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passions et emotions

textes et images...

bonne journée à tous... Publié le Mardi 8 Décembre 2009 à 11:01:54

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 Bon jour !



Exprimer un bonjour, comme deux pieds
Lovés, soudés l'un à l'autre,
L'envie d'exister, cohabiter,
Deux pieds, que l'on fait notre, animent
Coeur à lèvres, marche du matin
A la soirée arrivant, en fin
Parfois, une canne faut ajouter...

Souhaiter en sourire et non dire, Bon jour,
Espérant que la joie sera à vous semée
Quelque part, dans un détour, toute en velours
Sur notre chemin, aux rencontres, où plonger
Nous pourrons sous le soleil bonheur,
Enrober ses écrins, en douceur
S'ouvrir à celui reçu Le coeur...

Souhaiter un Bon jour l'âme en fleur,
C'est comme offrir notre musique,
La poésie de notre coeur, le bond de l'heure,
Sans compter pour conter tous ces instants épiques,
Pour dire à une personne,
Qu'on l'a vu et reconnu,
Que présence dans la rue
De notre existence chantonne,
Qu'il a une importance,
Qu'il soit voisin inconnu ami
Du coeur avec sa science,
Un - petit rien - de la vie...

Car bien trop souvent au temps qui passe,
Des mots s'en vont, tout jamais perdus,
Car trop souvent
Derrière nos murs
Si on ne les laisse éclore au grand jour,
Déverser pour partager, aussi, à vous... Jour
Bon ! Je souhaite, sincère souhait
Qui ne sera galvaudé...

(auteur inconnu)

Afficher le commentaire. Dernier par Blog jardinage et potager le 22-12-2012 à 11h21 - Permalien - Partager
Bonjour, bonne journée Publié le Lundi 28 Septembre 2009 à 08:56:11

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bonjour à tous... Publié le Jeudi 24 Septembre 2009 à 08:37:55

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bonne soiréee... bon week end... Publié le Vendredi 4 Septembre 2009 à 18:34:13

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. Publié le Mardi 1 Septembre 2009 à 20:30:07

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Bonjour à tous... Publié le Mercredi 26 Août 2009 à 08:38:47

 

 

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Il Ecrit....

Il écrit… il écrit à l’ombre des oublis.
Il écrit… il écrit aux détours de sa vie.
A l’écho de ses peines, résonne l’indicible,
A nulle autre ferveur, son cœur est invisible.

Il écrit … il écrit aux ailes des saisons.
Il écrit… il écrit aux couleurs des moissons.
A la moindre étincelle, ses mots chantent l’outrage,
A nulle autre fadeur, l’âme fuit les mirages.

Il écrit … il écrit à l’encre des regards.
Il écrit… il écrit à l’envers des égards.
A frôler les émois, il en sait l’espérance,
A nulle autre saveur, il ratur’ son errance. 

Il écrit… il écrit à côté de nos maux.
Il écrit… il écrit aux sourires mot à mot.
A effacer le temps, il oubliait ses heures,
A nulle autre frayeur, il rime son bonheur.

(auteur inconnu)

 

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Afficher le commentaire. Dernier par Un jardin est un lieu durablement et théoriquement le 11-07-2013 à 10h31 - Permalien - Partager
Le monstre du Loch Ness Publié le Vendredi 21 Août 2009 à 17:09:56

Le monstre du Loch Ness

Loch Ness en Ecosse

Le loch Ness, en Ecosse, est le refuge supposé d’un monstre baptisé Nessie. Ce monstre défraye la chronique depuis les temps les plus reculés.
S’étendant sur 42 kilomètres de long, ce loch constitue la plus grande étendue d’eau douce de toute la Grande-Bretagne. Les eaux sombres sont profondes à certains endroits de près de 300 mètres.
Entre canulars, publicité touristique et témoignages authentiques, les sceptiques ont beaucoup de mal à discerner la vérité.

Quelques témoignages sur le monstre du Loch Ness

C’est en 1933 qu’un chirurgien londonien en vacances prit le premier cliché du monstre. La photo aurait été prise selon lui à environ 500 ou 800 mètres. Elle fut publiée dans le Daily Mail de Londres et souleva la plus belle controverse du 20e siècle.

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Première photo du monstre du Loch Ness prise par Hugh Gray en 1933. Il n'y aurait aucun trucage d'après les techniciens de la firme Kodak

La fameuse photo du Docteur Wilson, prise en 1934, n'était qu'une supercherie. Le canular n'a été découvert qu'en 1994.

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La photo prise en 1934 (un parfait canular)

Le document le plus célèbre est celui réalisé en 1960 par l’ingénieur en aéronautique, Tim Dinsdale. On peut y distinguer une bosse, d’un brun rougeâtre, qui traverse le loch puis tourne et longe la rive opposée. Les experts qui examinèrent la pellicule ne décélèrent aucun trucage.

Le 14 octobre 1971, le père Grégory Brosey contemplait le lac en compagnie d’un visiteur de l’abbaye bénédictine.
Subitement, une violente agitation des eaux les fit sursauter. A 300 mètres, un grand animal se profila. Il dressa la tête à 2 mètres de haut puis s’éloigna.

