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le contraste Posté le Vendredi 29 Août 2008 à 17h13

Sur la terre bénie des hommes brûlés par Phaerte

 Depuis le septentrion où règnent dunes et terre déserte

 Jusqu’au pays hérité des descendants de notre père Koush,

 Les hommes mangent des carouges, dans la paille se couchent

 Femmes et enfants. Lorsqu’on a pour consolation la misère

 C’est évident qu’on aura pour toute collation la poussière.

 Dans le pays des Ethiopiens, ces fiers hommes très forts,

 Si on a la chance de vivre, on pense moins au confort

 Car on peine à se remplir la panse et ventre plutôt

 Et lorsque par des journées difficiles on se lève très tôt

 On rentre chez soi rarement avec un sou en poche.

 Quand on vit dans le noir, on a besoin d’une torche

 Pour s’éclairer le chemin afin de mieux marcher sur la route.

 Sur les terres d’Afrique avec leurs soleil et étoiles dans la voûte,

 Pendant que la pluie abondamment sur les forets s’abat,

 Pendant que les animaux après leur prodigieux ébat

 Traînent derrière eux leurs petits excités à la mamelle,

 Et satisfaits s’éloignent un grand instant de leur femelle,

 Pendant que le serpent féroce par un butin réussi

 S’endort rassasié au bord des gros arbres sans souci,

 Pendant que les espèces rares d’arbres donnent

 Des fruits et que les éléphants de leur trompette sonnent

 Le cri de victoire de ces êtres nécessaires et indispensables

 Meurent les petits Noirs dans les conditions lamentables.

 Sous les terres tropicales avec leurs saisons toutes régulières,

 Pendant qu’à des lieues tout bas l’homme recherche les précieuses pierres,

 Pendant que la terre providentielle vomit ses trésors cachés,

 A peine nos mères soucieuses arrivent-elles à se rendre sur les marchés

 Pour préparer pour nos ventres affamés un peu de bonne nourriture.

 Quand de toute cette triste réalité ressortent les vraies caricatures,

 Peintures hilarantes et effrayantes de ce vivant Tartare,

 Les fines oreilles entendent au loin le son de cette nocturne guitare

 Que ces petits Noirs ne cessent tout le jour, même pendant la nuit

 De jouer pour que le monde de l’au-delà ne perçoive rien qu’un bruit.

 Dans le cliquetis agréable des paisibles et doux climats,

 Pendant que les pauvres dorment dans des quartiers sans schéma,

 Pendant qu’un peuple entier, du Nord jusqu’au Sud

 Se trouve fatigué et las d’une crise sotte et absurde,

 Pendant qu’on les fait languir sur les tables garnies du Président,

 Leur faisant qu’on recherche des sorties de crise, et ce temps pendant… 

 On les tue nuitamment en empoisonnant leurs soutes

 Par le déversement de déchets toxiques aux odeurs qui envoûtent.

 Vous etes arrivés sans crainte sur le dos du pirate de Koala,

 Ce cheval borgne de l’œil droit qui porte la mort sur un plat,

 Marchant avec fierté devant l’escadrille de l’ombre funeste

 Ayant dressé entre deux escortes une moquette rouge céleste ;

 Vous etes arrivés avec le sceau béni des signatures mortelles

 Les gens mouraient dans les hôpitaux, vous dormiez dans vos luxueux hôtels

 Les opposants n’ont pas protesté, les Patriotes n’ont pas pris la rue,

 Ce fut vraiment triste.Qu’est-ce que le bœuf s’il n’y a pas de charrue,

 Qu’est-ce qu’une nation qui ne considère que ce qui finit sa course dans la cuvette

 Blanche des toilettes ; vous etes les charognards, nous sommes les bêtes

 Idiotes qui vous suivent sur des chemins que vous ne prenez point.

 

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