BAISSE DES BOURSES POUR LES ETUDIANTS.

PETIT TOUR DE PASSE NI VU,NI CONNU

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Les étudiants lésés pour les bourses universitaires

La simplification du système d'attribution des bourses universitaires pourrait entrainer selon l'Unef une baisse du montant de celles-ci pour 20 000 étudiants.

Alors que les étudiants ou futurs étudiants sont en train de remplir leur dossier de demande de bourses, et rappelons qu'ils n'ont que jusqu'au 30 avril pour le faire, l'Unef, syndicat étudiant, tire la sonnette d'alarme. Il estime dans une lettre adressée au parlement qu'« il y a urgence à réagir car c'est en ce moment même que les étudiants remplissent leurs dossiers de bourse pour l'année prochaine ».

Un système d'attribution des bourses simplifié

En effet, selon lui la réforme du système d'attribution des bourses devrait faire baisser le montant de celles-ci pour quelques 20 000 étudiants. Cette réforme avait été décidée dans un souci de simplification. Deux des critères d'accession ont été retirés, à savoir la prise en compte du handicap et des cas où les étudiants n'ont qu'un seul parent. Ne sont donc, plus pris en compte que l'éloignement familial (et dans une mesure moindre qu'auparavant), les revenus fiscaux du foyer parental, et le nombre d'enfants à charge des parents.

Un gros trou dans le budget

Hier, le premier jour des élections des représentants des étudiants dans les CROUS (Centres Regionaux des Oeuvres Universitaires et Scolaires), le syndicat a annoncé officiellement le nombre d'étudiants qu'il estimerait touchés par la baisse du montant des bourses, soit 20 000 sur 700 000 boursiers. Ceux-ci devraient perdre de 450 à 2000 euros par an. De plus, selon les calculs de l'Unef 2 000 étudiants devraient carrément voir leurs bourses disparaître.

Un pouvoir d'achat déjà très faible

Les revenus des étudiants ne suffisaient déjà pas l'année dernière par rapport à l'inflation. Avec un loyer qui peut atteindre 50%de leur budget, les étudiants sont souvent obligés de prendre un job pour pouvoir vivre et poursuivre leurs études. Un faible pouvoir d'achat, un job envahissant et peu de temps à consacrer aux études, sont régulièrement les causes d'abandon dans le cycle universitaire.

Salaire des patrons: +58% d'augmentation en 2007

On avait dit beaucoup de mal, il y a quelques temps, d'une étude plus ou moins confidentielle publiée par la Tribune sur la hausse des revenus des patrons. Ce n'est pas le cas de l'enquête réalisée par l'Expansion, année après année, qui se focalise notamment sur les stock-options. La dernière vague, publiée demain, calcule, pour la première fois, le revenu total des patrons, en prenant en compte le salaire fixe, le variable, et les stock-options, ainsi que les dividendes issus des actions  de la société qu'ils dirigent et les jetons de présence alloués par d'autres sociétés du CAC 40.
Et le résultat est atterrant. L'augmentation totale atteint les 58%! Très exactement, le total des revenus cumulés était de 102 millions en 2006, il passe à 161 millions en 2007. Voici le classement des dix patrons les plus payés selon les calculs de l'Expansion:

1. Pierre Verluca, Vallourec:  18,12 millions (+ 2312 %)

2. Gérard Mestrallet, Suez: 15,54 millions (+ 364 %)

3. Xavier Huillard, Vinci: 13,10 millions (+ 552 %)

4. Henri Proglio, Veolia Environnement: 7,33 millions (+ 207 %)

5. Henri de Castries, Axa: 5,53 millions (+ 22 %)

6. Jean-Bernard Lévy, Vivendi: 5,42 millions (+ 129 %)

7. Daniel Bouton Société générale: 5,24 millions (– 52 %)

8. Jean-Paul Agon, L’Oréal: 5,03 millions (+ 27 %)

9. Martin Bouygues, Bouygues: 4,99 millions (+ 69 %) (hors dividendes)

10. Benoît Potier, Air liquide: 4,37 millions (+ 52 %)

On ne fera pas de commentaires, si ce n'est reproduire ceux de l'Expansion:

"Attention, les rémunérations ici révélées sont susc

Les scandales récents.

            Plusieurs scandales liés aux indemnités de départ de dirigeants ont défrayé la chronique. Parmi eux, Daniel Bernard, ex-PDG de Carrefour, parti en 2005 avec 40 millions d’euros ou encore Antoine Zacharias, ex-président de Vinci, parti en 2006 avec une prime de 13 millions d’euros et une rente à vie de 2,5 millions d’euros par an. Plus récemment, le départ de Noël Forgeard, coprésident d’EADS, a également suscité la controverse

Les collaborateurs de l’Elysée augmentés de 50 % en deux ans

Ce n’est pas cette fois le salaire de Nicolas Sarkozy qui fait polémique, il reste stable, mais celui des 98 contractuels de l’Elysée, dont les deux tiers travaillent au cabinet du président de la République. Après une augmentation de 26,8 % en 2008, une annexe au projet de loi de finances pour 2009 prévoit une hausse de 20 % pour 2009.

C’est ce qu’a révélé le député apparenté socialiste René Dosière, spécialiste des finances de l’Elysée, dans une interview accordée au Parisien, qu’il a détaillée quelques heures plus tard lors d’une conférence de presse organisée à l’Assemblée Nationale.

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité publique.

Parce qu’il nous est devenu impossible de croire.

Impossible de croire en un avenir meilleur pour nous, pour nos enfants.

Impossible de croire en ces dirigeants qui nous méprisent, que se jouent de nous, qui se délectent à l’antenne en affichant des sourires mutins.

Impossible de croire à des promesses non tenues.

Atteintes à nos libertés, restrictions progressives de tous nos acquis sociaux, injustice criante, tel est donc le sort qui nous est réservé.

Plus que jamais, le temps est venu de brandir le poing.

La grève est un moyen de pression mais pour nombre d’entre nous, une journée sans rémunération implique un grand sacrifice.

Pour manifester notre colère, notre rage, notre totale désillusion, organisons des journées sans consommation. 

Boycottons cette économie qui nous rejette, à notre tour de lui tourner le dos et ainsi nous atteindrons en plein cœur et de plein fouet ce gouvernement qui nous instrumentalise, qui nous expérimente, qui s’indiffère de nos lendemains sans espoir.

Que durant ces journées , que ceux qui se sentent concernés par ce marasme total, se refusent à tous magasins, absolument tous, un plat de coquillettes et la solidarité auront raison de nos fringales les plus virulentes

Que la voix du peuple français gronde, qu’elle gronde avec force, puissance et menace mais sans violence.

Qu’est donc un homme s’il ne croit plus, qu’est donc un homme s’il ne lutte plus ?

Qu’un vent de rébellion souffle sur ce pays en souffrance.

Parce que nous ne sommes 

ni mouton, ni bouffon

nous voulons à présent des preuves et non plus ces berceuses qui nous rendent insomniaques.

Appel à des journées sans consommation « ni mouton, ni bouffon »:

Le 03 mars 2009

Le 10 mars 2009

Le 17 mars 2009

Le 24 mars 2009

Le 31 mars 2009.

Merci de faire suivre ce message à 10 personnes.