Le 8 juillet 1975, Allen Wilkins, un enseignant, et son fils virent à 7h20 une forme noire d’environ 7 mètres apparaître et disparaître.
A 10h12, l’enseignant accompagné de sa femme, photographia trois grosses bosses triangulaires. Les bosses disparurent à l’approche d’un bateau à moteur.
A 21h25, Wilkins et plusieurs personnes virent une tâche noire émergeant de l’eau et formant deux bosses.

Le 21 juillet 1976, deux mécaniciens d’Inverness se trouvaient sur un bateau lorsqu’ils virent une bosse dans leur sillage. Ils firent demi-tour pour aller voir ça de plus prêt. Là, ils observèrent cinq bosses noires, de 3 à 4 mètres de long et d’un peu moins d' un mètre de haut. Ils purent observer ce ballet aquatique pendant une quinzaine de minutes.

Il existe une multitude de témoignages et il est impossible de tous les citer. Plusieurs milliers ont été répertoriés qui ont permis de faire un portrait robot de l’animal.

Dernière vidéo de Nessie (mai 2007)

Un scientifique amateur a tourné des images du fameux monstre du Loch Ness fin mai.

Gordon Holmes dit avoir vu un objet noir de jais d'environ une quinzaine de mètres de long se déplaçant très rapidement dans l'eau, et a cru qu'il pourrait s'agir d'une très grosse anguille. "Je ne pouvais en croire mes yeux", a déclaré le technicien de laboratoire de 55 ans.

Vidéo de Nessie

Un amateur de Nessie et biologiste marin, Adrian Shine, du Loch Ness 2000 Centre à Drumnadrochit, sur les bords du lac, a visionné la vidéo et espère pouvoir l'analyser au cours des prochains mois. "Je me considère comme étant un observateur sceptique de ce qui se passe dans le loch, mais je garde l'esprit ouvert", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas de doute que ces images sont parmi les meilleures que j'ai jamais vues".

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Adrian Shine a déclaré que la vidéo était particulièrement utile, puisque Gordon Holmes y effectue un panoramique afin de capter les berges en arrière-plan, ce qui réduit considérablement les risques de vidéo truquée.

Les médias écossais sont sceptiques quand surviennent de prétendues observations du monstre, mais les images de Gordon Holmes sont si probantes que même la très sérieuse BBC les a présentées à son principal bulletin d'informations .

Le portrait robot de Nessie

L’animal possède une tête reptilienne, un long cou qu’il peut dresser à environ 2 mètres au-dessus de l’eau ainsi que de grands yeux.
Il possède deux ou trois bosses sur le dos. La queue est mobile et créée des remous importants quand il nage.
L’animal semble inoffensif et plutôt farouche.

Il est troublant de constater que les photos prises montrent une grande ressemblance entre Nessie et les plésiosaures, notamment les élasmosaures.
Le plus connu des élasmosaures, Elasmosaurus, vivait au Crétacé supérieur. Aucun de ses restes n’ont été retrouvé en Europe.
Par contre, d’autres plésiosaures vivaient en Europe et notamment en Angleterre comme Plesiosaurus.

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Fossile d'un Plésiosaure à long cou

Cependant, ces reptiles marins disparus ne ressemblent pas au monstre du Loch Ness. Les bosses sur le dos, par exemple, posent un problème. De plus, les Plésiosaures sont censés avoir vécu dans un milieu marin salé et non en eau douce.

A ce propos, les partisans de l’existence du monstre ont avancé l’argument suivant :

« A la fin du dernier âge glaciaire, il y a 10 000 ans environ, la fonte des glaces a fait considérablement monter le niveau des mers. Emportés par cette montée des eaux, plusieurs plésiosaures auraient pu se trouver jetés dans les eaux du loch nouvellement formé ».

Cet argument implique deux choses :

  • D’une part, cela voudrait dire que les plésiosaures ont survécu à la grande extinction de la fin du Crétacé
  • D’autre part, qu’ils auraient réussi à s’adapter à une eau gelée. Très franchement, du point de vue géologique, c'est impossible. Si des plésiosaures avaient survécu, ils auraient été congelés par la pression des glaciers.

Le fait de ne pouvoir identifier avec précision cet animal d’après les photos ne prouve pas qu’il n’existe pas car nous sommes loin de connaître toutes les espèces qui se sont succédées au Mésozoïque.
Par contre, les paléontologues n’ont pas retrouvé, à ce jour, de fossiles de reptiles marins datés d’une période postérieure au Crétacé. Officiellement, tous les reptiles marins ont disparu en même temps que les dinosaures à la fin du Crétacé.

A la recherche de Nessie

Il est difficile de prouver l’existence du monstre en raison de son aptitude à ne pas vouloir se montrer quand il le faudrait.
Mais, pour rester objective, je rajouterais que les eaux du loch sont difficiles à explorer. La détection électronique n’y est pas toujours possible et l’opacité des eaux n’arrange rien. La visibilité moyenne est de 1,50 mètre.

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Le loch Ness

En 1972, l’Académie de science appliquée organisa une expédition scientifique, dirigée par le professeur Robert Rines.
La nuit du 8 août, vers une heure du matin, l’équipe commença à voir dans le rayon sonar les traces épaisses et noires d’une grande masse en mouvement, traces semblables à celles obtenues par l’expédition de 1970.

