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Le monstre du Loch Ness Posté le Vendredi 21 Août 2009 à 17h09

Le monstre du Loch Ness

Loch Ness en Ecosse

Le loch Ness, en Ecosse, est le refuge supposé d’un monstre baptisé Nessie. Ce monstre défraye la chronique depuis les temps les plus reculés.
S’étendant sur 42 kilomètres de long, ce loch constitue la plus grande étendue d’eau douce de toute la Grande-Bretagne. Les eaux sombres sont profondes à certains endroits de près de 300 mètres.
Entre canulars, publicité touristique et témoignages authentiques, les sceptiques ont beaucoup de mal à discerner la vérité.

Quelques témoignages sur le monstre du Loch Ness

C’est en 1933 qu’un chirurgien londonien en vacances prit le premier cliché du monstre. La photo aurait été prise selon lui à environ 500 ou 800 mètres. Elle fut publiée dans le Daily Mail de Londres et souleva la plus belle controverse du 20e siècle.

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Première photo du monstre du Loch Ness prise par Hugh Gray en 1933. Il n'y aurait aucun trucage d'après les techniciens de la firme Kodak

La fameuse photo du Docteur Wilson, prise en 1934, n'était qu'une supercherie. Le canular n'a été découvert qu'en 1994.

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La photo prise en 1934 (un parfait canular)

Le document le plus célèbre est celui réalisé en 1960 par l’ingénieur en aéronautique, Tim Dinsdale. On peut y distinguer une bosse, d’un brun rougeâtre, qui traverse le loch puis tourne et longe la rive opposée. Les experts qui examinèrent la pellicule ne décélèrent aucun trucage.

Le 14 octobre 1971, le père Grégory Brosey contemplait le lac en compagnie d’un visiteur de l’abbaye bénédictine.
Subitement, une violente agitation des eaux les fit sursauter. A 300 mètres, un grand animal se profila. Il dressa la tête à 2 mètres de haut puis s’éloigna.

Le 8 juillet 1975, Allen Wilkins, un enseignant, et son fils virent à 7h20 une forme noire d’environ 7 mètres apparaître et disparaître.
A 10h12, l’enseignant accompagné de sa femme, photographia trois grosses bosses triangulaires. Les bosses disparurent à l’approche d’un bateau à moteur.
A 21h25, Wilkins et plusieurs personnes virent une tâche noire émergeant de l’eau et formant deux bosses.

Le 21 juillet 1976, deux mécaniciens d’Inverness se trouvaient sur un bateau lorsqu’ils virent une bosse dans leur sillage. Ils firent demi-tour pour aller voir ça de plus prêt. Là, ils observèrent cinq bosses noires, de 3 à 4 mètres de long et d’un peu moins d' un mètre de haut. Ils purent observer ce ballet aquatique pendant une quinzaine de minutes.

Il existe une multitude de témoignages et il est impossible de tous les citer. Plusieurs milliers ont été répertoriés qui ont permis de faire un portrait robot de l’animal.

Dernière vidéo de Nessie (mai 2007)

Un scientifique amateur a tourné des images du fameux monstre du Loch Ness fin mai.

Gordon Holmes dit avoir vu un objet noir de jais d'environ une quinzaine de mètres de long se déplaçant très rapidement dans l'eau, et a cru qu'il pourrait s'agir d'une très grosse anguille. "Je ne pouvais en croire mes yeux", a déclaré le technicien de laboratoire de 55 ans.

Vidéo de Nessie

Un amateur de Nessie et biologiste marin, Adrian Shine, du Loch Ness 2000 Centre à Drumnadrochit, sur les bords du lac, a visionné la vidéo et espère pouvoir l'analyser au cours des prochains mois. "Je me considère comme étant un observateur sceptique de ce qui se passe dans le loch, mais je garde l'esprit ouvert", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas de doute que ces images sont parmi les meilleures que j'ai jamais vues".

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Adrian Shine a déclaré que la vidéo était particulièrement utile, puisque Gordon Holmes y effectue un panoramique afin de capter les berges en arrière-plan, ce qui réduit considérablement les risques de vidéo truquée.

Les médias écossais sont sceptiques quand surviennent de prétendues observations du monstre, mais les images de Gordon Holmes sont si probantes que même la très sérieuse BBC les a présentées à son principal bulletin d'informations .

