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Joyeux noël
La marmotte rêve dans l’attente du printemps.
Un lézard hiberne au milieu d’un vieux mur.
Un soir d’hivers, La cheminée chante gaiement.
Dans la neige, jouent des enfants espérant.
L’arrivé de l’homme à la hôte et au traineau,
Alors que l’année finie sa course doucement.
Dans sa chambre, le poète rêve nonchalant.
Un mot, deux mots, le poète écrit des vers.
Pour souhaiter de finir l’année joyeusement
Saturnin
Le réveil mélodieux d'un rossignol qui chante l'espoir,
La fraicheur du vent qui susurre des mots à l'oreille
La jolie qui passe et offre sa fraicheur aux parisiens,
Saturnin déambule un matin sans une tune en poche,
Deux amoureux assient sur un banc des quais de la seine
Un artiste ,non loin de là, immortalise un monument
Un petit chien , se promène et renifle on ne sait quoi
Saturnin , le carton sous une pile de pont, est toute sa vie,
L' éternel fleuve se ballade jours après jours dans Paris,
La Seine salut alors les habitants et admire l'éternelle capital
Saturnin qui avait tout, maintenant n'a plus rien
Saturnin, vêtu d'un beau costard marche vers son destin,
Sa vie était tel le colosse de Nabuchodonosor à la tête d'or,
dont une pierre fit s 'écrouler la statue aux pieds d'argile,
Les étoiles, ses amies , l'accompagnent désormais la nuit,
Saturnin , ce matin, est content car il a un rencard ,
Un bel immeuble rutilant a élu domicile un vieux quartier ,
Une vielle rue bordée de platanes et de pigeons attendent,,
Arrive alors Saturnin fier comme Artaban à son rendez vous,
Un taulier attend Saturnin pour un taf au deuxième étage,
Quel espoir pour un mec de cinquante balais de trouver du taf?
Saturnin entre dans le bureau, à l'heure, ou il avait rendez vous,
Le taulier l'invite a entrer et à poser ses miches sur une chaise,
Saturnin regarde l'homme qui a son age et pourrait être son frangin,
Un rossignol se pose sur la fenêtre sifflant une jolie mélodie,
Un arbre à l 'extérieur fit frémir ses feuilles sous l'effet du vent,
Le souvenir des paroles d' une frangine lui vint alors à l'esprit
Saturnin s'adressa au chef du personnel et se présenta,
Alain BOUVRY
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L’africain
Ne laissant aucune empruntes sur la plage,
mes pieds sur le sable, sont brulés par le soleil.
Je ne laisserai aucunes traces ni aucuns souvenirs.
Je marche je ne sais ou espérant je ne sais quoi.
Un jour je le sais, je partirai.
L’océan africain est immuable et immobile,
alors qu’à l'horizon, un paquebot passe
vers le pays de cocagne ou ma fortune serait assurée.
Un jour le sait je partirai.
L’avenir m’est interdit et l’espoir m’est impossible
et je marche en ce lieu comme une âme en peine
espérant qu’un bateaux s’arrête et m’emmène.
Un jour je le sais, je partirai.
De jolies gazelles du nord, blondes aux yeux de braises
viennent pourtant le soir se consoler dans ma couche
Et s’enivrer de mon corps d’ébène.
Un jour je le sais je partirai.
M’offrant un dernier baisé avant de repartir au matin
dans leurs contrées lointaines et me laissant seul
comme un pauvre ère sur le bord de mer.
Un jour je le sais je partirai.
Un jour peut être, une de ces belles me montrera
ce lieu au loin regorgeant de délices
et de trésors ou tout rêve est possible.
Un jour je le sais je partirai.
Pourtant des que le soleil se lève, la belle de la nuit
qui dans mon lit la nuit s’endort est reparti
Je reste seul dans mon pays avec mon chagrin.
Un jour je le sais je partirai.
Je quitte alors le bord de mer et part dans ma savane
auprès des lions, des éléphants et des antilopes.
car après tout leurs pays n’est peut être pas si bien.
Maintenant je le sais jamais je ne partirai.
Alain BOUVRY