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Tracés du sonar

Le sonar enregistra l’apparition de deux gros objets. La caméra stroboscopique photographia les tâches détectées.
En raison de l’opacité de l’eau, les vues étaient floues. Cependant, l’analyse par ordinateur révéla des images intéressantes :

  • Un grand aileron en mouvement de 1,20 à 1,80 mètre de long

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Image qui ressemble à un grand aileron captée par une caméra immergée

  • Deux objets ressemblant à des gros animaux, l’écart entre les deux corps était d’environ 3,50 mètres

En juin 1975, une nouvelle expédition fut organisée avec un matériel de détection plus sophistiqué. Plusieurs photographies montrent :

  • Une partie d’un corps rosâtre
  • Le torse antérieur, le cou et la tête d’un animal vivant ainsi que deux courts ailerons

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Photo prise par une caméra immergée lors de l'expédition

La meilleure photo montre la tête de l’animal. Elle a été prise de profil et l’on peut observer une gueule ouverte et plusieurs excroissances formant des cornes.

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Les scientifiques, après analyse des différentes photos, ont décrit l’animal de la manière suivante :

  • Un animal d’une longueur total de 6 mètres avec un cou épais de 45 centimètres
  • Une gueule de 22 centimètres de long et 13 centimètres de large
  • Des cornes de 15 centimètres, écartées de 25 centimètres

Il est à souligner que les photos rapportées par cette expédition ébranlèrent sérieusement les scientifiques les plus sceptiques.
Cependant, de nombreux experts estiment qu’il n’y a là pas matière à certitude. On ne peut les en blâmer étant donné l’aspect très flou des prises de vue. D’une manière générale, les scientifiques hésitent par peur du ridicule. Certains comme le professeur Maurice Burton, attaché au département d’histoire naturelle du British Muséum, se sont montrés de fervents partisans de l’existence du monstre pour subitement devenir les adversaires les plus acharnés. Le zoologue hollandais Oudemans a, lui, consacré deux mémoires au monstre et a conclu à son existence.

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Le Thalassomedon ressemble également à certaines descriptions du monstre du Loch Ness

En 1987, une nouvelle expédition à grande échelle est mise en œuvre. Le nombre de navires et la distance entre chaque embarcation avaient été calculés pour que les faisceaux d’ultrasons envoyés par les 24 échosondeurs embarqués se recoupent et ne laissent pas un seul centimètre carré du loch inexploré.
Devant 300 journalistes venus du monde entier et 15 réseaux de télévision nationaux, les responsables de l’expédition avouèrent n’avoir rien découvert d’extraordinaire.
Ils enregistrèrent seulement trois échos curieux dont l’un fort et persistant à une profondeur d’environ 200 mètres.
Le banc de poissons était exclu mais on a suggéré que ça pouvait être un tronc d’arbre.

Le monstre du Loch Ness existe-t-il ?

Je crois que le terme « monstre » fausse le débat. Qui dit monstre, dit légende ou animal fantastique.
Personne ne nie qu’il existe au fond de ce loch un ou plusieurs animaux, peut-être inconnus. Le terme « animal » ramène cette controverse sur un terrain plus rationnel et sans doute moins passionné.

Il existe au fond des océans de nombreuses formes animales totalement inconnues. Chaque nouvelle expédition, à des profondeurs de plus en plus importantes, permet aux scientifiques de découvrir de nouvelles espèces.
Il est certain qu’une forme de vie a élu domicile dans ce lac. Cependant, rien ne prouve qu’il s’agisse d’un animal préhistorique comme une espèce proche de l’Elasmosaurus. Les descriptions ne concordent pas.

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Photo prise en 1977 (Véridique ou canular ?)

Il est plus probable que ces animaux, car il y en a plusieurs, nous sont tout simplement inconnus ou parfaitement connus mais non identifiés. La gigantesque caverne sous-marine découverte par le submersible Pisces en 1969 est-elle le repaire de ces créatures ?

Une chose est certaine, Nessie n’est pas un cas unique. De nombreuses autres créatures ont été observées, voire repêchées à travers le monde.

Théorie sur le monstre du Loch Ness (envoyé par Jay le 22/04/2005)

Cet été je suis allé en Ecosse et comme tous les touristes qui se respectent, je suis allé au Loch Ness !
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai vu aucun monstre mais j'ai lu le guide du routard à propos de ce lac.
Voila l’une des explications qu ils donnaient (selon une théorie d’un ingénieur anglais):

Il y aurait des troncs d’arbre au fond du lac et, la nature de l'eau, de la végétation et surtout la pression font que ces troncs sont chargés en gaz.
Avec le temps, certains par la poussée d’Archimède remontent à la surface, et quand ils l’atteignent, le gaz emprisonné se trouve libéré (moins de pression) ce qui fait plein de bulles.
Les gens voient des grandes formes noires, des bulles, des remous, les mouvements d'une forme noire, (comme un bouchon de liège qu’on lâche du fond d’un verre) qui, une fois le gaz échappé, se re-remplissent d' eau et coulent.
Ainsi ils disparaissent au fond du lac.
Ca expliquerait les écarts entre les différents témoignages, troncs d’arbre de formes différentes, et le fait qu'on ne trouve rien au fond.