Le portrait robot de Nessie

L’animal possède une tête reptilienne, un long cou qu’il peut dresser à environ 2 mètres au-dessus de l’eau ainsi que de grands yeux.
Il possède deux ou trois bosses sur le dos. La queue est mobile et créée des remous importants quand il nage.
L’animal semble inoffensif et plutôt farouche.

Il est troublant de constater que les photos prises montrent une grande ressemblance entre Nessie et les plésiosaures, notamment les élasmosaures.
Le plus connu des élasmosaures, Elasmosaurus, vivait au Crétacé supérieur. Aucun de ses restes n’ont été retrouvé en Europe.
Par contre, d’autres plésiosaures vivaient en Europe et notamment en Angleterre comme Plesiosaurus.

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Fossile d'un Plésiosaure à long cou

Cependant, ces reptiles marins disparus ne ressemblent pas au monstre du Loch Ness. Les bosses sur le dos, par exemple, posent un problème. De plus, les Plésiosaures sont censés avoir vécu dans un milieu marin salé et non en eau douce.

A ce propos, les partisans de l’existence du monstre ont avancé l’argument suivant :

« A la fin du dernier âge glaciaire, il y a 10 000 ans environ, la fonte des glaces a fait considérablement monter le niveau des mers. Emportés par cette montée des eaux, plusieurs plésiosaures auraient pu se trouver jetés dans les eaux du loch nouvellement formé ».

Cet argument implique deux choses :

  • D’une part, cela voudrait dire que les plésiosaures ont survécu à la grande extinction de la fin du Crétacé
  • D’autre part, qu’ils auraient réussi à s’adapter à une eau gelée. Très franchement, du point de vue géologique, c'est impossible. Si des plésiosaures avaient survécu, ils auraient été congelés par la pression des glaciers.

Le fait de ne pouvoir identifier avec précision cet animal d’après les photos ne prouve pas qu’il n’existe pas car nous sommes loin de connaître toutes les espèces qui se sont succédées au Mésozoïque.
Par contre, les paléontologues n’ont pas retrouvé, à ce jour, de fossiles de reptiles marins datés d’une période postérieure au Crétacé. Officiellement, tous les reptiles marins ont disparu en même temps que les dinosaures à la fin du Crétacé.

A la recherche de Nessie

Il est difficile de prouver l’existence du monstre en raison de son aptitude à ne pas vouloir se montrer quand il le faudrait.
Mais, pour rester objective, je rajouterais que les eaux du loch sont difficiles à explorer. La détection électronique n’y est pas toujours possible et l’opacité des eaux n’arrange rien. La visibilité moyenne est de 1,50 mètre.

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Le loch Ness

En 1972, l’Académie de science appliquée organisa une expédition scientifique, dirigée par le professeur Robert Rines.
La nuit du 8 août, vers une heure du matin, l’équipe commença à voir dans le rayon sonar les traces épaisses et noires d’une grande masse en mouvement, traces semblables à celles obtenues par l’expédition de 1970.

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Tracés du sonar

Le sonar enregistra l’apparition de deux gros objets. La caméra stroboscopique photographia les tâches détectées.
En raison de l’opacité de l’eau, les vues étaient floues. Cependant, l’analyse par ordinateur révéla des images intéressantes :

  • Un grand aileron en mouvement de 1,20 à 1,80 mètre de long

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Image qui ressemble à un grand aileron captée par une caméra immergée

  • Deux objets ressemblant à des gros animaux, l’écart entre les deux corps était d’environ 3,50 mètres

En juin 1975, une nouvelle expédition fut organisée avec un matériel de détection plus sophistiqué. Plusieurs photographies montrent :

  • Une partie d’un corps rosâtre
  • Le torse antérieur, le cou et la tête d’un animal vivant ainsi que deux courts ailerons

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Photo prise par une caméra immergée lors de l'expédition

La meilleure photo montre la tête de l’animal. Elle a été prise de profil et l’on peut observer une gueule ouverte et plusieurs excroissances formant des cornes.

