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Les femmes dans la Grèce antique ... Posté le Mardi 24 Mars 2009 à 16h37

 

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Les hommes se mariaient en général vers 30 ans mais 14 ans était la norme pour une jeune Athénienne. La jeune mariée était encore assez jeune pour que son époux puisse faire son éducation. Au rang des occupations acceptables pour les femmes de classe inférieure figuraient le travail de la laine, l'allaitement, la fabrication du pain et la blanchisserie. Mais la plupart des femmes respectables de la classe moyenne ne s'occupaient que des affaires de la maison. Dans un traité intitulé l'Économique, écrit en 362 ay. J.-C., l'historien Xénophon rapporte une conversation entre Socrate et un certain Ischomachus :
« J'aimerais beaucoup que vous me disiez, Ischomachus, si vous avez appris vous-même à votre épouse à devenir le genre de femme qui convient, ou bien si elle savait déjà comment s'acquitter de ses devoirs avant que vous ne l'enleviez à ses père et mère pour en faire votre épouse? »
« Qu'aurait-elle bien pu savoir quand je l'ai prise pour femme, Socrate? Elle n'avait pas 15 ans quand elle venue chez moi, et avait passé ses années antérieures sous étroite surveillance, de façon à ce qu'elle voie, entende et parle le moins possible. »

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Alors que les femmes mariées franchissent rarement le seuil de la porte extérieure de leur maison, c'est à peine si les jeunes filles, elles, paraissent dans la cour intérieure, car elles doivent vivre loin des regards, à l'écart même des membres masculins de leur propre famille.

Rien ne correspond, dans l'Athènes du Ve siècle, à cet institut d'éducation pour jeunes filles de haute naissance que dirigeait la poétesse Sappho dans l'île de Lesbos au début du VIe siècle ; rien n'y correspond non plus aux exercices physiques des jeunes filles de Sparte, court vêtues et « montrant leurs cuisses ».
Sur ce point seulement la rigide Sparte était plus tolérante qu'Athènes, et Euripide se scandalise des mœurs lacédémoniennes parce qu'elles étaient à cet égard à l'opposé de celles d'Athènes.

Tout ce qu'apprend une jeune Athénienne, essentiellement les travaux ménagers : cuisine, traitement de la laine et tissage, et peut-être aussi quelques éléments de lecture, de calcul et de musique, c'est auprès de sa mère, ou d'une aïeule, ou des servantes de la famille.

La seule occasion normale de sortie pour les jeunes filles, ce sont certaines fêtes religieuses où elles assistent au sacrifice et participent à la procession, comme on le voit sur la frise des Panathénées du Parthénon ; il faut bien tout de même que certaines d'entre elles apprennent à chanter et a danser pour participer aux chœurs religieux, mais les chœurs de jeunes filles et les chœurs de jeunes gens sont toujours rigoureusement séparés.

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Un commentaire. Dernier par sandrine le 11-10-2012 à 00h18 - Permalien - Partager
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