 

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La Cryptozoologie Publié le Vendredi 21 Août 2009 à 16:42:04
La Cryptozoologie

Depuis déjà plusieurs années, les médias se sont emparés de la cryptozoologie afin d’orchestrer des émissions à grand spectacle où le mot « monstre » revient régulièrement. Il est vrai qu’un bon gros monstre que l’on jette en pâture au grand public a de grandes chances de faire monter l’audimat.
Pour peu que l’on possède une mauvaise photo, qui s’avère de surcroît un canular, et le pas est vite franchi de tout rejeter en bloc en criant au fou !
Il est grand temps de réhabiliter la cryptozoologie qui n’est pas, malgré ce qui a pu être dit à la télévision, une science d’illuminés à la recherche de dragons légendaires.

Qu’est ce que la cryptozoologie ?

C’est littéralement l’étude des animaux cachés. Qui dit caché, dit inconnu de la science.


Mais le fait qu’une espèce soit inconnue et donc non répertoriée, ne signifie pas qu’elle soit « monstrueuse » ou préhistorique.


Que signifie d’ailleurs ce mot « monstre » que l’on emploie à tour de bras à propos de tout. Initialement, ce mot est employé pour décrire un être fantastique des légendes et des traditions populaires. Il peut s’agir également d’un être dont la morphologie s’écarte de celle qui est naturelle à son espèce ou son sexe.


Il est donc peu approprié d’employer ce terme pour décrire des animaux inconnus qu’ils existent réellement ou non.
Parmi les grandes découvertes dans lesquelles la cryptozoologie a joué un rôle, citons le coelacanthe, l’okapi, le koala ou le requin grande gueule.


Ces animaux sont aujourd’hui officiellement reconnus mais cela n’a pas toujours été le cas. Eux aussi ont été qualifiés de monstres avant d’être répertoriés car on ne les connaissait qu’à travers des « légendes » locales.

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Okapi. By Zachary Tirrell

Les témoignages des populations locales ne sont jamais prises en compte par les scientifiques. Qui pourrait croire qu’un dinosaure hanterait encore le bassin du Congo ?
Qui pourrait prêter foie aux racontars de ces guides africains qui font souvent froid dans le dos ?

Il ne s’agit forcement que de mythes pour attirer les touristes.

La communauté scientifique a longtemps souri aux histoires des marins et de leur soi-disant « monstres marins ». Le calmar géant existe pourtant bel et bien.
Il est toujours difficile de convaincre les scientifiques de l’existence d’animaux non répertoriés.
Pour les convaincre, il faut leur apporter la « bête » morte ou vive sur un plateau. Cette attitude peut ce comprendre car la science ne peut avancer qu’avec des preuves solides.

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Coelacanthe. By Belgian Chocolate

Cependant, il faut aussi parfois de la fantaisie et de l’imagination pour sortir des schémas traditionnels et faire avancer la science en empruntant des chemins différents.

Ce sont ces chemins qui ont permis à des scientifiques et des non-scientifiques de faire de belles découvertes.

Saola : la légende devient réalité

L’histoire du saola est celle de toutes les espèces qui ne sont pas censées exister. La légende se situe au Vietnam et a été colporté par quelques aventuriers pendant longtemps.
Les indigènes parlaient d’un animal de couleur fauve, très étrange qui ressemblait à la fois à une chèvre et une antilope.
Le portrait-robot prêtait à sourire :

  • Un long cou
  • Une petite tête
  • 1,50 m de long
  • 90 cm au garrot
  • Environ 100 kg

L’animal est rare et craintif et se cache dans les forets difficilement accessibles.

Quel beau mythe ! Un animal aussi bizarre qui n’aurait pas été découvert dans un pays comme le Vietnam, colonisé par les Français !
Le pays entier a été quadrillé et un inventaire très précis de la faune a été effectué. Il ne pouvait donc s’agir que de racontars.

Seulement voilà, la légende s’est avérée. En 1993, la très sérieuse revue scientifique Nature fit un article sur cette affaire.
Des chercheurs se sont donc lancés à la poursuite de la bête dans les montagnes du nord du Vietnam, entre 1000 et 1 600 m dans la cordillère Annmitique.
Cette zone s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Laos et le Vietnam, dans les provinces de Nghe An et Ha Tinh.
Cette région est couverte d’une épaisse jungle. De plus, elle est habitée par des indigènes qui se sont longtemps livrés à des guerres tribales.

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Ce n’est qu’en 1994 qu’un chasseur de tortues a finalement capturé par hasard une jeune femelle.
Brun, tacheté de blanc et doté de ses petites cornes, l’animal a été exposé dans un parc botanique de Hanoi.
Les autorité l’ont baptisé « Vu quang », du nom d’un parc naturel vietnamien où survivraient les derniers survivants.

Le soala a été chassé par les indigènes à raison d’une cinquantaine de spécimens par an. C’est énorme quand on sait que la population est estimée à quelques centaines.

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Suite aux premières découvertes, le soala a été étudié et répertorié sous le nom de Pseudoryx nghetinhensis.
Pseudoryx car ses cornes ressemblent à celles de l’oryx et le second nom se rapportant à la région où on l’a découvert.
Ce bovidé se situe effectivement à mi-chemin entre la chèvre et l’antilope. C’est aujourd’hui l’un des animaux les plus rares qui pourrait bien disparaître si son habitat n’est pas préservé.

