Musik kharaibes

À presque 20 mn de la fin de la prestation de Tanya SAINT-VAL, le son s'étant infiltré dans quelques rues adjacentes de la place de la Victoire, de loin l'on pouvait se dire que TSV aurait pu s'attaquer un peu plus souvent à ce genre de répertoire, façon Jazz Caribéen. 

Des musiciens de grand talent pour accompagner et soutenir une excellente vocaliste qui a montré qu'elle pouvait interpréter d'autres compositions largement moins commerciales. Le si peu entendu, permets de dire qu'au moins une voix féminine est au-dessus du lot.

Une chanson, c'est d'abord des mots sur des notes. Il faut juste trouver le bon équilibre entre les divers éléments...

Plutôt que du texte pour décrire l'ambiance scénique, quelques photos seront beaucoup plus appropriées afin de donner quelques regrets aux absents.

Duo de charme...

Fin...

50 € le tichet pour écouter J-L G ! Que de polémiques pour entendre chanter du mérengue ou de la bachata. Alors que certains se plaignent de devoir débourser 25, 30 ou 35 € pour un artiste local, d'autres n'hésitent pas à faire rougir leur CB pour un illustre inconnu. À en juger par la pub faite autour du chanteur et à son arrivée en jet privé, le concert devrait être en principe à la hauteur du prix unique demandé. 

Perso, je comprends les amateurs du genre, mais les différences de promotion entre les artistes étrangers et les artistes locaux reconnus est énorme. Les exigences dépassent parfois l'entendement (jet, 4x4, etc.) et tous les à-cotés (hôtel, repas, loisirs, etc.) ne font qu'alourdir le budget attribué. À qui profite l'argent ???

Et dire que Billy COBHAM, le parrain de l'édition 2012 d'Ilojazz se produit gratuitement à la Place de la Victoire ! On ne pouvait rêver mieux pour assister au concert d'un musicien hors-pair et originaire du Panama (ben oui !). L'ayant raté par 2 fois dans l'Hexagone, ce dimanche 16 décembre 2012 sera l'occasion de le voir enfin sur scène.

L'occasion est trop belle pour la rater, et mon photographe préféré sera très certainement présent pour quelques clichés d'un grand batteur.

À vos baguettes, la prestation sera HOT. 

Ce samedi 8 décembre 2012 aux Abymes, l'âme d'Haïti a plané au-dessus des spectateurs. Émotion, douceur, nostalgie...Beethova OBAS n'a pas ménagé sa peine pour distiller l'amour de son île natale, et les musiciens dont il s'est entouré ont assis une solide base rythmique sans faille pour rehausser l'éclat de chaque chanson. Le blues créole a trouvé son interprète, et qui mieux que Beethova OBAS pouvait en faire la promotion.

Auditoire conquis d'avance, car l'homme est simple, tout comme sa musique. Chaque mélodie est un enchantement, alors comment résister à cet appel, à ce cri du cœur ! L'Haïti de ses rêves et de ses souvenirs a pris forme et le partage a été immédiat, sans fioritures.

La chanson est l'art de l'instant, et cela Beethova OBAS l'a très bien compris. Sourire, spontanéité, complicité...Tout pour plaire, et l'homme a plu ! Alors, pour prolonger cette sensation bienfaisante, il ne reste qu'une solution : écouter un des ses CD. Je vous fais confiance, car le mien tourne déjà sur son lecteur.

Ca serait injuste de ne pas parler d'au moins deux de ses plus fidèles complices : Dominique BÉROSE (claviers) et Jean-Marc ALBICY (basse). Et pour la touche de soutien : Didier JUSTE aux percussions. Un Trio éclatant que l'on aimerait entendre plus souvent dans cette formule avec des compositions persos revisitées. Qu'en dites vous ? Moi, j'aimerais bien, et je m'arrangerais pour être au premier rang.

La musique ? Plus on l'entend, et plus on en exige de subtiles nuances...

Public de connaisseurs, amateurs avertis, amis de passage, musiciens à l'écoute, spectateurs sous le charme !!! Pour le plaisir et pour le fun, un aperçu en accéléré d'une prestation mi-acoustique, mi-électrique et 100% Caribéenne. Le plaisir total !

Pour jouer, l'homme dispose avant tout de lui-même.

Dès l'origine, il est son propre instrument...

Le public...

Beethova en dédicace...

Clap de fin...

La biguine est une danse et une musique traditionnelle des Antilles née au XIXe siècle. C'est ainsi que l'on pourrait définir ce mot souvent mis en avant et popularisé par nombre de musiciens et chanteurs pour ce rythme cher à nos cœurs.

À l'initiative de Tony DARASSE, ce Biguine si pyé du 30 octobre 2012 a été l'élément moteur de ce Festival 3e édition. Le groupe Kouleur Tropical (sous la direction de Dominique BÉROSE) s'est investi pour accompagner les artistes présents, avec en invité d'honneur : Tony CHASSEUR.

La biguine à eu droit de cité, et les spectateurs présents ont participé activement et joyeusement à cette fête musicale. La salle Robert Loyson du Moule a résonné aux accents de ce rythme chers à nos parents et grands-parents.

Si l'année 2013 est propice aux festivités de ce genre, à n'en pas douter que les amateurs du genre (et ils sont nombreux !) feront le déplacement en masse pour revivre ces instants magiques dans une 4e édition.

Mini compte-rendu  en images d'une soirée festive et conviviale.

La musique a l'avantage d'être beaucoup plus directe émotionnellement...

La musique doit humblement chercher à faire plaisir...

L'histoire se fait au fil du temps des calendriers ; mais les histoires sont hors du temps...car le temps de la réflexion est une économie de temps, découvre les secrets et révèle toute chose.