Les arbres timides et fortsLa nuit parlent à voix hauteMais si simple est leur langageQu'il n'effraie pas les oiseauxPrès du cimetière où les mortsRemuent leurs lèvres de cendreLe printemps en flocons rosesRit comme une jeune filleEt parfois comme le coeurPrisonnier d'un vieil amourLa forêt pousse un long criEn secouant les barreaux.Marcel Bealu