Des animaux de légende bien vivants

Les océans recouvrent les ¾ de notre planète. Nous avons effectués des vols vers la Lune ou Mars. Peut-on pour autant prétendre que nous connaissons parfaitement l’univers ? Voire même notre système solaire ?
Il est donc tout autant absurde de penser que nous n’avons plus rien à découvrir des fonds marins.
Le requin grande gueule, qui lui aussi a fait l’objet de témoignages prétendument farfelus, n’a été décrit officiellement qu’en 1983.

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Requin grande gueule.

Le coelacanthe, pêché depuis bien longtemps par les habitants des îles Comores, a été officiellement répertorié par la science en 1938.
Mais, il a fallu toute l’opiniâtreté d’un scientifique pour que cette découverte soit reconnue.

Il est évident que les plus belles découvertes qui nous restent à faire proviendront sans doute des profondeurs marines.

Cependant, sur terre, nous sommes loin d’avoir exploré chaque recoin.

L’okapi, qui mesure 1,80 m au garrot, n’a été découvert qu’en 1901. L’animal n’était officiellement qu’une légende colportée par les pygmées du Congo belge.
Ce « cheval des forêts » se cache toujours craintivement dans la forêt tropicale de l’Ituri au nord-est du Zaïre.

Soyons rationnels mais pas obtus

Bernard Heuvelmans a souvent été décrié par les scientifiques et les sceptiques. Il est vrai qu’il a commis de nombreux excès et n’a pas toujours apporté les preuves de ce qu’il avançait. Cependant, sa démarche peu orthodoxe s’est également parfois avérée.

Il avait raison, par exemple, quand il prétendait que des varans géants vivaient dans les marais du sud de la Nouvelle-Guinée.
Cela fut confirmé par deux naturalistes au début des années 1970. Cet homme n'était pas un farfelu et il faut aussi commettre des erreurs pour faire avancer la science.

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Okapi. By Belgian Chocolate

Chaque année, on découvre des centaines de nouvelles espèces mais cela concerne des insectes, des poissons et des petits oiseaux.
Des animaux d’aussi petite taille n’intéressent pas le grand public.

Il est certain que le dragon de Komodo découvert en 1912 a eu plus de succès auprès des foules.
Soulignons d’ailleurs que lui aussi, avant sa découverte officielle, n’était que le fruit de l’imagination de quelques navigateurs et indigènes locaux.

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Dragon de Komodo.

Il reste de nombreuses créatures à découvrir. Parmi celles qui font fantasmer, le serpent de mer n’est certainement pas une légende si l’on en juge par les tonnes de rapports le concernant.

Dans l’immensité des océans, des créatures étranges peuvent évoluer sans avoir une chance sur mille d’être repérées.

Si nous voulons vraiment faire avancer la science, il nous faut ouvrir notre esprit sans préjugés.
Après tout, nous savons bien que toute légende contient une part de vérité.

Afficher le commentaire. Dernier par un décor entièrement minéral typique du jardin jap le 11-07-2013 à 10h33 - Permalien - Partager
Les planetes - Saturne - Publié le Vendredi 21 Août 2009 à 15:49:03

Saturne

Saturne est l'un des spectacles les plus impressionnants du système solaire. Avec la Terre, c'est la planète la plus facile à identifier. Saturne est bien sûr célèbre pour son système d'anneaux, mais, étant un objet très lumineux dans le ciel nocturne, cette planète est connue depuis des milliers d'années.

Saturne possède un grand nombre de satellites naturels. Environ 60 ont été identifiés. Parmi eux, Titan est la plus grande lune et le seul satellite du système solaire à posséder une atmosphère dense.

Caractéristiques de Saturne

Saturne gravite autour du Soleil, à une distance de 1 427 millions de kilomètres, presque deux fois la distance de Jupiter.
Se déplaçant à une vitesse moyenne de 9,66 kilomètres par seconde, Saturne met plus de 29 ans pour accomplir une révolution autour du Soleil.

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Une journée saturnienne dure 10,5 heures, la vitesse de rotation est identique à celle de Jupiter.

Saturne possède un point commun avec les autres géantes gazeuses, son équateur présente un renflement causé par sa rotation rapide.

Saturne est 95 fois plus massive que la Terre, et possède un volume 760 fois supérieur. Cependant, Saturne détient la plus faible densité de toutes les planètes, inférieure à celle de l'eau. Si l'on trouvait un gigantesque océan, Saturne pourrait y flotter.

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Comparaison entre Saturne et la Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

Saturne possède un champ magnétique 600 fois plus puissant que celui de la Terre.
L'atmosphère de Saturne semble calme, mais, en réalité, les conditions y sont très rigoureuses.

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Bien qu'un modèle du centre de Saturne puisse être réalisé par ordinateur, les connaissances actuelles concernant le centre ne sont que théoriques. Il se compose d'hydrogène métallique, comme celui de Jupiter, mais diffère dans le sens qu'il pourrait renfermer une "pluie d'hélium", élément absent des autres géantes gazeuses.

L'origine et l'évolution de Saturne

L'origine de Saturne est maintenant relativement bien connue ; on sait que la planète est semblable aux autres géantes gazeuses, toutefois, certaines questions, concernant l'origine du système d'anneaux, restent sans réponse.

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Les anneaux de Saturne.

Les anneaux de Saturne représentent son aspect le plus caractéristique. Découverts par Galileo, en 1610, ils furent, au départ, mal interprétés, et il fallut attendre 1659 pour comprendre leur véritable nature. Même maintenant, après qu'ils aient été explorés par des sondes spatiales, leur origine comme leur fonctionnement restent incertains.

