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A quand la retraite ?

Mieux vaut pas pour demain

29 janvier, rencontre avec la CPAM Publié le Samedi 6 Mars 2010 à 23:34:14
Bonjour à tous,

Mardi après-midi, la CPAM organisait une réunion départementale EHPAD
assez instructive. Vous trouverez en pièces jointes les documents qui nous
ont été remis.

Je vous dispense de mes commentaires acerbes ... oh allez, juste un petit
mot à propos de la fin de cette réunion où Florence, Marine et moi-même
avons "visité" les locaux désertés par les fonctionnaires de la CRAM
partis en RTT; Dans notre quête d'une issue nous nous étonnions, (en fait
moi surtout), de ne point voir d'âmes dans ces lieux où, pourtant, ceux
qui partent en avance devant croiser ceux qui arrivent en retard, nous
aurions dù sentir quelque présence humaine, mais en vain.
Heureusement, car nous aurions pu errer des heures dans ces méandres
administratives, nous tombèrent sur la représentante de la MSA siégeant à
la CPAM et présente à la réunion sus-citée.
Nous avons alors échangé quelques propos badins dont le moins
inintéressant d'entre eux concernait son analyse du sort des EHPAD à court
terme : En tant que bénéficiaire des ressources de la sécurité sociale
nous devenons son agent de contrôle et notre destination sera celle d'une
institution médicale plus que sociale et, donc, de médical à sanitaire il
n'y a qu'un pas ... franchi allègrement par ces organismes.

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26 janvier 2010, Architecture et personnes âgées Publié le Samedi 6 Mars 2010 à 23:32:26
Bonjour à tous,

En relisant mes notes à propos de la réunion d'hier organisée par le
Conseil Général dans une cellule froide de l'ENSA,(l'école
d'architecture), je m'interrogeais sur l'utilité d'une telle démarche...
Si vous avez le temps vous pourrez lire les lignes qui suivent; elles ne
sont, bien sûr, qu'une interprétation personnelle de ce qui s'est déroulé,
elle n'engage que moi et n'a pas de valeur politique, scientifique ou
juridique :-)

La première partie de cette journée, probablement destinée à une tentative
d'élévation de quelques degrés de mon niveau intellectuel, fut consacrée
aux réflexions "poil à grattesques" de deux sociologues plutôt bien
informés des choses de la vie en EHPAD.

Nous apprîmes donc de monsieur Billé, enfin pour ce que j'en ai compris,
que : le paradigme de l'hébergement dans notre contexte sociétal de
"dé-liaison" doit aboutir au choix de l'habitat comme une continuité de
l'exercice de la citoyenneté et l'accompagnement dans l'exercice de ces
droits...

Puis, à peine le temps d'assimiler cette intervention qui, à défaut de
réchauffer la température de la salle, avait échaudé les esprits, Richard
Vercauteren enchaînait sur le lien entre la structure et les objectifs
coordonnées par la stratégie du projet d'établissement, sur la capacité
d'adaptation comme mécanisme d'innovation et surtout sur le respect de
l'intime, (logement personnel), et du collectif, (espaces de vie en
groupes d'individus caractérisés par les mêmes intérêts ou pathologies).

Bon, je ne sais pas pour vous mais moi,le lundi matin, je ne suis pas
préparé physiquement à ce genre d'exercice, (les autres jours non plus
d'ailleurs); par contre, ma voisine de droite qui, elle, réfléchissait
beaucoup plus vite que moi, ne cessait de pester sur ces réflexions qui
enfonçaient des portes ouvertes.

Il est vrai, pensais-je, que la dépendance évolutive des personnes
accueillies nous oblige sans cesse à revoir quelles limites donner au
projet de vie du et des résidents, et qu'il semble toujours pénible
d'entendre des généralités un tantinet provocantes sur des libertés
individuelles non préservées parce que non préservables en collectivité.
Cependant, ce message non subliminale est l'expression de la pensée
suivante : "donnons un vrai sens aux mots utilisés et n'oublions pas que
les résidents sont des adultes majeurs et (quasiment tous) vaccinés et,
qu'à ce titre, vivre en institution doit-être la (tentative de) projection
à l'identique de vivre en société."

Midi : Pause repas au bord de la Loire

En seconde partie de journée, les témoignages d'architectes et de
représentants d'établissement auraient pu nous éclairer sur les écueils à
éviter avant, pendant et après des travaux, sur les détails du montage
budgétaire,sur les interlocuteurs à solliciter, les choix de construction
et leur adéquation avec le projet de vie ... bref un échange interactif et
enrichissant.

Malheureusement, probablement victime d'une digestion aussi longue que la
file d'attente au buffet du midi, je n'ai rien entendu de tout cela; je me
suis assoupi pendant la projection par la régie Transéenne de publicité,
de sa vidéo promotionnelle de son site associatiocommercial d'accueil de
personnes âgées aisées... Je plaisante bien sûr, mais comme j'avais déjà
visité l'endroit et avais été fort impressionné, (pensez-vous, 80 places,
7,6 millions d'euros de coût, prix de journée à 54 euros), je pensais
pouvoir m'exonérer de cette présentation d'un établissement "situé au
coeur de la campagne Nantaise", mon projet étant sur l'île de Nantes, je
ne me sentais pas franchement concerné.