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Les scientifiques, après analyse des différentes photos, ont décrit l’animal de la manière suivante :

  • Un animal d’une longueur total de 6 mètres avec un cou épais de 45 centimètres
  • Une gueule de 22 centimètres de long et 13 centimètres de large
  • Des cornes de 15 centimètres, écartées de 25 centimètres

Il est à souligner que les photos rapportées par cette expédition ébranlèrent sérieusement les scientifiques les plus sceptiques.
Cependant, de nombreux experts estiment qu’il n’y a là pas matière à certitude. On ne peut les en blâmer étant donné l’aspect très flou des prises de vue. D’une manière générale, les scientifiques hésitent par peur du ridicule. Certains comme le professeur Maurice Burton, attaché au département d’histoire naturelle du British Muséum, se sont montrés de fervents partisans de l’existence du monstre pour subitement devenir les adversaires les plus acharnés. Le zoologue hollandais Oudemans a, lui, consacré deux mémoires au monstre et a conclu à son existence.

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Le Thalassomedon ressemble également à certaines descriptions du monstre du Loch Ness

En 1987, une nouvelle expédition à grande échelle est mise en œuvre. Le nombre de navires et la distance entre chaque embarcation avaient été calculés pour que les faisceaux d’ultrasons envoyés par les 24 échosondeurs embarqués se recoupent et ne laissent pas un seul centimètre carré du loch inexploré.
Devant 300 journalistes venus du monde entier et 15 réseaux de télévision nationaux, les responsables de l’expédition avouèrent n’avoir rien découvert d’extraordinaire.
Ils enregistrèrent seulement trois échos curieux dont l’un fort et persistant à une profondeur d’environ 200 mètres.
Le banc de poissons était exclu mais on a suggéré que ça pouvait être un tronc d’arbre.

Le monstre du Loch Ness existe-t-il ?

Je crois que le terme « monstre » fausse le débat. Qui dit monstre, dit légende ou animal fantastique.
Personne ne nie qu’il existe au fond de ce loch un ou plusieurs animaux, peut-être inconnus. Le terme « animal » ramène cette controverse sur un terrain plus rationnel et sans doute moins passionné.

Il existe au fond des océans de nombreuses formes animales totalement inconnues. Chaque nouvelle expédition, à des profondeurs de plus en plus importantes, permet aux scientifiques de découvrir de nouvelles espèces.
Il est certain qu’une forme de vie a élu domicile dans ce lac. Cependant, rien ne prouve qu’il s’agisse d’un animal préhistorique comme une espèce proche de l’Elasmosaurus. Les descriptions ne concordent pas.

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Photo prise en 1977 (Véridique ou canular ?)

Il est plus probable que ces animaux, car il y en a plusieurs, nous sont tout simplement inconnus ou parfaitement connus mais non identifiés. La gigantesque caverne sous-marine découverte par le submersible Pisces en 1969 est-elle le repaire de ces créatures ?

Une chose est certaine, Nessie n’est pas un cas unique. De nombreuses autres créatures ont été observées, voire repêchées à travers le monde.

Théorie sur le monstre du Loch Ness (envoyé par Jay le 22/04/2005)

Cet été je suis allé en Ecosse et comme tous les touristes qui se respectent, je suis allé au Loch Ness !
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai vu aucun monstre mais j'ai lu le guide du routard à propos de ce lac.
Voila l’une des explications qu ils donnaient (selon une théorie d’un ingénieur anglais):

Il y aurait des troncs d’arbre au fond du lac et, la nature de l'eau, de la végétation et surtout la pression font que ces troncs sont chargés en gaz.
Avec le temps, certains par la poussée d’Archimède remontent à la surface, et quand ils l’atteignent, le gaz emprisonné se trouve libéré (moins de pression) ce qui fait plein de bulles.
Les gens voient des grandes formes noires, des bulles, des remous, les mouvements d'une forme noire, (comme un bouchon de liège qu’on lâche du fond d’un verre) qui, une fois le gaz échappé, se re-remplissent d' eau et coulent.
Ainsi ils disparaissent au fond du lac.
Ca expliquerait les écarts entre les différents témoignages, troncs d’arbre de formes différentes, et le fait qu'on ne trouve rien au fond.

 

2 commentaires. Dernier par les jardins peuvent aussi être saisonniers le 11-07-2013 à 10h32 - Permalien - Partager
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