Saturne possède trois anneaux principaux : l'anneau A (le plus externe), puis le B et le C en se rapprochant de la planète. L'anneau C, moins brillant que les deux autres, est connu sous le nom d'anneau de Crêpe ou "Dusky". Les anneaux A et B sont séparés par une division abrupte, de 4 000 kilomètres, que l'on appelle division de Cassini, d'après le nom de l'astronome qui l'a découverte.

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Vue rapprochée des anneaux de Saturne

Les anneaux sont constitués de petites roches, dont la taille varie de la minuscule poussière au bloc d'un mètre de diamètre, ces derniers étant, toutefois, assez rares. La plupart des matières constituant les anneaux ne font que quelques centimètres, les poussières étant, elles, présentes en grande quantité.
Certains anneaux contiennent une proportion importante de particules de glace.

Le survol des anneaux, effectué par la sonde Voyager, établit que les anneaux ne faisaient que 150 mètres d'épaisseur.

La sonde américaine Cassini-Huygens a permis aux chercheurs fin juin 2004 de mieux étudier les anneaux de saturne. Les chercheurs savent aujourd'hui que les anneaux les plus éloignés de la planète Saturne sont faits de glace plus pure que ceux du centre. La conclusion est que les anneaux ne se sont pas tous formés en même temps sinon l'ensemble serait homogène. Ce seraient des comètes d'origine plus récente qui, en se désagrégeant, auraient formé les anneaux à l'extérieur.

Les satellites de Saturne. L'exploration de Titan

Saturne possède une grande famille de satellites. Plusieurs d'entre eux sont de petite taille, et ne présentent plus d'activité géologique.

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Reconstitution de Saturne et de ses satellites. Montage effectué avec plusieurs photos de la Nasa

Titan, le plus gros satellite, est aussi l'un des plus intéressants. Il est possible qu'il renferme des océans ; il est l'un des objectifs de la mission Cassini Huygens.

Après un voyage interplanétaire de plus de sept ans, la sonde européenne Huygens, qui s’est posée sur Titan, est parvenue à transmettre les premières informations sur ce mystérieux satellite de Saturne. Un astre congelé qui offre des similitudes avec la Terre avant l’apparition de la vie.

Dans la nuit de Noël, la sonde Huygens s’est détachée de son transporteur, l’orbiteur Cassini avec qui elle a voyagé depuis son départ de la Terre, pour mettre le cap sur Titan, la plus grosse des lunes de Saturne. L’engin de 2,7 mètres de diamètre et de 350 kg a pénétré vendredi matin dans l’atmosphère orangée de l’astre et, pendant les 140 minutes qui l’ont séparé de son «titanissage», est parvenu avec succès à collecter toute une première série d’informations, notamment sur la composition chimique de l’espace qu’il a traversé. La sonde Huygens a ainsi prélevé des échantillons qui aideront à déterminer la composition atmosphérique et prise des mesures sur les vents, pressions et précipitations qui règnent sur l’astre. Mais elle a aussi capté des sons inédits et pris, à des altitudes différentes, une trentaine de photographies de cette lune de 5 000 km de diamètre, l’un des objets les plus mystérieux de notre système solaire.

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Titan

L’Agence spatiale européenne a notamment diffusé les premiers clichés noir et blanc pris de Titan, qui se situe à un milliard et demi de km de la Terre. Les trois premières photos ont montré ce qui semble être des blocs de glace, des canaux, des rivages et des îles qui ne sont pas sans évoquer, estiment les chercheurs, la surface de la Terre ou encore celle de Mars. «C’est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur notre planète il y a 3,8 milliards d’années, avant l’arrivée de la vie», s’est félicité Jean-Pierre Lebreton, le directeur de la mission Huygens à l'ESA.

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Une première image du sol de Titan envoyéee par la sonde

L’un des clichés, pris à 16 km de la surface de l’astre, dévoile de vastes plaines recouvertes de roches.
«Clairement il y a une substance liquide coulant sur la surface de Titan», a commenté le scientifique pour qui certains canaux «ressemblent presque au delta d’une rivière».

Le troisième cliché, enfin, découvre des zones claires et des tâches sombres qui, selon Marty Tomasko, «évoquent des zones qui ont été inondées ou qui le sont actuellement».

Saturne possède 19 satellites répertoriés, dont le rayon varie de 7,5 Km à 2 575 Km pour Titan, plus grand que Mercure.

Après Titan, Rhéa et Japet sont les deux plus grands satellites de Saturne. Bien que de taille semblable, ils présentent des différences.

La surface de Rhéa est dominée par des cratères fortement érodés, comme sur la Lune, tandis que l'on trouve sur Japet une matière sombre pouvant avoir jailli du centre.

Saturne et Uranus possèdent les plus grandes familles de satellites du système solaire. Parmi les satellites de Saturne, tous, à une exception près, mesurent entre 20 et environ 1 000 kilomètres de diamètre.

La découverte des satellites

Titan fut le premier satellite découvert par Christian Huygens, scientifique hollandais, en 1655. En 1671, Cassini repéra Japet, puis Rhéa en 1672, et enfin Dioné et Téthys en 1684.