Par la suite le secteur du handicap fut rapidement évoqué mais l'annonce
des prix de journée pratiqués et des ratios d'encadrement me laissait à
penser que nos préoccupations ne pouvaient que diverger.

Enfin la table ronde qui suivit réamorça nos neurones transis en
réimprimant les discours du matin sur nos fronts de gestionnaires
vigilants et garants de l'expression des mécanismes de la société,
(libertaires et sécuritaires).

Pour conclure, et revenir à ma réflexion sur l'utilité d'une telle
journée, j'espère que tous n'auront pas perdu leur temps; moi, j'ai un
doute parce que à ce jour je ne sais toujours pas si notre projet de
construction sera conforme à nos idéaux présents et encore moins aux idées
futures ... en tous cas nous ne sommes pas seuls.



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23 octobre 2009 inauguration d'un EHPAD Nantais Publié le Samedi 6 Mars 2010 à 23:29:02
Bonjour à tous,

Hier je m'en suis allé visiter un établissement nantais fraîchement inauguré par les
exarques du cru.

Bon, première réflexion, nulle part où garer mon fidèle destrier; Ce n'est pas grave
me dis-je, c'est sûrement là le seul défaut de cette noble institution... (faudra que je
prévois cela dans mon futur projet, un espace vélo pour les visiteurs)

Pendant que durait le concours du plus beau discours onaniste, comme à mon habitude
dans ces circonstances, mon attention se relâchait et mon humeur vagabondait;
Je scrutais donc cette superbe salle à manger avec ses fenêtres sur couloirs et son
plafond plutôt très bas; Doux euphémisme puisque à 2mètre 12 j'imaginais que cette
altitude devait être le fruit d'une longue réflexion ou d'une erreur architecturale.

Je préférais bien sûr imaginer une coûteuse étude anthropométrique dont les
conclusions étaient que cette hauteur serait en adéquation avec la forte proportion de
gens voûtés accueillis et,qu'en prévision de l'âge de la retraite à atteindre par le
personnel, celui-ci disposera ainsi des qualités requises pour s'adapter rapidement à
son futur environnement d'hébergement :-)

Pas de témoignage de résidents au cours du jeux de "qui veut dépenser des millions",
ce qui nous permis de profiter "rapidement" d'une visite du bâtiment.

Cette visite fut malheureusement fort instructive, notamment à propos de l'importance
d'une bonne communication entre le maître d'oeuvre, le maître d'ouvrage et le
donneur d'ordre si il s'agit d'un tiers.
Une source bien informée m'a indiqué que l'architecte se vantait de l'effet
polychromatique de sa réalisation...

J'ai pourtant trouvé ce patchwork de couleurs tant sur les sols que sur les portes et
 boîtes aux lettre plutôt déroutant; vivement que je sois désorienté pour m'y
retrouver me suis-je exclamé intérieurement.

Sinon, malgré des salles vitrées diverses et variées je trouvais au bâtiment un certain
manque de transparence, sans doute du fait des contraintes architecturales difficile
à gérér par le maître d'oeuvre préoccupé par sa polychromatie.

Enfin, la porte pleine du secteur protégé coupant clairement cet espace du reste du
monde ne me donnait pas franchement envie de la franchir;
Pourtant je trouvais l'espace cuisine plutôt bien réussit et sans doute l'endroit le plus
agréable de la maison.
J'espère qu'il maintiendront l'esprit CANTOU dont le sens linguistique est d'être
 confortablement installé au coin du feu alors qu'ici il n'y a pas de coin, pas de feu,
mais un superbe écran plat pour profiter de ... la mire de l'ORTF sans doute :-)

Pour le reste, et les inaugurateurs sevrés de petits fours ne me contrediront sans
doute pas, ça sent le neuf et donc le propre et pourvu que ça dure.

Bon courage à tous ceux qui entreprennent des travaux.

Amicalement


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Faut un début à tout... Publié le Samedi 6 Mars 2010 à 23:22:36

Bon, par quoi on va commencer ?

Quand l'occasion se présente, j'aime bien raconter mes humeurs du jour et tirer à boulet rouge sur ce qui agace mon quotidien de directeur de maison de retraite;

Loin de moi l'idée d'établir par la présente un message à  caractère universel, on ne peut pas être, (heureusement), d'accord avec tout le monde, mais tout de même, il est difficile de se dire qu'au bout de 12 années d'expériences plus ou moins heureuses dans ce secteur, ma vision puisse être trouble au point de diverger des points de vue de tous mes nombreux confrères du département.

En attendant donc ma prochaine réaction à chaud plongée dans le blog, je vais, dans un premier temps, diffuser les trois textes qui ont contribués, de manière inégale, à ma renommée locale toute aussi inégale :-)

Ensuite je tenterai de réagir régulièrement à toutes ces petites choses qui animent ma vie professionnelle.

Bonne lecture aux courageux qui ont franchi le cap des trois premières lignes, pour les autres, et tant pis pour eux,  qu'ils trouvent à sourire ailleurs  :-)


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