Et un deux trois Alice est née

J'ai craqué.

J'ai honte.

Je ne suis pas comme je le pensais, je ne suis pas comme je souhaiterais l'être.

Il arrive que je me déçoive, en l'occurence, c'est le cas.

J'ai peur d'accepter, peur de passer à autre chose. Nous avons un rôle. Un rôle qui ne nous correspond pas ... Un rôle qui ne nous appartient pas. Nous ne sommes pas faits pour être ensemble, et finalement, je ne sais pas si nous sommes faits pour être amis. Nous ne savons que jouer. Alors continuons à jouer, continuons de faire ce que l'on a en réalité toujours fait. Taquinons-nous, provoquons-nous, cherchons nous et doutons encore. Cette ambiguité semble nous aller à ravir puisqu'il n'y a que dans cette situation précise que nous parvenons à communiquer. 

Cet instant était étrange, nous étions comme deux enfants, deux êtres timides qui se cherchent sans toutefois réussir à se retrouver. Les effets de l'alcool sans aucun doute ... J'étais dans ses bras, nous étions si proches, et pourtant si distants. Rien ne s'est passé, et c'est sans doute mieux comme ça.

Et même si je n'ai pas réussi à lui avouer complètement mes sentiments, il sait ce que je ressens, il en a tout du moins eu un aperçu. Plus ou moins effrayant avouons le.

Mais qu'il se rassure, je n'étais pas (totalement) maîtresse de mes pensées.

Passons à autre chose ...

je t'aime ...

Je ne t'aime plus

Mon amour

Je ne t'aime plus

Tous les jours

Parfois j'aimerais mourir
Tellement j'ai voulu croire
Parfois j'aimerais mourir
Pour ne plus rien avoir
Parfois j'aimerais mourir
Pour plus jamais te voir

Je ne suis rien. Je ne représente rien. Je suis comme tout le monde. Pas de personnalité hors du commun. Un physique classique, tout comme un caractère et une psychologie banale. Je rentre dans la norme. Dans la norme.

Je n'ai pas une vie dont on pourrait rêver. Je me lève. Je me prépare. Je vais au lycée. Je travaille plus ou moins. Je ris, et je passe des bons moments avec mes amis. Je rentre. Et puis le temps passe. Je vais me coucher. Et encore une journée de passée. Je n'ai pas une vie malheureuse. J'ai une famille, de quoi manger, et de quoi vivre aisément. J'ai un toit, une grande maison, et je n'ai pas de parents tyranniques. Je n'ai pas à me plaindre.

Je suis amoureuse comme la plupart des adolescentes. Je ne contrôle rien et ne sais même pas ce que je pense. Je me contredis sans cesse. J'ai des rêves. Certains éphémères. D'autres qui ont de l'avenir. J'essaie de les réaliser. Je n'y parviens pas pour la plupart. Je ne sais pas par où commencer.

Je suis une jeune fille. Parmis 6 milliards d'êtres humains. Je suis une fourmi, un microbe qui crapahute au milieu de centaines de milliers d'autres semblables. Rien ne changera sans moi. Parce que comme tout Homme d'aujourd'hui, je vis pour moi. Mais je ne veux pas vivre pour moi. Je déteste cette image si réaliste de l'humain "de base". Je mange, je dors, je regarde comme tout le monde la misère des autres à travers une vitre en verre qui s'anime par la seule magie de la technologie. Comme tous, je me laisse influencer par ce que ceux qui nous dirigent veulent nous faire croire. Je tente de résister. Mais au final, je ne fais rien de plus.

Je ne comprends pas certaines vision de cette Terre. Je ne comprends pas certaines vision de la psychologie, et des êtres humains. Il y a des tonnes de choses que je ne comprends pas. Mais je fais avec, sans chercher à aller plus loin.

Dans mon lycée, je suis une Première ES. Parmis tant d'autres. J'ai un groupe d'amis. Je suis plus ou moins importante pour chacun d'entre eux. J'ai la chance de connaitre des personnes exeptionnelles. Je regrette certaines choses. Par rapport à telle ou telle personne. J'ai le don de me compliquer la vie. De faire des actes que je n'aurais pas du faire. Je ne réfléchis pas toujours à ce que pourrait donner ce que je fais ou ce que je ne fais pas. Complexe. J'ai un mauvais caractère. Et malgré quelques facilités dans certains domaines, j'ai tendance à vouloir ce que je ne devrais pas entreprendre. Certaines déceptions èrent quelques temps dans mon esprit. Et puis tout reprend son cour normal. Laissant malgré tout quelques traces et rencoeurs. On fait avec. Normal. On ne peut pas faire sans.

Sur ce site, je suis une adresse, un numéro. Je n'ai pas de lecteurs, puisque je ne les cherche pas. J'écris sur un blog car je n'ai pas envie de gratter un journal intime. Et puis, Internet nous donne l'impression d'être écoutée et pourquoi pas comprise. (Le net n'est pas indispensable pour cela bien sûr ...)

Pourquoi tout ça me direz vous ?

Un bilan sans doute. Une remise en question implicite peut-être.

Mais pas de plaintes, juste une constatation.

[...]

[ . . . ]

Un poids sur le coeur, un poids dans le ventre, une boule dans la gorge à chaque fois que je penses à toi. Des frissons, des tonnes de frissons. J'peux rien avaler. Un marteau tambourine dans ma tête. Il s'arrête. Puis reprends de plus belle, de plus en plus fort. Le moral a une incroyable incidence sur le physique.C'est fou ça !

Tu me manques ...

:'(

Trop

...

Long

Dur

Simple

Lâche

Beau

Puisqu'aujourd'hui, tout est finit ...

Trop

Trop

Trop

Trop

...

Plus rien n'a de sens ...