Il fallut attendre plus d'un siècle pour observer d'autres satellites saturniens. En 1789, l'astronome britannique William Herschel rapporta la découverte de deux nouveaux satellites : Mimas et Encelade.

Au cours des années 1960, lors d'observations effectuées dans le plan des anneaux (c'est-à-dire lorsque les anneaux de Saturne sont visibles par la tranche depuis la Terre), un autre satellite, habituellement caché par l'éclat lumineux des anneaux, fut découvert.

Il fallut, toutefois, attendre la mission Voyager qui confirma la présence de Janus. A l'aide d'images, prises par Voyager, de nombreux autres petits satellites furent répertoriés au début des années 1980, dont Prométhée et Pandore ainsi qu'Atlas et Epiméthée.

Titan

Les Titans étaient un groupe de géants, progéniture d'Uranus et de Gaïa. Ils combattirent Zeus et les dieux de l'Olympe pour le pouvoir des cieux.

L'atmosphère de Titan est à près de 94% composée d'azote, et il a été avancé qu'elle pourrait ressembler à l'atmosphère primitive de la Terre avant que l'oxygène n'apparaisse grâce aux formes de vie les plus simples. Titan possède également un petit pourcentage de méthane.

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Comparaison entre la Lune et Titan. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

En plus du méthane, il y a de très petites quantités d'autres composés organiques comme l'éthane, l'acétylène, et le propane. Ce sont les hydrocarbures, comme le méthane et l'éthane, qui donnent à Titan sa teinte si particulière.

Du cyanure d'hydrogène et du cyanogène sont également présents. La découverte du cyanure d'hydrogène revêt une importance particulière car il entre dans la composition des acides aminés. Titan a, pendant un temps, figuré sur la liste des planètes pouvant abriter une vie extra-terrestre mais cela est très peu probable. Titan est extrêmement froid, et ne porte presque pas d'eau.

L'exploration passée de Saturne

Depuis des siècles, Saturne est observée depuis la Terre à l'aide de télescopes, et elle a été aussi explorée par des sondes spatiales.

Saturne fut observée pour la première fois à l'aide d'un télescope par Galilée, au début du XVIIème siècle. La première sonde spatiale qui lui rendit visite fut Pioneer 11, qui s'approcha à moins de 3 500 kilomètres de la limite externe de l’anneau A de Saturne. Pioneer 11 collecta de nombreuses données nouvelles sur le champ magnétique complexe de Saturne.

La sonde spatiale Voyager rapporta des photographies de haute qualité, révélant la complexité de la structure des anneaux de Saturne, montrant que chacun des anneaux principaux était constitué de nombreux anneaux plus petits.

Des séries de photographies, prises par Voyager, mirent en évidence la présence de vents se déplaçant à 1 500 Km/h, soit plusieurs fois la vitesse des vents joviens.
Les scientifiques espéraient que Voyager pourrait déceler une brèche dans la couche nuageuse du plus grand satellite de Saturne, Titan, afin d'entrevoir la surface. Ceci ne s'est pas produit, et les photographies de Titan prises par Voyager ne représentent qu'une couche uniforme de brouillard photochimique.

L'exploration en cours de Saturne

Après un voyage de 7 ans et 3,5 milliards de kilomètres après son lancement, le 15 octobre 1997, la sonde Cassini Huygens est arrivée au terme de son voyage le 1er juillet.
Cassini passera quatre années à étudier la surface de Saturne, ses anneaux et sept de ses 31 lunes dont la plus grosse, Titan.

Cassini effectuera une cartographie à haute résolution de sa surface. En outre, le 25 décembre 2004, Cassini devrait libérer la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan.
Disposant d'un budget de 3,3 milliards de dollars, le projet Cassini Huygens a été qualifié de « mission la plus sophistiquée jamais lancée vers des planètes du système solaire ». Il rassemble les États-Unis et 17 pays européens.

Malgré le fait que Titan soit la cible principale de la mission Cassini Huygens de 2004, l'orbiter Cassini survolera d'autres satellites.

Si la mission est couronnée de succès, l'évolution de ces corps de glace pourra être mieux appréhendée, permettant d'assembler les pièces du puzzle de leur histoire, ainsi que de comprendre comment des modifications résultant de processus internes et externes ont pu transformer leur surface.

Peut-être pourrons-nous découvrir l'origine des fines marques rencontrées sur Dioné et Rhéa, l'explication de la formation des étranges terrains sillonnés de Téthys et Encelade, pourquoi Téthys et Mimas ont survécu à des collisions d'astéroïdes géants, ainsi qu'approfondir nos connaissances sur le passé volcanique d'Encelade.

Enfin, le but ultime de cette exploration est d'arriver à savoir à quoi ressemblait la Terre à ses débuts et comment la vie s'y est développée.

Spécificités techniques de Saturne

 L'orbite de Saturne

Saturne gravite autour du Soleil, à une distance de 1 427 millions de kilomètres, presque deux fois la distance de Jupiter. Son excentricité orbitale de 0,055 fait que la différence entre son aphélie et son périhélie n'a que peu d'effet sur la planète.

Se déplaçant à une vitesse moyenne de 9,66 kilomètres par seconde, Saturne met plus de 29 ans pour accomplir une révolution autour du Soleil. Une journée saturnienne dure 10,5 heures, la vitesse de rotation est identique à celle de Jupiter.

