matin brumeux
une scie la main tenant
pour le couper en deux
L'aulne fit appel au vent
qui fut malheureux
de voir l'arbre pleurant
son sort si miséreux
Au bord de l'étang
Un musicien joyeux
envoyé par le vent
dont le chant mélodieux
priait instamment
le fermier prétentieux
de craindre le vent
et la colère des dieux
Et près de l'étang
Aujourd'hui on peut
encore grâce au vent
voir l'aulne majestueux
Le dernier battement du cœur d’un homme,
au dernier instant de son séjour ici bas,
laissa encore une fois la vie se reprendre en lui.
Un sentiment d’amour émergea alors
envers la ballerine qui jadis et pour toujours,
vint vers lui et unit son destin au sien.
Une dernière expiration, juste avant son départ,
et une douce chaleur sortit de ses poumons,
laissant son souffle entrer en communion avec le vent.
Il éprouva une grande tendresse pour celle qui,
à ses côtés, lui tenait tendrement la main,
elle qui, lui avait offert le meilleur d’elle-même.
Un dernier regard sur le monde qu’il quittait,
et son esprit s’émerveilla un temps encore
de l’éternelle beauté du ciel qui s’offrait à lui.
Un échange de regards complices entre eux se fit,
partageant ensemble un dernier moment d’ivresse
et communiant pour toujours une mutuelle affection
Après le dernier battement du cœur de l’homme
Son âme prit la route pour un long voyage
Avec l’amour de sa compagne comme bagage.
La ballerine unit ses lèvres aux siennes,
amoureusement, passionnément, avec fougue,
afin de lui souhaiter a une bonne route.
Alain b
Janvier 2011