Saturne est 95 fois plus massive que la Terre, et possède un volume 760 fois supérieur. Cependant, Saturne détient la plus faible densité de toutes les planètes, inférieure à celle de l'eau. Si l'on trouvait un gigantesque océan, Saturne pourrait y flotter.

Un puissant champ magnétique

Saturne possède un champ magnétique 600 fois plus puissant que celui de la Terre, généré, au centre de la planète, par des écoulements d'hydrogène métallique. L'interaction entre le vent solaire et la magnétosphère est à l'origine des aurores polaires.

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Les planetes - Jupiter - Publié le Vendredi 21 Août 2009 à 15:27:59

Jupiter, la planète la plus grande et la plus massive du système solaire, "gouverne" le ciel nocturne ; elle était aux yeux des Romains le maître des planètes.
Même si Vénus est plus brillante, elle se couche peu après le Soleil, contrairement à Jupiter qui domine le ciel tout au long de la nuit, et que l'on connaît depuis des milliers d'années. Gravitant autour du Soleil à une distance d'environ 778 millions de kilomètres, Jupiter marque l'entrée du royaume des géantes gazeuses.

Jupiter a été survolé et étudié à faible distance par les sondes américaines Pioneer 10 (1973), Pioneer 11 (1974), Voyager 1 et Voyager 2 (1979). En décembre 1995, la sonde américaine Galileo s’est placée en orbite autour de la planète afin de l’étudier, ainsi que ses principaux satellites, pendant près de deux ans, tandis qu’un module qui s’était séparé de la sonde quelques mois auparavant a plongé dans l’atmosphère de Jupiter en transmettant des résultats de mesures pendant quelques dizaines de minutes.

La géante gazeuse

Jupiter porte le nom du maître des dieux et ce à juste titre, puisque la planète contient, à elle seule, environ 70 % de la masse planétaire de tout le système solaire. Elle peut engloutir, en volume, 1 300 globes terrestres et sa masse est 321 fois supérieure à celle de la Terre.

Son diamètre équatorial est de 142 800 km. Jupiter effectue sa rotation en 9h 50 mn 30 s.

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Jupiter effectue sa rotation autour du soleil en 11,86 ans.

Cependant, étant une géante gazeuse essentiellement composée d'hydrogène, sa densité est faible, similaire à celle du Soleil. En fait, sa composition chimique est quasiment identique à celle du Soleil. Sa grande taille et son importante masse font que Jupiter est souvent assimilée à une étoile éteinte plutôt qu'à une planète.

Composition: 82% d'hydrogène, 17% d'hélium, 1% de méthane.

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Comparatif entre Jupiter et la Terre. Montage effectué à partir de deux photos de la Nasa

La grande tache rouge, qui s’étend dans l’hémisphère Sud sur 28 000 à 40 000 km en longitude et 13 000 km en latitude, est un ouragan géant, émergeant au-dessus de la couche nuageuse environnante. En juillet 1994, la chute sur Jupiter d’une vingtaine de fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 a provoqué d’importantes perturbations atmosphériques qui ont été observées pendant plusieurs mois.

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La descente du module Galileo dans l’atmosphère, le 7 décembre 1995, s’est effectuée dans une région de forte turbulence ; l’engin a observé que la température augmentait rapidement avec la profondeur, que l’atmosphère absorbait relativement peu de chaleur et que sa teneur en vapeur d’eau (0,2 %) était sensiblement plus faible qu’on ne le pensait.

Champ magnétique

Jupiter possède un fort champ magnétique, qui prend sa source au coeur de la planète, faisant de celle-ci un puissant émetteur radio et créant des phénomènes d'aurore.

Les anneaux

Comme les autres géantes gazeuses, Jupiter possède un système d'anneaux, bien qu'il ne soit en rien comparable à celui de Saturne. Ses anneaux sont très fins, peu solides et plus transparents que le verre.

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Anneaux de Jupiter. Photo prise par Galileo. Nasa

L’anneau principal, large de 6 000 km, se prolonge vers la planète par un halo diffus et à l’opposé par un large anneau extérieur, extrêmement ténu.

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Anneau interne de Jupiter.

Température

Au sommet des nuages, la température est de - 110°C. Si on descend 57 000 km au dessous de la couche nuageuse, on tombe sur un noyau de roches, d'ammoniaque et de glace d'eau. Au centre de Jupiter, la température est de 20 000°C. L'eau existe uniquement à l'état solide.

Les satellites de Jupiter

Du fait de sa forte masse, Jupiter a pu s’entourer d’un imposant cortège de satellites. On lui connaît 63 satellites de différentes tailles, structures et surfaces.

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Les différents satellites de Jupiter. Montages effectué à partir de plusieurs photos de la Nasa

Parmi ceux-ci, quatre (Io, Europe, Ganymède et Callisto) ont des dimensions planétaires et jouent un rôle prépondérant. Les autres sont très probablement des astéroïdes qui ont été capturés par l’attraction de la planète.

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Zoom sur une partie de la surface du satellite Europe.

Io est un satellite à l'activité volcanique exceptionnelle. Sur Europe, on a observé une banquise de 100 km d'épaisseur environ. Cette banquise flotte sur un océan d'eau liquide.

Afficher le commentaire. Dernier par jardin et sédentarisation le 11-07-2013 à 10h34 - Permalien - Partager